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Douai : derrière la fermeture de France Loisirs, la nostalgie amère de deux fidèles employées - Douai et ses environs. Les linéaires sont vides, les cartons remplis et empilés. Depuis jeudi soir et la fermeture de l’espace France Loisirs, « leur » espace installé à l’étage de la librairie Chapitre, place d’Armes, Bernadette Boudoux et Maryline Vanwynsberge ont tourné la page de trente-deux et trente-neuf années de carrière. C’est « une page déchirée », pour Maryline qui était responsable du magasin douaisien depuis 1975, qui a connu les grandes heures de la Maison de la presse, rue de Bellain, le déménagement dans la galerie de la Madeleine puis celui sur la place d’Armes. Cruel SMS Dès lundi, Maryline et Bernadette attendront donc leur lettre de licenciement économique à leur domicile avec ce pincement au cœur tout naturel de celles qui ont toujours su accueillir leur « aimable clientèle », ces adhérents qui, dès l’annonce de la fermeture, jeudi, « se sont précipités pour témoigner leur soutien ». « Toutes ces personnes, M.

Quel avenir ? Prix des ebooks : le Canada signe un accord avec 4 grands éditeurs. Le gouvernement canadien avait ouvert une enquête sur la politique de prix appliquée sur les ebooks par 4 gros éditeurs. Les parties sont visiblement parvenues à un accord. Après les accords passés entre le DOJ américain et 5 éditeurs suspectés de s’être entendus sur le prix des ebooks (et le retentissant procès aux Etats-Unis du DOJ contre Apple), c’est le gouvernement canadien qui se penche sur les pratiques concurrentielles des grands éditeurs.

Après 18 mois d’investigation, le bureau de la concurrence canadien est arrivé à un accord avec Hachette Book Group Canada, Simon & Schuster Canada, HarperCollins Canada et MacMillan Canada. Aucun des éditeurs n’a admis avoir fait quelque chose de mal mais l’autorité canadienne a néanmoins déterminé que les 4 éditeurs avaient eu un comportement qui avait limité la concurrence sur les ebooks dans le pays. L’accord est dans l’ensemble semblable à celui passé avec le DOJ aux Etats-Unis. Source : PublisherWeekly. Amazon continue de dominer le marché du livre numérique. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Alain Beuve-Méry Amazon a accusé une perte de 7 millions de dollars (5,3 millions d'euros) au deuxième trimestre, contre un bénéfice du même montant au deuxième trimestre 2012.

Le groupe américain, en commentant ces résultats, jeudi 26 juillet, a mis en avant "des investissements supplémentaires pour soutenir la poursuite de la croissance des activités" . Le chiffre d'affaires a d'ailleurs grimpé de 22 %, à 15,7 milliards de dollars. Les ventes liées à l'environnement numérique créé par l'entreprise se portent notamment très bien. "Nos dix meilleures ventes sont toutes numériques" (les différentes gammes de la tablette Kindle), a souligné Jeff Bezos , fondateur et patron d' Amazon . La société de Seattle (Washington) continue sa course en tête sur le marché du livre numérique et des tablettes.

Amazon a commencé à vendre des ebooks en 2007. Le livre numérique représentait 22% du marché de l'édition (hors scolaire) en 2012. Loi anti-Amazon : ce qui va changer pour l'achat de livres. Les sénateurs ont adopté mercredi une loi visant à encadrer la vente de livres sur Internet. Elle vise notamment les pratiques d'Amazon, accusé de fausser la concurrence avec les libraires en ne faisant pas payer les frais de livraison. Amazon doit-il s'inquiéter? Mercredi, la commission de la culture du Sénat a adopté à l'unanimité la loi sur l'encadrement de la vente à distance de livres.

L'objectif du texte est d'adapter la loi Lang, qui a instauré le prix unique du livre en France en 1981, au commerce en ligne. La nouvelle a été annoncée jeudi matin par Aurélie Filippetti, via son compte Twitter. Vote à l'unanimité au Sénat de la loi sur l'encadrement de la vente de livres en ligne, et le contrat d'édition numérique— Filippetti Aurélie (@aurelifil) 8 Janvier 2014 • Le principe de la loi • Que contient le texte adopté? Jusqu'ici, la plupart des sites de vente en ligne (Amazon, Fnac) cumulaient la remise de 5% et la gratuité des frais de livraison. . • Et après? Amazon, l’envers de l’écran, par Jean-Baptiste Malet.

Détachant son regard des affiches du syndicat allemand Ver.di — le syndicat unifié des services — punaisées au mur de la salle de réunion, Mme Irmgard Schulz se lève soudain et prend la parole. « Au Japon, raconte-t-elle, Amazon vient de recruter des chèvres pour qu’elles broutent aux abords d’un entrepôt. L’entreprise les a badgées avec la même carte que celle que nous portons autour du cou. Tout y est : le nom, la photo, le code-barres. » Nous sommes à la réunion hebdomadaire des employés d’Amazon à Bad Hersfeld (Land de Hesse).

En une image, l’ouvrière logistique vient de résumer la philosophie sociale de la multinationale de vente en ligne, qui propose au consommateur d’acheter en quelques clics et de se faire livrer sous quarante-huit heures un balai-brosse, les œuvres de Marcel Proust ou un motoculteur (1). En Europe, Amazon a choisi l’Allemagne comme tête de pont. Le groupe y a implanté huit usines logistiques et en construit une neuvième. Le résultat ? M.actualitte. En mai 2008, le groupe Hachette annonçait le rachat de la société Numilog, fondée en mars 2000 par Denis Zwirn. Resté au poste de président-directeur général, ce dernier avait pour mission de déployer de multiples services numériques à destination tant des professionnels, que de poursuivre la vente de livres numériques auprès des particuliers. « Le savoir-faire de Numilog, leader français sur son secteur, sera un atout pour Hachette Livre sur les chaînons essentiels du numérique que sont la conversion, le stockage, la protection, la distribution et la facturation.

Nous proposerons aux libraires qui le souhaiteront de se doter de leur propre plate-forme », précisait le PDG de Hachette Livre, Arnaud Nourry, lors de l'annonce de cet achat. Mais voilà : tournant dans l'évolution numérique du groupe Hachette, la société Numilog vient d'être rétrocédée à Denis Zwirn, pour un montant qui n'a pas été communiqué. Même après avoir insisté auprès de Hachette. Arnaud Nourry : « Amazon est le plus grand client de Hachette Livre » VIDÉO - Invité du « Buzz Média Orange-Le Figaro », le PDG de Hachette Livre détaille la stratégie du troisième éditeur mondial. De retour de la Foire du livre de Francfort, le PDG du troisième éditeur mondial revient sur la polémique avec Amazon. LE FIGARO. - Pour vous, Amazon est-il un concurrent ou un partenaire? Arnaud NOURRY. - Amazon est le premier client de Hachette Livre au niveau mondial, c'est donc un partenaire essentiel. Nous avons eu des points de friction. C'était désagréable d'être perquisitionné par les services de Bruxelles et accusé, à tort, d'entente illégale avec Apple par la justice américaine.

Mais tout cela est réglé. Amazon va-t-il draguer vos grands auteurs, Stephenie Meyer ou James Patterson? Je n'exclus pas qu'Amazon ait essayé de les débaucher, mais des confrères ont aussi tenté de le faire. Comprenez-vous l'union sacrée des députés français, qui ont voté la loi anti-Amazon? Ce n'est pas un danger. Le numérique est-il plus ou moins rentable que le papier? Oui. Hachette : les ebooks représentent 10,4 pour cent du CA 2013.

Hachette Groupe annonce ses résultats pour l’année 2013. Le chiffre d’affaires du groupe Lagardère est en légère baisse de 1,3% avec 7 216 M€ mais Lagardère Publishing affiche une forte hausse notamment au quatrième trimestre 2013. Sur l’ensemble de l’année, le chiffre d’affaires d’Hachette est en progression de 1,9% avec 2 066 M€. Le quatrième trimestre a été faste notamment grâce à la littérature générale. La hausse globale du CA est de 6,7% comparé à 2012. Quasiment tous les marchés sont en hausse et plus particulièrement le Royaume-Uni (+ 12,6%) et la France (+2,6%). Sur l’ensemble de l’année 2013, le chiffre d’affaires de Lagardère Publishing a augmenté de 0,8% en France (-0.5% dans le monde). Les livres numériques : 10,4% du CA en 2013 Concernant le livre numérique, il pèse de plus en plus lourd dans le CA de Lagardère Publishing. Au Royaume-Uni, le livre numérique progresse toujours avec un CA en hausse de 42%.

Diane+ - Accueil. Amazon bientôt premier libraire de France. Mais, dans le même temps, les ventes de livres, elles, toujours selon Xerfi, devraient largement s’éroder, sur un rythme « de plus de 1% par an en moyenne entre 2013 et 2017 pour atteindre 3,8 milliards d’euros, contre 4 milliards aujourd’hui. » Voilà pour les prévisions, guère engageantes. Lesquelles s’appuient sur des réalités, bien tangibles, elles. Les ventes de livres, après avoir une première fois décroché en 2012 (-1,7%), ont encore glissé en 2013 : -2%. Une baisse des ventes de 8% entre 2011 et 2017 Et, selon Xerfi, cela ne va pas s’arranger… A les croire, entre 2011 et 2017, les ventes auront reculé de 8%.

Inquiétant quand on sait que, jusqu’à présent, le livre constituait le socle, encore solide, sur lequel s’appuyaient tous les distributeurs de biens culturels pour traverser la crise. Ce n’est plus le cas. 20% de croissance annuelle pour le livre numérique Que peuvent faire les distributeurs historiques alors ? Concentration en marche. France loisirs et chapitre.com proposent un lecteur d'ebooks à 149 euros. France Loisirs arrive sur le marché des ebooks avec le lecteur e-paper OYO, vendu 149 euros avec 10 titres pré-chargés.

France Loisirs se lance dans le numérique... Après avoir ouvert depuis quelques temps une section ebooks (le compteur reste bloqué à 7 titres depuis), France Loisirs met le pied plus franchement dans le numérique avec un lecteur qui sera bientôt disponible en magasin, et qui permettra de télécharger les livres numériques de Chapitre.com directement depuis l'appareil. Chapitre.com permettra de télécharger une immense sélection de livres numériques, issus de Numilog (hachette), Editis, et Eden livres. Oyo, un nouveau lecteur e-paper Oyo me fait un peu penser au Kobo eReader, dans le sens où il est centré sur la lecture, sans fioritures, avec 2 Go de mémoire, et un écran 6 pouces SiPix qui propose quand même 16 niveaux de gris, ce qui est plutôt pas mal. Et l'appareil sera vendu 149 euros, un prix incroyable pour un appareil à écran tactile.

France Loisirs se recentre sur les produits cosmétiques et alimentaires. Une stratégie que le groupe a échoué à mettre en œuvre dans certaines librairies du réseau Chapitre, dont la fermeture définitive est prévue lundi 10 février. France Loisirs se met à la « cure digestion ». Depuis quelques mois, le réseau de clubs de livres, qui revendique 3 millions d'adhérents, commercialise dans ses magasins et sur son site Internet, des compléments alimentaires de la marque Sekoya. Mais aussi des produits de beauté griffés Karin Herzog, « leader suisse dans la cosmétique à base d'oxygène d'actif », selon Jorg Hägen, président d'Actissia, groupe propriétaire de France Loisirs.

L'agencement des 205 points de vente doit être repensé, les rayonnages voyant fleurir, au côté des livres, des boîtes de gélules d'huile de pépins de courges, des comprimés de spiruline et autres crèmes anti-âge. La visibilité des livres a diminué en magasin Si Jörg Hagen évoque la « survie » de sa filiale, c'est qu'il y a péril en la demeure. Préparations pour riz au lait, vin chaud… C. Bergeron, Chapitre.com : "nous travaillons sur des offres d'ebooks par abonnement" A l'occasion du Salon du Livre 2013, Chapitre.com et Sony faisaient stand commun, notamment pour mettre en avant leur partenariat autour du livre électronique.

Après avoir donné la parole à la firme japonaise, c'est au tour du libraire d'évoquer sa position sur le marché : entretien avec Corentin Bergeron, directeur des projets eBook d'Actissia, le groupe à la tête de Chapitre. Clubic : Bonjour Corentin. Le partenariat entre Sony et Chapitre.com a été lancé en août 2012. Pourquoi Sony et pas un autre acteur plus « local » ? Corentin Bergeron Corentin Bergeron : A la base, nous cherchions à proposer de nouveaux supports de lecture numérique à nos clients.

Pour nous, le travail de Sony est une référence sur le marché, il était donc logique de se tourner vers eux. Quel est votre bilan, à ce stade, du partenariat avec Sony ? Nous en sommes très contents : le fait que nous ayons un stand commun au Salon du Livre en est la preuve. Merci ! Hachette va aligner le prix de 2000 ebooks sur le poche [MAJ] Hachette fait un pas historique vers une politique de prix de livre numérique plus raisonnable. Par communiqué de presse, l’éditeur a annoncé qu’il allait établir les prix de 2000 livres de son catalogue (en littérature uniquement) sur les prix des poches.

Bien entendu, cela ne concerne que les livres édités en broché et en poche au sein du groupe. MAJ : Actualitté fait remarquer que les livres numériques sont à peine plus chers que leurs homologues en poche. En effet, les prix sont arrondis à X,49€ ou X,99€ (exemple sur la série Twilight ). Pour les autres ouvrages, nous abordions ce cas il y a presque un an dans un billet d’analyse. Après Hachette et Gallimard (notamment avec sa collection Folio), quel éditeur osera pratiquer une telle politique commerciale ? Merci à Lilas pour l’info. Chapitre.com prépare un nouveau site pour reconquérir le marché. La liquidation des 53 librairies Chapitre n'aura pas d'impact sur l'e-commerçant du même nom, géré indépendamment par le groupe Actissia.

Le site Chapitre.com, acquis et géré indépendamment des 53 librairies du même nom par le groupe Actissia, n'est pas concerné par leur fermeture. D'abord pour des raisons juridiques : Chapitre.com appartient, comme l'activité de livres numériques d'Actissia, à sa division New Media et non à sa division Retail. Laquelle disparaîtra à l'issue de la procédure de liquidation des librairies, qui perdaient entre 15 et 20 millions d'euros par an.

La division Club sera également conservée et englobera bientôt, outre France Loisirs et Le Grand Livre du Mois, les fonctions transverses d'Actissia jusqu'ici regroupées dans la division Services. En outre, le fonctionnement du site marchand est resté très autonome vis-à-vis des librairies, explique au JDN Caroline Mirkovic, directrice de la communication d'Actissia. "Chapitre.com existe depuis 15 ans. Chapitre: 34 librairies sauvées. Après des semaines d'attentes, les librairies Chapitre sont fixées sur leur sort. Ce lundi 10 février, le tribunal de commerce de Paris a validé de nouvelles offres de reprise des librairies Chapitre, portant le nombre total d'établissements repris à 34, mais 23 vont fermer leurs portes dès lundi soir, a déclaré la direction du groupe. Au total 750 emplois ont été sauvés et 434 perdus. Avant la procédure judiciaire, cinq librairies avaient pu être cédées. Puis deux vagues de cession avaient été organisées en décembre et en janvier, permettant la cession de 26 librairies au total.

L'éditeur Albin Michel et le groupe Madrigall (Gallimard) avaient repris plusieurs boutiques. Une bonne partie a aussi été sauvées par leurs actuels directeurs ou salariés. Lundi, huit librairies supplémentaires ont fait l'objet d'un "transfert de propriété" lors de la dernière vague de décisions du tribunal. Liquidation depuis le 2 décembre Chapitre est en liquidation judiciaire depuis le 2 décembre.