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Impact sur les populations / ...on populations

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Climat : le coût humain de l'inaction en détail. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Audrey Garric Des dizaines de millions de personnes pourraient échapper à des inondations ou à la sécheresse d'ici à 2050 si les émissions de gaz à effet de serre, à l'origine du changement climatique, étaient plus fortement et plus rapidement limitées. C'est la conclusion d'une nouvelle étude publiée dans Nature Climate Change, dimanche 13 janvier. Celle-ci se veut la plus complète à ce jour sur les conséquences du réchauffement que les Etats pourraient éviter à l'échelle globale et régionale.

Pour chacune de ces hypothèses, les chercheurs ont examiné les conséquences sur des indicateurs comme les inondations, la sécheresse, la disponibilité en eau ou encore la productivité agricole. De même, le niveau de la surface des mers s'élèvera de 30 cm d'ici à 2100 dans le premier cas, de 35 cm dans le deuxième et de 47 à 55 cm dans le dernier. La sécheresse est le second domaine à être sensible à une action rapide pour réduire les émissions. 20 millions de réfugiés climatiques en 2008, un milliard en 2050 ? On a compté 20 millions de "réfugiés climatiques" en 2008 selon une étude de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Ces " réfugiés " seront de plus en plus nombreux les prochaines années à venir.

Leur nombre pourrait atteindre le milliard d'ici quarante ans. Publié au deuxième jour de la conférence de Copenhague sur le climat, le rapport de l'OIM, intitulé Migration, environnement et changement climatiques, souligne la nécessité d'accroitre les efforts de gestion des mouvements de populations internes et transfrontaliers qui ont lieu à cause du changement climatique et de la dégradation de l'environnement. Le rapport indique que ces mouvements humains à grande échelle sont inévitables et qu'ils sont déjà en marche.

Aujourd'hui, ces flux s'effectuent surtout à l'intérieur des pays ou vers les pays voisins, mais la crainte de voir des millions de personnes pauvres se diriger vers les pays riches en raison du changement climatique est réelle. A lire aussi : Stella Giani. Climat : 32 millions de réfugiés climatiques dans le monde en 2012 ! Chaque année, des millions de personnes doivent abandonner leur domicile, victimes d'inondations, d'ouragans, de tremblements de terre, de sécheresses ou d'autres catastrophes naturelles, et chercher un abri. Ils étaient 32 millions en 2012. Et ces déplacements de populations ne font que s'intensifier en raison du réchauffement climatique. D'après le rapport "Global Estimates 2012", publié lundi 13 mai par l'International Displacement Monitoring Centre (IDMC) et le Norwegian Refugee Council (NRC), les événements climatiques et météorologiques extrêmes - inondations, mousson, cyclones, tempêtes - constituent la quasi-totalité (98 %) des catastrophes naturelles qui, en 2012, ont conduit au déplacement de 32,4 millions de personnes dans 82 pays.

L'Asie a été la plus affectée (22,2 millions de déplacés), devant l'Afrique (8,2 millions) et le continent américain (1,8 million). Le chiffre est deux fois supérieur à celui de 2011, qui était de 16,4 millions. Mais une constante demeure. Lord Stern : « Des centaines de millions de personnes deviendront sans-abris » Dhobley, Somalie : La carcasse d’une vache morte git au sol devant des soldats somaliens près de la ville frontière de Dhobley en Somalie en Août 2011. © AFP PHOTO/PHIL MOORE Le seuil des 400 parties par millions (ppm) de CO2 dans l’atmosphère a été atteint la semaine dernière.

L’économiste et expert climatique Lord Stern revient sur les conséquences de cette augmentation et son impact sur les populations à risques. Les émissions de CO2 n’ont cessé de croitre au cours des 50 dernières années et nous venons de dépasser le seuil critique des 400 parties par millions, celui désigné par les experts comme le point de non retour quand aux conséquences du réchauffement de la planète. La dernière fois que ce seuil a été franchi, c’était il y a plus de 3 millions d’années, la mer s’est élevée 40 mètres plus haut qu’à l’heure actuelle et l’Arctique n’était pas glacé.

En 1960, les émissions de CO2 augmentaient au rythme de 0,7 ppm chaque année, désormais c’est au rythme de 2,1 ppm par an. Changement climatique : premier facteur de migration forcée - Institut Amadeus. Les phénomènes climatiques sont devenus le premier facteur de déplacement forcé de populations, avant même les conflits. Par Abdelfatah Ait Ammi, chargé d'études Environnement et Energie C’est maintenant officiel : le changement climatique est désormais la première cause de migration forcée. Dorénavant, le discours sur les migrations ne pourra plus se limiter aux migrants économiques, au phénomène de fuite des cerveaux et aux réfugiés politiques ; il englobe désormais une population grandissante de migrants pour des raisons climatiques ou météorologiques.

La question n’est pas complètement nouvelle. En 1990 déjà, le Groupement Intergouvernemental d’Experts sur le Changement Climatique (GIEC) avait noté que le plus grand impact du changement climatique serait sur les migrations humaines. Les experts sont cependant restés prudents quant à établir un lien de cause à effet entre évènements résultant du changement climatique et migrations.

Contrainte migratoire a. B. Avenir climatique.