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Revue de presse "Au bord"

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Yves-Noël Genod + Alexandra Badéa + Claudine Galéa. Théâtral Magazine > 31-03-2014. Théâtral Magazine > mars-avril 2014. Libération > 08-04-2014. Libération > "Cabaret de guerre" L'amour en laisse - Jean-Michel Rabeux, Claudine Galéa > 02-04-2014. Theatredublog.unblog.fr. Un Fauteuil pour l'orchestre.com. Critiques // Critique • « Au bord » de Claudine Galea, mise en scène de Jean-Michel Rabeux ƒƒƒ critique Denis Sanglard © Alain Richard Une photo.

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Une photo inadmissible, violente. Une photo politique. Ça parle d’amour, de celui pour l’amante, de toutes les amantes que la jeune fille à la laisse évoque de façon obsédante, ça parle d’enfance et de désamour, celui de la mère, celui du père. Comment mettre en scène ça ? AU BORD De Claudine Galea Mise en scène de Jean-Michel Rabeux Avec : Claude Degliame et Bérengère Vallet Lumières : Jean-Claude Fonkenel Assistanat à la mise en scène : Elise Lahouassa Conception du Ballon : Pierre-André WeitzDu 31 mars au 15 avril Les lundis, jeudis, vendredis et samedis à 20h30 Les mardis à 19h Les dimanches à 15h30 Relâche les mercredisMC93 Bobigny 9, boulevard Lénine 93000 BobignyRéservations 01 41 60 72 72www.mc93.com.

Froggy's delight.com. Texte dramatique de Claudine Galea, mise en scène de Jean-Michel Rabeux, avec Claude Degliame et Bérengère Vallet.

Froggy's delight.com

Le texte "Au bord" écrit par la romancière et dramaturge Claudine Galea est né de la fascination-sidération provoquée par une photographie dont la "notoriété" internationale est due à sa parution en mai 2004 dans le journal américain The Washington Post. Cette photo est celle de la soldate américaine qui, dans la prison d’Abou Ghraib pendant la guerre d'Irak, tient en laisse un prisonnier prostré dont le corps nu porte les marques de torture.

Cette photo provoque un électrochoc chez l'auteure, et un électrochoc inattendu pour celle et déconcertant pour le tiers, qu'il soit lecteur ou, en l'occurrence, spectateur, car il n'induit pas une réflexion métaphysique, philosophique, politique ou même tout simplement compassionnel sur l'altérité, la guerre, la torture ou l'humanité déchue mais un ressassement autocentré de révélation sur l'intime et la souffrance amoureuse. Désastre d’un corps dévasté : allez voir « Au bord » Webtheatre.fr. Au bord, jusqu’au vacillement - MC 93 - Maison de la Culture de la Seine Saint-Denis. Jusqu’au 15 avril 2014 A partir de la tristement célèbre photo d’une soldate américaine tenant en laisse un prisonnier à Abu Ghraib, l’auteure Claudine Galéa a écrit ce texte qui maintient le spectateur dans un état oppressant et rude, où l’intime se déverse sans pudeur et sans apitoiement, avec force et affirmation d’un regard, d’un langage, d’une interprétation de la politique et de l’érotisme du côté du féminin affranchi.

Au bord, jusqu’au vacillement - MC 93 - Maison de la Culture de la Seine Saint-Denis

La photo parue en mai 2004 dans le Washington Post fut un choc pour beaucoup de lecteurs. Elle montrait la réalité d’une politique où la torture est admise, les guerres se répétant dans leur horreur au XXIe siècle jusque dans la démocratie la plus avancée de la planète. Mais l’insoutenable s’y mêlait aussi, du fait même de cette torture subversive, faisant appel à des notions subliminales liées au fantasme du désir, de l’attachement, de l’humiliation et de la possession.

L’homme prisonnier n’était pas frappé, il était juste tenu en laisse. Le Souffleur.net. En mai 2004, une photo paraît dans le Washington Post représentant une américaine qui tient en laisse un prisonnier irakien dans la prison d’Abu Ghraib.

Le Souffleur.net

C’est à partir de là que née Au bord, le monologue d’un personnage qui double la figure de l’écrivaine au travail, et qui tente de cerner mot à mot son rapport à cette photo. La mise en scène de Jean-Michel Rabeux déploie ce questionnement autour de notre relation à l’image en partageant le plateau entre une comédienne et une artiste peintre qui exécute sous nos yeux des toiles éphémères. Face à la photo du Washington Post, la femme qui la regarde n’est pas animée par des sentiments de rejet, d’horreur ou de révolte. Ce que cette image montre est absolument condamnable, c’est une évidence, mais ce qui intéresse l’écrivaine, c’est un sentiment de désir qui contre toute attente s’empare d’elle devant le corps imberbe de la jeune américaine qui tient la laisse.

Théâtre Jean-Michel Rabeux et Claude Degliame, par Camille Rochwerg. Il y a le film de Elise Lahoussa " FACE AU VIDE " L'émouvance des loges, du bruit infernal des retours plateaux.

Théâtre Jean-Michel Rabeux et Claude Degliame, par Camille Rochwerg

Le rouge et le noir, cette insistance des lumières au théâtre. La servante reste éclairée. La solitude pénètre l'inversement d'un possible. Elle attend invincible "Au Bord" de la scène Claude Degliame s'avance sur un texte de Claudine Galea. L'on perçoit les pages tel un billet d'armure noirci de blanc et de noir... Photos empruntées au film de Elise Lahoussa "FACE AU VIDE" ivressecran@moniphone PHOTOS ©alain_richard Sur l'île imaginaire et le parjure d'un corps - Aimée-. Allegrotheatre.blogspot.com.