Primaire PS sur Twitter : Aubry devance Montebourg et Royal. L'influence est une variable calculée à partir du nombre de followers, de reprise (RT) et de la capacité à démarrer des conversations Du même auteur Quelle utilisation les candidats PS à la primaire socialiste ont-ils fait de Twitter ? Ont-ils réussi à se créer une influence sur cet outil en engrangeant un grand nombre de followers (personnes abonnés à leur compte Twitter) et en réussissant à impliquer ces followers pour qu'ils diffusent leurs idées ? Aubry, Hollande, Montebourg et leurs équipes ont-ils su gagner la confiance de ceux qui lisent leurs tweets (messages de 140 caractères) ? Valls et Royal se sont-ils réellement engagés sur Twitter, ont-ils participé à des conversations avec ceux qui les lisent ou se sont-ils contentés d'émettre des idées sans s'intéresser à ce que les gens en disaient ?
Toutes ces questions, nous avons tenté d'y répondre, avec l'aide de l'agence Edelman, qui a mis à notre disposition la version pro de son outil TweetLevel. Que prépare la «droitosphère» pour 2012? Lors de l’affaire de la Porsche ou dans les premières heures de l’arrestation de DSK à New York, la même ritournelle a été chantonnée par de nombreuses personnes incrédules: tout cela ne serait qu’un complot de la droite. Tout cela ne serait que des informations grossies et abondamment relayées par la majorité sur Internet. Dans le viseur, plusieurs personnes, organisations ou sites: le nouveau pure player Atlantico, Arnaud Dassier, investisseur internet et ancien membre de l’UMP, les jeunes Populaires, ou encore le blogueur et consultant Emery Doligé. La «droitosphère» se mettrait ainsi en ordre de bataille pour 2012.
Sauf que ce que l’on pourrait fantasmer comme une armée bien organisée ressemble davantage, pour le moment, à un kaleidoscope d’individus très variés. Le terme d’abord: «droitosphère». «Droitosphère» vs «Gauchosphère» Immédiatement, le terme est repris par plusieurs blogs politiques. Des «militants hors cadre» Matthieu Creux est l’un des deux blogueurs du Mal Pensant.
CLASSEMENT DES POLITIQUES SUR TWITTER au 15 septembre 2010 - TOP - TWITTER sur LePost.fr. Twitter et la première question à l'administration Obama. On savait l'administration Obama sensible à la chose numérique. On en a aujourd'hui une nouvelle preuve: régulièrement, à l'avenir, la première question adressée au porte-parole de la Maison-Blanche, Robert Gibbs, sera puisée à même le réseau de microclavardage Twitter. Et c'est en ces lieux que la voix du président en a fait l'annonce hier, dans un message forcément contenu en moins de 140 caractères.
«Beaucoup de gens ayant un jour regardé le point de presse quotidien du porte-parole de la Maison-Blanche ont probablement souhaité poser une question à la Maison-Blanche, peut-on lire sur le blogue de la présidence américaine. Et bien voici votre chance! Aujourd'hui, nous lançons un nouveau type d'engagement numérique baptisé la Première Question qui va utiliser Twitter pour collecter les questions auxquelles le porte-parole va répondre.»
C'est un certain M. Twitter vient donc changer la donne démocratique en ouvrant la porte de cette salle, virtuellement, à de simples citoyens. Aux antipodes, Twitter accentue l'audience des politiques les moins influents. Les partis politiques intègrent la plateforme de micro-blogging dans leur stratégie de communication. Mais poster l'information ne suffit pas, encore faut-il être capable de dialoguer avec les internautes. Le réseau social Twitter permet d'engager facilement et directement un dialogue entre citoyens et politiciens. Telle est la principale conclusion d'une étude de l'ANU (The Australian National University) qui s'est intéressée aux flux Twitter de 152 hommes politiques locaux. "Les dialogues des hommes politiques y ont une durée de vie plus importante car leurs tweets sont plus susceptibles d'être retweetés", expliquent les spécialistes.
Cependant, Twitter n'est pas un outil de diffusion d'information pure. Pas un outil de diffusion d'information pure "Pour bénéficier de sa capacité de résonance il faut entrer en interaction directe avec les gens, en répondant à ce qu'ils disent", explique à L'Atelier, Nicolas Vanbremeersch fondateur de Spintank.