background preloader

Transition

Facebook Twitter

En Bretagne, l'autonomie énergétique en marche. Au centre de la Bretagne, la communauté de communes du Mené vise l’autonomie énergétique en 2025.

En Bretagne, l'autonomie énergétique en marche

Reportage, Saint-Gouëno (Côtes-d’Armor) Jacky Aignel regarde les grutiers hisser les pales en haut du mât : "Depuis le temps qu’on attendait... " L’éolienne se dresse enfin, mardi 19 mars, sous les yeux du maire de Saint-Gouëno : le résultat de longues années d’efforts pour cette petite commune des Côtes-d’Armor. L’Enercon E53, d’une puissance de 850 kilowatts, première d’une série de sept, n’est pas une éolienne comme les autres : elle résulte d’un savant montage financier visant à associer les habitants à l’investissement, afin que les retombées économiques soient bien locales. Dès 2008, la société d’investissement coopératif Cigale a été créée. Marc Théry dans l’huilerie d’agrocarburants de Saint-Gouëno.

Bernard Chapin, maire adjoint de Gouray et agriculteur, dans la chaufferie à bois du village. "Nous sommes dans l’un des cantons les plus pauvres de Bretagne, explique Jacky Aignel. Cités en transition. Cités en transition. La résilience, un concept-clé des initatives de transition, par Pablo Servigne. Avec cet article consacré à la résilience, Quartiers en Transition poursuit la publication d’une série d’études réalisée par l’association belge Barricade, qui se veut un lieu d’émancipation collective et de création d’alternatives.

La résilience, un concept-clé des initatives de transition, par Pablo Servigne

Pablo Servigne revient ici, comme le dit très bien le titre de l’étude, sur un mot clé de la transition, la résilience qui est une notion utilisée à partir des années 70 en écologie. Elle désigne rappelle l’auteur "la capacité d’un écosystème à se régénérer après un choc, par exemple une forêt après un incendie, une communauté d’oiseaux après une saison de chasse, ou un écosystème marin après une marée noire…".

Cette notion de régénération est au cœur de la transition dont le double principe fondateur est d’une part d’imaginer la ville de l’après-pétrole (de l’après énergies fossiles serait sans doute plus exact) et d’autre part, de permettre à cette même ville d’être plus robuste pour résister aux crises environnementales à venir. Transition écologique : quand la France rurale revendique l'indépendance énergétique - Économie locale. Comment Rifkin est trop fan de l’économie collaborative. Le dernier ouvrage du célèbre économiste m’a rendue fort enthousiaste !

Comment Rifkin est trop fan de l’économie collaborative

Parmi les raisons de cet enthousiasme : la façon dont il prend en compte l’économie collaborative. Explications. Je ne vais pas ici vous résumer La Troisième Révolution Industrielle, dernier opus de Jeremy Rifkin. J’ai eu l’occasion de le faire plus en détail sur EcoloInfo.com et j’avais envie ici de me concentrer sur la manière dont le renommé prospectiviste – qui n’a rien d’un gentil utopiste, intègre la logique collaborative dans sa vision de l’économie de demain. Repenser la propriété Rifkin anticipe depuis longtemps le passage d’une économie de la propriété à un âge de l’accès. Le mécanisme de marché est devenu « la main invisible » qui régule l’offre et la demande de propriété privées, et la recherche de l’intérêt personnel garantit une amélioration régulière du bien-être général et fait avancer l’humanité sur la route vers un progrès illimité… Mais le paradigme est sur le point de changer, affirme Rifkin :

Rifkin : nous avons à nouveau un futur. Le prospectiviste Jeremy Rifkin (Wikipédia, @jeremyrifkin), directeur de la Fondation des tendances économiques est un penseur important de notre modernité.

Rifkin : nous avons à nouveau un futur

Nombre de ses livres se sont révélés prophétiques comme La fin du travail (1996) ou L’âge de l’accès (2000). Son dernier livre, la Troisième révolution industrielle (voir également le site dédié), est certainement l’un de ses plus ambitieux, car il nous livre – rien de moins – qu’un futur de rechange par rapport à celui qu’on abandonne. La seconde révolution industrielle (1880-2006) n’est plus notre futur Rifkin dresse un double constat. D’une part, celui de la fin de la seconde révolution industrielle, fondée sur le pétrole et les énergies fossiles.

L’autre constat repose bien sûr sur les conséquences dramatiques qu’a engendrées cette seconde révolution industrielle sur la santé de notre biosphère. Rifkin tient un propos véhément. Image : Coucher de soleil sur un champ pétrolier, photographié par Fábio Pinheiro. Villes en transition.