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Les SCOP

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Travailler autrement grâce aux coopératives, une innovation sociale soutenue par la gauche et ignorée par la droite - Basta ! Les coopératives de salariés étaient à l’honneur de la précédente campagne présidentielle.

Travailler autrement grâce aux coopératives, une innovation sociale soutenue par la gauche et ignorée par la droite - Basta !

Elles incarnaient un rempart face à la rapacité des marchés financiers : partage plus équitable des bénéfices, gouvernance participative, écarts de salaires limités, meilleure résistance que les entreprises classiques… Cinq ans plus tard, les coopératives sont plus nombreuses et embauchent proportionnellement davantage que leurs homologues capitalistes. Mais elles ont quasiment disparu du débat politique. Seuls les programmes de Benoît Hamon, auteur d’une loi sur l’économie sociale et solidaire, et de Jean-Luc Mélenchon, encouragent clairement ce modèle encore marginal. Revue de ce que proposent – ou pas – les candidats en la matière, qui sont invités ce 6 avril à s’exprimer devant le secteur de l’économie sociale et solidaire. Un engouement pour les coopératives en 2012.

Une tasse de « 1 336 » ? Le thé des ex-Fralib arrive dans les rayons de la grande distribution. La mise en rayon des premières boîtes de « 1 336 », ou le « nombre de jours de lutte » avec Unilever, est l’aboutissement d’un conflit social qui a opposé les salariés de sa filiale Fralib au géant anglo-néerlandais.

Une tasse de « 1 336 » ? Le thé des ex-Fralib arrive dans les rayons de la grande distribution

Colombes : des employés sauvent leur entreprise de la liquidation judiciaire. La société Reprotechnique, située à Colombes dans les Hauts-de-Seine, spécialisée en reprographie a été sauvée de justesse par ses employés en juillet dernier.

Colombes : des employés sauvent leur entreprise de la liquidation judiciaire

Une cinquantaine de salariés ont pris le risque d'investir leur argent personnel dans leur entreprise menacée de fermeture, et devenue désormais une société coopérative et participative (Scop), et ont ainsi sauvé leur emploi. Ils ont apporté au total 300 000 €, à raison d'une participation d'un minimum de 500 € chacun. Une belle aventure, qui a permis à Reprotechnique, créée en 1963, de continuer à vivre malgré son placement judiciaire. C'est au tribunal que certains salariés ont eu l'idée de se renseigner sur les Scop. L'un d'eux a appelé l'union régionale des Scop et le sauvetage était en route. Cas d'école : deux exemples de reprise réussie - Les Echos. Qu'est-ce qu'une Scop ? Les Scop, Sociétés coopératives, désignent les entreprises à statut Scop (Société coopérative et participative) et à statut Scic (Société coopérative d’intérêt collectif).

Qu'est-ce qu'une Scop ?

Commodo, un exemple de reprise d'entreprise en scop. CBP avait déposé le bilan suite à la maladie puis au décès de son dirigeant.

Commodo, un exemple de reprise d'entreprise en scop

Les associés restant ont recherché une solution pour que l’entreprise continue à vivre. Etudiant diverses possibilités, ils ont opté pour le statut scop. Le 2 février 2005, CBP est devenue COMMODO. Elle repart avec 16 des 19 salariés et une perspective de chiffre d’affaires de 1,8 M€ sur son activité d’agencement bois. L'histoire de l'entreprise devenue coopérative. Il était une fois… une entreprise qui s’apprêtait à mettre la clef sous la porte lorsque, un beau jour, ses salariés décidèrent de la reprendre.

L'histoire de l'entreprise devenue coopérative

Cette histoire, c’est celle de Reprotechnique à Colombes (92), spécialiste de l’impression numérique. Depuis juillet dernier, elle a rejoint les rangs des quelque 300 sociétés coopératives (Scop) en Île-de-France. Mais, avant d’en arriver là, il aura fallu passer par des hauts et des bas. « On a connu nos premières difficultés suite à la crise de 2009, raconte Olivier Crus, devenu dirigeant de la structure.

Cela a débouché sur une importante restructuration qui nous a permis de régler certains problèmes mais pas de rembourser nos dettes. » Très vite, le besoin de liquidités devient crucial. Un actionnariat 100% salarié Reste à récolter des fonds, tout en veillant à rassurer les clients parmi lesquels quelques grands noms comme Bouygues, Dassault ou Novartis. « Nous avions la nécessité de trouver 800.000 euros. Des exemples partout en France. Les Scop ont le vent en poupe.

Pourquoi ne pas entreprendre en SCOP ?Redressement et Liquidation des petites entreprises. Les SCOP (sociétés coopératives et participatives) ont depuis le début de la crise le vent en poupe dans les médias : le Figaro, les Echos, l’Humanité … Bref elles transcendent les différences politiciennes et s’affichent comme une solution à ne pas négliger pour pérenniser l’activité économique en France.

Pourquoi ne pas entreprendre en SCOP ?Redressement et Liquidation des petites entreprises

40 ans après "Lip", le modèle coopératif reste une alternative aux restructurations. Le 18 juin 1973, les ouvriers de Lip relançaient pour leur propre compte la production de montres à Besançon.

40 ans après "Lip", le modèle coopératif reste une alternative aux restructurations

Cette aventure reste, 40 ans plus tard, une référence en matière d'action collective. "C'est possible, on fabrique, on vend, on se paie ! " Le 18 juin 1973, les ouvriers de Lip, la célèbre firme horlogère implantée à Besançon (Doubs), inscrivent ce slogan à l'entrée de l'usine. C'est le top départ de la relance de la production de montres pour leur propre compte et leur vente sauvage, décidée par l'assemblée générale du personnel. Sans patron, le PDG Jacques Saint-Esprit ayant démissionné deux mois plus tôt, les salariés et l'intersyndicale CGT-CFDT n'avaient trouvé que cette solution pour maintenir l'emploi face à un dépôt de bilan imminent et au projet de démantèlement du site avec licenciements à la clé. Histoire. Les coopératives ouvrières et les Scop du 10 avril 2014 - France Inter. Le mouvement coopératif a été assez fort en France, dès les années 1840, pour s'inscrire dans les replis de la loi.

Les coopératives ouvrières et les Scop du 10 avril 2014 - France Inter

En 1947 puis en 1978, deux textes lui sont spécifiquement dédiés, le second définit précisément les sociétés coopératives ouvrières de production. Aujourd'hui les scop semblent avoir le vent en poupe. On va répétant qu'elles dessinent une issue pour de nombreuses entreprises en liquidation. Ce qui est sûr, c'est que si elles réunissaient autant de parts dans la consommation réelle qu'elles obtiennent d'interventions dans les medias, leur avenir serait radieux.

Benoît Hamon promettait pour le quinquennat un "choc coopératif"; cependant, aujourd'hui, l'Economie Sociale et Solidaire dont il était ministre délégué n'est plus qu'un attribut du secrétariat d'Etat au Commerce, à l'Artisanat et à la Consommation. Dans le secteur, les scop - au total 44 000 salariés- ne sont qu'une marge : l'histoire peut-elle s'écrire aussi depuis la marge ? Chiffres clés 2015.

> Les Scop et Scic toujours plus nombreuses Sur l’année 2015, les Scop et les Scic affichent une fois de plus une belle progression en termes de créations d’entreprises avec 319 nouvelles coopératives.

Chiffres clés 2015

Désormais, les Sociétés coopératives et participatives totalisent 2 855 entreprises, en progression de 6 % en un an, elles emploient près de 51 500 salariés (+2 %) et génèrent 4,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires (+3 %). Avec une progression de 6 % en 2015, le rythme des créations de Scop et de Scic est relativement plus soutenu que celui des sociétés françaises qui a été de 4 % dans la même période*. Bilan 2015 *Source : Insee Première N° 1583 - janvier 2016 ; s’agissant des entités dotées d'une personnalité morale pour les activités marchandes non agricoles, hors micro entrepreneur et entreprise individuelle > Un développement selon différents types de création > Des coopératives dans tous les secteurs d'activités > Des entreprises pérennes Sources et méthodologie.