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Princess Hijab

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Rnered – Princess Hijab, Paris's elusive graffiti artist. Just after dawn at Havre- Caumartin metro station, Paris's first commuters are stepping on and off half-empty trains.

rnered – Princess Hijab, Paris's elusive graffiti artist

Then, at the end of the platform, a figure in black appears, head bowed and feet tapping with nerves. Princess Hijab is Paris's most elusive street artist. Striking at night with dripping black paint she slaps black Muslim veils on the half-naked airbrushed women – and men – of the metro's fashion adverts. She calls it "hijabisation". Her guerrilla niqab art has been exhibited from New York to Vienna, sparking debates about feminism and fundamentalism – yet her identity remains a mystery. In secular republican France, there can hardly be a more potent visual gag than scrawling graffitied veils on fashion ads. Already this has prompted extreme reactions. But Princess Hijab got there first, and her simple, almost childlike acts of sabotage with a black marker pen still manage to be the most unsettling, with the widest audience abroad.

Why does she do it? Princess Hijab. Princess Hijab's "veiling art" Princess Hijab, voilons voir… Lundi 22 novembre, 22 heures.

Princess Hijab, voilons voir…

Ce soir, c’est le cul sur les marches du métro qu’on va faire le métier. A la station Abbesses, Paris XVIIIe. Le client ne s’annonce pas facile, nous a passée au tamis dès la prise de contact : «Comment avez-vous entendu parler de moi ? Comment comptez-vous procéder ? Vous vous y connaissez en street art ? Vingt-deux heures, donc, à Abbesses, RAS. Princess Hijab : c’est un des buzz du moment, international qui plus est. Encre ou cirage Mais le mystère, en soi, n’est pas la clé de l’effervescence.

Les supputations vont bon train. Mais on voit d’ici les boucliers se lever : insoutenable légèreté de l’être, opportunisme médiatique, à couvert qui plus est. Princess Hijab ne dévoilera pas sa véritable identité. Ce qui semble avéré : 22 ans, une vie «100% parisienne», dès la naissance. Avant Princess Hijab, notre créature a travaillé sur ce qu’elle appelle «le recouvrement». Profil Facebook supprimé La peur, «je préfère ne pas y penser», élude Princess Hijab (1). Voile et Street art - Reportages. Il est courant dans ce que l'on nomme "le mouvement street art", de transmettre des messages à travers ses œuvres.

Voile et Street art - Reportages

C'est l'un des différents pouvoirs inhérent à l'art. Mais dans le cas du street art, les messages ont nécessairement plus d'impact du fait de leur placement dans la rue. Ainsi la campagne contre les grandes marques menée par le street artiste Zevs a animé l'opinion et les médias, les œuvres de Banksy plaisent car elles transmettent généralement une idée intelligible, drôle ou parfois dérangeante.

On se souvient par exemple de la façon dont il avait peint le mur qui sépare les peuples palestiniens et israéliens. Autre exemple bien connu, les grandes affiches de Shepard Fairey alias Obey qui détourne l'imagerie de la propagande politique... parfois à des fins politiques.Le but premier de l'art est de créer du beau et pas forcément de transmettre un message stupide ou intelligent. L’énigme Princess Hijab. En pleine controverse sur l’identité nationale et l’interdiction de la burqa, les interventions de la graffeuse française Princess Hijab sur les affiches de mode du métro parisien ont désormais un écho mondial.

L’énigme Princess Hijab

Mais qui est-elle ? Ou qui est-il (et qu’est-ce que ça change) ? , s'interroge une journaliste britannique qui a rencontré l'artiste. Princess Hijab est l’artiste la plus insaisissable de Paris. Frappant au cœur de la nuit à coups de peinture noire dégoulinante, elle masque de voiles musulmans noirs les corps à demi nus de femmes (et d’hommes) au brushing parfait étalés sur les affiches du métro. C’est ce qu’elle appelle l’“hidjabisation”. Avec l’interdiction de la burqa par le gouvernement Sarkozy, approuvée en octobre, dès 2011, une femme ne pourra plus porter en public un voile lui masquant intégralement le visage – pas seulement dans les services publics ou les transports en commun, mais aussi dans la rue, au supermarché et dans les entreprises privées. Des pubs hijabisées.