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François Guizot : 1787-1874

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5 Loi Guizot. Un ministre en retraite en pays d'Auge, François Guizot - Histoire de la Normandie. Le plus célèbre des ministres du roi Louis-Philippe est un Normand d’adoption. Il vécut près de quarante ans au Val-Richer, une ancienne abbaye située au cœur du pays d’Auge. François Guizot photographié par Félix Nadar (vers 1865) La rencontre entre la Normandie et François Guizot (1797-1874) est le fruit du hasard. Il est né à Nîmes, a vécu son adolescence à Genève et poursuit une carrière de professeur d’histoire à la Sorbonne. La carrière politique de Guizot reste attachée à Louis-Philippe Ier dont il est successivement le ministre de l’Intérieur, le ministre de l’Instruction publique, l’ambassadeur à Londres, le ministre des Affaires Étrangères avant d’accéder à la plus haute fonction en 1847 : président du Conseil (l’équivalent de premier ministre).

En 1836, le Parisien François Guizot se décide à s’implanter dans la région qui l’a élu. Le château du Val-Richer, dernière demeure de François Guizot François Guizot meurt dans son domaine normand à l’âge de 86 ans. Pour approfondir. Loi sur l'instruction primaire - Loi Guizot du 28 juin 1833. Louis-Philippe, Roi des français, À tous présents et à venir, Salut. Nous avons proposé, les Chambres ont adopté, Nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit : Titre I. De l'instruction primaire et de son objet Art. 1. - L'instruction primaire est élémentaire ou supérieure. L'instruction primaire élémentaire comprend nécessairement l'instruction morale et religieuse, la lecture, l'écriture, les éléments de la langue française et du calcul, le système légal des poids et mesures.

L'instruction primaire supérieure comprend nécessairement, en outre, les éléments de la géométrie et ses applications usuelles, spécialement le dessin linéaire et l'arpentage, des notions des sciences physiques et de l'histoire naturelle applicables aux usages de la vie, le chant, les éléments de l'histoire et de la géographie, et surtout de l'histoire et de la géographie de la France. Art. 3. - L'instruction primaire est privée ou publique. Titre II. Art. 5. - Sont incapables de tenir école : Titre III. Titre IV. Barthe. Guizot : un sentimental ! | lhistoire.fr. François Guizot (29 décembre 1830) - Histoire - Grands moments d'éloquence. François Guizot : « L'esprit d'insurrection est un esprit radicalement contraire à la liberté » (29 décembre 1830) Quand la Charte parut en 1814, que fit le pouvoir qui en semblait l'auteur (car il avait fallu 25 ans de lutte et de victoire pour la réclamer) ?

Le pouvoir qui en semblait l'auteur eut soin de déposer dans le préambule le mot octroyé et dans le texte, l'article 14, qui lui donnait le pouvoir de faire des ordonnances pour la sûreté de l'État, c'est-à-dire qu'il s'attribuait avant la Charte et se réservait après la Charte un pouvoir antérieur, supérieur, extérieur à la Charte, c'est-à-dire le pouvoir constituant, souverain, absolu. C'est contre ce pouvoir extra-constitutionnel, qu'au mois de mars dernier, la Chambre a rédigé son adresse à la couronne ; c'est contre ce pouvoir qu'au mois de juillet la France a fait sa révolution.

Au mois de juillet la France a voulu, a cru abolir tout pouvoir extra-constitutionnel, tout pouvoir extra-légal. Eh bien ! Eh ! Guizot. François Guizot est né à Nîmes, le 4 octobre 1787 ; il est mort au Val-Richer, le 12 septembre 1874. « Il appartenait, dit sa fille, Mme Conrad de Witt, à une famille depuis longtemps protestante et qui, dans les temps de persécution, avait donné des pasteurs au culte du désert. » Son père, avocat distingué, se montra partisan de la Révolution quand elle donna le signal des franchises ; il se prononça contre elle, quand elle devint la Terreur, et, le 8 avril 1794, il portait sa tête sur l'échafaud. En 1799, le jeune Guizot fut conduit à Genève par sa mère. De très bonne heure, il se familiarisa avec les langues allemande, anglaise et italienne, en même temps qu'il poursuivait l'étude des littératures classiques et des sciences exactes.

Mais, comme il était exigeant envers lui-même, il reprit plus tard le latin et le grec, quand il vint suivre à Paris les cours de l'Ecole de droit (1805). Evidemment, on éprouva d'abord de part et d'autre quelque surprise, mais elle ne dura qu'un moment. Qui était François Guizot. Par Fabrice Copeau. Grandes étapes de la biographie de François Guizot Issu d’une famille huguenote dont le père est guillotiné en 1794 sous la Terreur, François Guizot part alors en exil avec sa mère – femme de principes, libérale, et influencée par Jean-Jacques Rousseau – pour Genève, où il reçoit une bonne éducation. Venu à Paris pour étudier le droit en 1805, à 18 ans, il se fait remarquer par ses qualités d’écriture, est félicité par Chateaubriand. Il se marie en 1812 avec un écrivain, Pauline de Meulan, bien plus âgée que lui. Celle-ci meurt en 1827.

Il en garde un fils, appelé également François, qui mourut jeune, au grand désespoir de son paternel, qui plaçait en lui tous ses espoirs. Parcours politique de François Guizot L’objectif du cabinet d’octobre 1832 (dirigé par Soult, extrêmement proche de Guizot) était d’organiser un parti conservateur et de mettre en œuvre une politique de résistance au parti républicain, qui menaçait l’existence de la monarchie . François Guizot (1787-1874) Jeunesse (1787-1814) Nîmes et Genève (1787-1805) Guizot est né à Nîmes, le 4 octobre 1787, un mois avant la proclamation de l’édit de tolérance à l’égard des protestants. Il était le fils d’un avocat, André Guizot, et le petit-fils de Jean Guizot, pasteur au Désert, terme exprimant la clandestinité dans laquelle vivaient les Protestants depuis la Révocation de l’édit de Nantes.

La famille Guizot accueille avec enthousiasme la Révolution en 1789. Débuts littéraires et universitaires (1805-1814) En 1805, à dix-huit ans, Guizot s’installe seul à Paris, avec très peu de moyens financiers, pour faire ses études de droit. En 1812, Guizot épouse Pauline de Meulan, de quatorze ans son aînée, aristocrate libérale de l’Ancien Régime. À la fin de la même année, grâce à sa réputation croissante, Guizot est nommé professeur titulaire de la chaire d’histoire moderne à la Faculté des lettres de Paris. La Restauration (1814-1830) Premières expériences politiques (1814-1820) Un grand intellectuel (1820-1830) François Guizot — Wikiberal. François Guizot est un homme politique et historien français né à Nîmes le 4 octobre 1787 et mort à Saint-Ouen-le-Pin, Calvados, le 12 septembre 1874. Comme l'a fort bien écrit Laurent Theis, à propos de ce pair intellectuel de Tocqueville, de ce compagnon politique de Thiers : « aucun professeur, chez nous, n'exerça un tel rayonnement, aucun homme de gouvernement ne demeura si longtemps aux affaires. » Il a été la figure dominante de l'orléanisme au XIXe siècle.

Les premières années Sa famille paternelle et maternelle appartient à la bourgeoisie cévenole aisée. Le calvinisme tient une place importante : son grand-père et un grand-oncle ont été pasteurs au Désert, cette clandestinité à laquelle sont contraints les protestants français jusqu'en novembre 1787 peu après sa naissance. Son père, André Guizot, avocat prometteur, se range du côté des Girondins pendant la Révolution française et finit sur l'échafaud le 8 avril 1794. Entrée dans l'arène politique sous la Restauration Citations.

François GUIZOT. 1809 Dictionnaire des synonymes de la langue française 1810 De l’état des beaux-arts en France 1811 Annales de l’éducation, 6 vol. 1813 Vie des poètes français du siècle de Louis XIV 1814 Quelques idées sur la liberté de la presse 1816 Du gouvernement représentatif de l’état actuel de la France 1817 Essai sur l’état actuel de l’instruction publique en France 1820 Du gouvernement de la France depuis la Restauration. 1821 Des moyens de gouvernement et d’opposition dans l’état actuel de la France. 1822 De la peine de mort en matière politique 1823 Essai sur l’histoire de France du Ve au Xe siècle 1827 Histoire de Charles Ier, 2 vol. 1828 Histoire générale de la civilisation en Europe 1830 Histoire de la civilisation en France, 4 vol. 1831 Le presbytère au bord de la mer 1832 Rome et ses papes 1833 Le ministère de la réforme et le parlement réformé 1836 Essais sur l’histoire de France 1837 Monk, étude historique 1838 De la religion dans les sociétés modernes 1839 Vie, correspondance et écrits de Washington.

François Guizot (1787 - 1874) - Le conservateur «éclairé» - Herodote.net. François Guizot est le principal ministre de Louis-Philippe 1er, le «roi bourgeois» par excellence. Il exprime mieux qu'aucun autre le réformisme tranquille de ce règne et une certaine forme de « conservatisme éclairé » qui se retrouve dans la formule célèbre : « Enrichissez-vous par le travail, par l'épargne et la probité ». Pour ces raisons, il devra supporter toute l'impopularité du régime finissant et son image en sera durablement ternie...

Bourgeois libéral et réformateur Élève brillant issu d'une famille protestante des Cévennes, le jeune Guizot se fait très tôt reconnaître comme un universitaire et un historien de talent. Partisan d'une monarchie constitutionnelle, il fréquente les premiers cabinets ministériels de Louis XVIII et devient le maître à penser des modérés. Après la révolution des Trois Glorieuses de 1830, il entre dans les gouvernements successifs du roi Louis-Philippe 1er. Ministre impopulaire. François Guizot. Homme d'État et historien français (Nîmes 1787-Val-Richer, Calvados, 1874). 1. Le conservateur libéral De confession protestante, il obtient la chaire d'histoire moderne à la Sorbonne (1812) grâce à la protection de Fontanes, grand maître de l'Université. Royaliste convaincu, il devient, avec l'appui de Royer-Collard, secrétaire général du ministre de l'Intérieur (1814), l'abbé de Montesquiou.

Durant les Cent-Jours il suit Louis XVIII à Gand, ce qui lui assure peu après le poste de secrétaire général au ministère de la Justice (1816-1820). Il retrouve l'Université, écrit des brochures hostiles au gouvernement et entame la publication de ses ouvrages historiques (Histoire de la révolution d'Angleterre, 1826-1827 ; Histoire de la civilisation en Europe, 1828 ; Histoire de la civilisation en France, 1830). 2.

Sous le règne de Louis-Philippe, il se rallie au camp des conservateurs et appuie la politique de répression contre les républicains. 3. Guizot.