background preloader

Précarité

Facebook Twitter

Les esclaves des temps modernes. Vivre sans argent, l'incroyable pari d'Heidemarie Schwermer. L'immobilier entrave la mobilité professionnelle. Une étude du Crédoc révèle que 70% des Français refuseraient une opportunité professionnelle si elle les obligeait à augmenter leur dépense de logement.

L'immobilier entrave la mobilité professionnelle

Le coût du logement est un critère déterminant pour les Français au moment d'accepter un emploi. Une étude du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc) révèle que l'immobilier pèse si lourd dans le budget des ménage que «70% des actifs déclarent qu'ils refuseraient un emploi meilleur que celui qu'ils occupent actuellement si cela devait occasionner un déménagement conduisant à une hausse de leurs dépenses de logement (frais d'agence et de mutation, nouveau logement trop cher, etc.)».

Plus de la moitié (56%) des 2006 personnes interrogées à la demande du Medef -qui compte dans ses rangs des entreprises peinant à recruter - déclarent ainsi que ne pas être obligées de déménager est un critère «très important» dans le choix d'un nouvel emploi. A l'origine de ce choix: deux réalités, intimement liées. Se loger à Paris, chronique banale d'une quête impossible. Un étudiant sur trois n'a pas assez d'argent pour se soigner - France - Toute l'actualité en France. Home_theme © © France Info - Radio France C'est le premier constat que dresse la mutuelle étudiante LMDE (ex-MNEF), dans sa troisième enquête nationale sur la santé des étudiants : les études ne sont plus cette “meilleure période de la vie ” suspendue dans l'insouciance, entre les angoisses de l'adolescence et les rigueurs de la vie professionnelle.

Un étudiant sur trois n'a pas assez d'argent pour se soigner - France - Toute l'actualité en France

Les chiffres le montrent de façon implacable : les conditions de vie des étudiants en France se dégradent. Et leur attitude par rapport à la santé agit comme un révélateur. A ce moment de la vie où elle n'est pas, dans la plupart des cas, au rang des priorités, elle se retrouve de plus en sacrifiée. Lettre ouverte d'une crevure néolibérale aux jeunes chômeurs. Cruella, personnage des « 101 Dalmatiens » de Disney.

Lettre ouverte d'une crevure néolibérale aux jeunes chômeurs

Depuis le temps que je traîne sur la Rue, que je lis parfois pour me cultiver, parfois pour me faire du mal, ça me démangeait de poster un article (ou en tout cas d’essayer). Le téléphone a sonné, et je me suis décidée. C’est un jeune. Un jeune sans emploi. Giuseppe a une petite vingtaine. Il m’avait écrit voici un mois, j’avais ouvert puis zappé son mail : pas assez de trésorerie pour prendre une bouche de plus à nourrir, et un CV oubliable, dont je n’aimais pas le bleu en entête. . « Je me le fais, il finira sa journée un peu moins naïf » Au bout de trois semaines, il appelle. . « Pour une fois, celui-là n’appellera pas pour rien, je me le fais et il finira sa journée un peu moins naïf. » Giuseppe est crispé, déçu.

Il préfère sortir la vaseline et signer un contrat pro bidon Je lui demande s’il a un statut. Mais Giuseppe est persuadé que « ça pourrait aider ». Eh bien, au moins ça. Donc à première vue, jeune, tu es inutile. Une précaire prétentieuse répond à la "crevure néolibérale" Le texte publié Rue89 et intitulé « Lettre ouverte d’une crevure néolibérale aux jeunes chômeurs » se voulait sans doute cinglant, mais ce n’est que le coup de gueule d’une trentenaire qui doit bien s’ennuyer.

Une précaire prétentieuse répond à la "crevure néolibérale"

Notre super méchante anonyme n’a pas tort : les jeunes d’aujourd’hui, c’est un peu comme les enfants de la chanson de Didier Super : ils sont prétentieux, ils se rêvent tous cosmonautes ou cascadeurs. On sent, à lire son texte, le vocabulaire « consulting » de celle qui bosse avec des gens « timesheetés » (chemises bleues-trois téléphones portables- beuglant « propal », « asap » et « monitoring » dans l’open space, tout en tweetant qu’ils sont charrette sur leur BBM). Au boulot depuis deux mois, ma vie sociale ne se réveille pas. « La solitude au travail vaut celle au chômage. » Réponse d'un riverain, qui a retrouvé du travail, à une autre sans emploi. Chère Novalie, tu as écrit » Chômeuse depuis six mois, ma vie sociale s'éteint ».

Comme toi, j'ai vécu six mois au chômage . Je me suis senti seul et désespéré, honteux de confondre les lundis avec les dimanches, gêné de dépenser mon allocation de retour à l'emploi en Mojitos en début de mois et en bière en fin de mois, pour oublier les longues journées passées à envoyer des CV comme un naufragé balance des bouteilles à la mer. A quand les tarifs sociaux pour l'Internet haut débit ? Les conditions de mise en place des tarifs sociaux pour l'accès à Internet restent obscures pour les associations de consommateurs et les fournisseurs d'accès à Internet.

Exigées par le Premier ministre il y a un an et demi, programmées pour septembre 2010 , les offres sociales « triple play » promises n'ont toujours pas vu le jour. Le débat a été relancé grâce à la députée UMP Muriel Marland-Militello . Le 23 mars, elle a posé la question fatidique à Eric Besson : « [J'aimerais] savoir ce que le gouvernement compte faire pour instaurer au plus vite un tarif social de l'Internet et ainsi agir contre la fracture sociale numérique. »