background preloader

Loisirs

Facebook Twitter

Ecouter

Lire. Ecrire. Voir. Faire du sport. Apprendre. Jouer. S'apaiser, soi, ses proches, ses élèves en ces temps de confinement. Confinement : la Ligue de protection des oiseaux vous lance un défi. Pour ceux qui tournent comme les lions en cage, et pour tous les autres, pourquoi ne pas observer les oiseaux ?

Confinement : la Ligue de protection des oiseaux vous lance un défi

La LPO lance un nouveau programme de comptage des espèces "spécial confinement". Il suffit d’observer depuis son jardin, son balcon ou même de sa fenêtre. Avec le confinement, un silence inhabituel s’est installé dans certains quartiers en ville, l’occasion de tendre l’oreille pour entendre le chant des oiseaux.

C’est le moment ou jamais d’apprendre à faire la différence entre le gazouillis du rouge-gorge, de la mésange charbonnière, ou du merle. D’autant qu’en cette période où la nidification commence, les oiseaux chantent à tue-tête. "Dans cette période de crise grave, justement il faut qu’on trouve des réconforts, du plaisir" estime Yves Vérilhac directeur général de la Ligue de protection des oiseaux, "et peut-être faut-il en profiter pour faire ce qu’on ne fait pas en temps normal, c’est-à-dire à s’intéresser à ce qui nous entoure".

Six pistes pour apprendre à observer les oiseaux. Moins de bruit, de pollution aussi, des rues désertes : depuis le confinement, les canards des bords de Seine se dandinent sur les trottoirs parisiens, les méduses flânent dans les canaux vénitiens, tandis que rorquals et dauphins s’aventurent dans les ports méditerranéens.

Six pistes pour apprendre à observer les oiseaux

Les oiseaux et leurs chants n’ont jamais été aussi perceptibles dans les villes en sommeil, et l’oreille du confiné, nez à la fenêtre, un pied au jardin ou sur le balcon, aussi attentive à leurs allées et venues mélodieuses. Mais que savons-nous de ces emplumés, dont on compte plus de 570 espèces en France ? Au choix, ou complémentaires, six pistes pour parfaire ses connaissances aviaires. Le site de la LPO : une expérience de science participative « Confinés mais aux aguets ». Que l’on dispose d’un jardin privé, d’une cour intérieure ou d’un balcon (exit les rebords de fenêtre), dix minutes suffisent pour procéder à ce recensement. Rendez-vous sur le site Oiseauxdesjardins.fr Une chaîne YouTube : à voir et à chanter. Net libre > Espace numérique > Médiagers. Haute-Garonne.

La BnF vous donne accès à des millions de ressources en ligne. Cinq applis pour méditer en pleine conscience. « Aujourd’hui plus que jamais, nous vivons déconnectés de nos sens, obsédés par l’urgence, ballottés par la météo de nos états d’âme.

Cinq applis pour méditer en pleine conscience

Jour après jour, en éveillant nos sens avec la méditation, nous pouvons façonner notre esprit et remplacer l’agitation par le calme, la haine par la bienveillance, le mal-être par le bien-être », écrit Jon Kabat-Zinn dans L’Eveil des sens (Les Arènes, 2009). Ce biologiste et professeur émérite de médecine a mis au point, dans les années 1970 aux Etats-Unis, un programme éducatif et préventif de réduction du stress basé sur la pleine conscience (ou MBSR, pour Mindfulness-Based Stress Reduction), adaptation laïque de la méditation de tradition bouddhiste qui a essaimé depuis.

Avec le confinement, la pratique de la méditation peut contribuer à balayer les idées sombres et estomper l’anxiété. Pour mieux vivre cette période tumultueuse, et prendre soin de soi, suivez la voix pour trouver la voie de l’apaisement à l’aide de cinq applications au choix. « Lundimanche », « apérue », « coronabdos »… les nouveaux mots du confinement. Le calendrier, l’horloge semblent ne plus avoir aucun sens, tandis que celui des mots fait clic-clac, se décalant au fur et à mesure que notre vie s’enconfine.

« Lundimanche », « apérue », « coronabdos »… les nouveaux mots du confinement

Lundi 27 avril, les lecteurs du Monde ont listé, sur le direct « Nos vies confinées », les nouveaux mots décrivant leur quotidien. Mis bout à bout, ils décrivent l’indolence, l’anxiété mais aussi les moments de décompression pendant cette période hors norme. La semaine ne comporte plus qu’un seul et même jour qui se répète en boucle, lundimanche.