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« Trois propositions pour sauver l’éducation nationale » Par Fanny Arama et Raphaël Ehrsam Colonne vertébrale du service public français et de l’idéal républicain depuis plus d’un siècle, le système éducatif français est à bout de souffle : les performances de la France dans les études internationales s’érodent, le corps enseignant est épuisé par la détérioration du niveau des classes et des conditions d’enseignement, les parents d’élèves ont perdu confiance dans l’éducation nationale et cherchent des substituts dans le secteur privé.

Les tragiques évènements du 13 novembre dévoilent également le recul, dans certaines couches sociales, de l’adhésion aux valeurs républicaines et de certains savoirs élémentaires. Des inflexions radicales, allant bien au-delà d’une énième réforme des programmes ou du temps scolaire, sont désormais incontournables pour sauver l’éducation nationale. Nos propositions sont issues d’une série d’entretiens menés auprès d’un groupe d’enseignants en collège et lycée, dans la région parisienne et en province. La démocratie représentative est-elle réellement démocratique. Origine de la démocratie représentative Hélène Landemore : Bernard Manin et Nadia Urbinati, vous avez tous deux écrit des livres aux titres proches, respectivement Les principes du gouvernement représentatif (Calmann-Lévy, 1995) et Representative Democracy : Principles And Genealogy (University of Chicago Press, 2006).

Mais la représentation n’est pas forcément démocratique et la démocratie n’est pas forcément représentative. Comment ces deux concepts se sont-ils rencontrés d’un point de vue historique ? Et quand le concept de démocratie représentative apparaît-il pour la première fois ? N. Urbinati : Selon Gordon Wood, l’expression a été utilisée pour la première fois par Alexandre Hamilton en 1777 dans une lettre à Gouverneur Morris. H. B. H. B. N. Ces deux éléments combinés nous amènent à dire que le gouvernement représentatif est le gouvernement des Modernes. H. N. B. N. H. N. B. N. Principes de la démocratie représentative H. B. N. B. La démocratie représentative est-elle élitiste ? Penser la démocratie : une introduction aux controverses contemporaines | Sciences Po, Portail de la Scolarité.

Type d'enseignement : Enseignement électif Semestre : Automne 2015-2016 Nombre d'heures : 24 Langue d'enseignement : français Voir les plans de cours et bibliographies Pré-requis S'agissant d'un cours de théorie politique, une bonne maîtrise de la langue française est indispensable. Descriptif du cours Cet enseignement constitue une introduction générale aux principales théories contemporaines de la démocratie, croisant approches philosophiques normatives et études sociologiques descriptives. Enseignants VITIELLO, Audric C. Mode de validation Evaluation sur la base de trois exercices : - un exposé de groupe sur un auteur ou un courant politique - la participation à l'analyse et à la discussion collective des textes du corpus - un essai de réflexion personnelle en fin de séminaire Lectures principales demandées Hannah Arendt : « La tradition perdue », in Essai sur la Révolution, Paris, Gallimard, 1963.

Lectures complémentaires demandées Plans de cours et bibliographies. Une post-démocratie aux airs de prérévolution. Nous vivons, en France et en Europe, une époque de post-démocratie. Les citoyens n’ont plus de véritable pouvoir de contrôle sur leur devenir. Leurs manifestations sont méprisées et leur vote falsifié. Depuis 2005, les peuples européens savent qu’ils ont face à eux des pouvoirs financiers plus puissants que leur misérable affirmation symbolique et morale. Le traité de Lisbonne a ainsi enterré Kant et son «véritable enthousiasme pour le droit» comme «aspiration morale du genre humain».

Ne restait manifestement, «entre l’homme et l’homme, que le froid intérêt, les dures exigences du paiement au comptant», «les eaux glacées du calcul égoïste». Plus récemment, le non grec, lui aussi résultat d’une mobilisation massive, n’a pas infléchi la violence de la «troïka» et la Grèce a été vendue à l’encan au nom de la dette. A ce titre notre post-démocratie pourrait ressembler à la prérévolution. Aujourd’hui, le changement peut aussi passer par la subversion. L'Europe sera-t-elle démocratique. 7 principes qui prouvent que l’Ecole de la République n’est pas démocratique ! On l’a vu, notre système n’a rien de démocratique. Il ne nous demande quasiment aucun investissement citoyen, et ceux qui exercent le pouvoir – notre pouvoir – n’ont aucun compte à nous rendre.

Dès lors, pourquoi l’école de la République s’occuperait-elle de former des gens politisés, éclairés, poussés par un désir de citoyenneté ? On le sait, on l’a vu également, l’école de la République est beaucoup plus concernée à l’idée de créer de futurs travailleurs plutôt qu’à former de futurs citoyens. Elle récrée les inégalités et ne cherche ni l’émancipation, ni même la réflexion. Elle modèle de bons soldats, sages, obéissants… Soumis. Le professeur de philosophie Bernard De France expliquait très bien ce phénomène dès 1995 dans un discours intitulé « La construction de la loi à l’école ». Je vous laisse avec Bernard de France : « Premier principe : la loi est la même pour tous.

Deuxième principe : toute infraction entraîne punition et réparation. Verdict ? Triste non ? Pour l'historienne Mona Ozouf, l'école de Jules Ferry, c'est fini- 8 avril 2014. "Combien de fois l’an passé n’avons-nous pas entendu des appels à la restauration de l’école de Jules Ferry", lance l’historienne Mona Ozouf, dans le grand amphi de la Sorbonne, ce 29 mars lors d’une conférence sur le thème "L’année 2013 vue par l’Histoire", en clôture d’un colloque de France Culture. Mona Ozouf est une des grandes spécialistes en France de Jules Ferry, sinon LA spécialiste. Elle a publié une somme sur lui en 2005 dans la collection "Les grands hommes d’Etat", et elle publie ce 10 avril chez Gallimard "Jules Ferry, la liberté et la tradition".

L’historienne a ironisé sur ceux qui convoquent à tout bout de champ Jules Ferry dès qu’on parle des problèmes de l’école, voire de "refonder" l’école. Vincent Peillon ne fut pas directement cité, d’autant qu’il ne se réfère à Ferry qu'à propos de son concept de "morale laïque". "Autrefois, on corrigeait les marmots" Primo, il avait légiféré pour une France en grande majorité rurale qui a quasiment disparu aujourd’hui. Bourdieu et l'école : la démocratisation désenchantée. L'analyse du rôle de l'école dans la reproduction des inégalités sociales a significativement influencé les recherches ultérieures en éducation, et elle a été largement vulgarisée.

Trois raisons principales expliquent ce succès : une conjoncture politique et sociale favorable ; la convergence de ces analyses avec des critiques déjà formulées à l'égard du système scolaire ; la puissance de ce travail critique, dont la pertinence, et même les excès, ont profondément bouleversé notre point de vue sur l'école, et celui de certains enseignants sur eux-mêmes. Le fonctionnement du système scolaire ne constitue pas l'objet central des travaux de Pierre Bourdieu. A travers plus de trente publications importantes, depuis Sociologie de l'Algérie (Puf, « Que sais-je ? », 2001) jusqu'à La Domination masculine (Seuil, 1998), cet élève de l'Ecole normale supérieure, agrégé de philosophie, a construit une oeuvre large et complexe.

Article de 4327 mots. Maitre de conférence à l'IUFM de Versailles. Le développement des écoles primaires à la fin du XIXe siècle. Contexte historique Progrès de la scolarisation Le progrès de la scolarisation, tendance générale en Europe de l’Ouest au XIXe siècle, se développe d’abord avec la loi Guizot[1] (1833), puis avec la loi Duruy [2]. Mais l’école publique, gratuite et obligatoire telle que définie par la loi Ferry (16 juin 1881) et par celle du 28 mars 1882, constitue un phénomène assez tardif en France et il y revêt une importance particulière, pour deux raisons. D’une part, l’Ecole, qui est aussi laïque, lutte contre l’influence de l’Eglise catholique.

D’autre part, au nom de l’idée courante à l’époque que c’est le maître d’école prussien qui a vaincu à Sedan, elle doit préparer les futurs citoyens, désormais tous électeurs, et tout autant les futurs soldats. De gros efforts sont entrepris pour la construction et l’aménagement de bâtiments permettant un véritable enseignement. Analyse des images Interprétation. Critiques et défauts de la démocratie - Intégrer Sciences Po. La démocratie est un régime répandu, vanté par beaucoup, mais qu'en est-il des critiques qui peuvent lui être adressées ?

Voici un compte-rendu des principaux défauts et méfaits des régimes démocratiques. Pour approfondir le thème de la Démocratie avec d'autres ressources, cliquer ici. >> Les problèmes selon le type de démocratie Parmi les critiques les plus récurrentes contre la démocratie se trouvent celles qui sont liées au type même de la démocratie. Celle-ci en effet s'envisage soit sous la forme d'une démocratie directe, soit d'une démocratie indirecte. Ces deux types de démocraties ont leurs propres défauts, qui se font souvent échos. 1. On parle de démocratie directe quand l'ensemble du peuple est impliqué pour prendre les décisions (à la majorité par exemple), nommer des responsables, rédiger les lois, etc. 2. La démocratie indirecte s'installe principalement au vu des exigences trop difficiles à réaliser de la démocratie directe. 3. 1. 2. 3. -> 5 livres sur la Démocratie. Collection Témoignages : La déesse de la démocratie : Min Zhu zhi Shen.

Un documentaire d’Alain Lewkowicz et Assia Khalid La bouée, unique vestige de la Déesse Alain Lewkowicz © Radio France En 1990, le bateau « Déesse de la démocratie » du nom de la statue érigée par les étudiants de la place Tienanmen, prend le large. L’objectif : informer le peuple chinois des massacres du printemps de Pékin. La FFDC, « Fédération Française pour la Démocratie en Chine » fait l'acquisition de cet ancien cargo, dont la mission, une fois ancré en mer de Chine, sera de diffuser, à raison de douze heures par jour, des programmes d'information libre, du news, des programmes musicaux et des commentaires politiques. L’opération « Un bateau pour la Chine » est lancée. Des journalistes chinois vont animer la première radio libre de la Chine populaire, en ondes moyennes. On pourra les entendre de Pékin au Tibet, de Hongkong à la frontière de l'URSS. Apprendre à lire et compter avec des tablettes, c'est mieux?

Deux chroniqueuses de Slate débattent du rôle des outils numériques dans l’apprentissage, de leur intérêt, des problèmes que cela peut poser au milieu éducatif... Tout a commencé par un anodin échange de mails entre deux chroniqueuses. Nadia Daam contribue à notre théma «Range ta chamber», sur l’art et la manière de mal élever nos enfants. Louise Tourret analyse pour Slate notamment le charme de l’Education nationale. La discussion a pris sur le rôle des outils numériques dans l’apprentissage, notamment en Zep, apprendre à coder, etc. «Filons des tablettes et des PC aux ZEP, a écrit Nadia, et on verra bien que ça a un effet.»

Nous publions ci-dessous la suite de cet échange. De: Louise A: Nadia Sujet: des iPads pour les Zep Pourquoi penses-tu que ça peut avoir un effet positif sur les apprentissages? De: Nadia A: Louise Re: des iPads pour les Zep L'introduction du numérique dans le système scolaire a déjà largement fait ses preuves ailleurs. De: Louise A: Nadia Oui. 1. De: Nadia A: Louise. Loïc Blondiaux - Professeur à l'université de Paris 1 (Panthéon-Sorbonne), chercheur au Centre européen d'études sociologiques et de science politique de la Sorbonne (CESSP) et au Centre de recherches politiques de la Sorbonne (CRPS). Mona Ozouf chemin faisant. Comment vivre ensemble? Peut-on invoquer des identités multiples? Puisque les mêmes questions semblent se poser plus de vingt-cinq ans après la parution des Banlieues de l'islam, de Gilles Kepel, et l'article de Régis Debray "Etes-vous démocrate ou républicain?

" (Le Nouvel Observateur, 30 novembre 1989), indice que rien n'a été réglé, ou si peu, il n'y a d'autre choix que de se pencher sur De Révolution en République. Pour y voir clair. Ce recueil, synthèse de l'oeuvre de Mona Ozouf, classé par ses soins selon un "ordre thématique", la Révolution, la République, la ou les France, raconte comment "la République a dû composer avec les particularités religieuses, régionales et sociales, renoncer au modèle républicain pur, apporter des correctifs à l'esprit d'uniformité".

Autrement dit, comment la République a dû mettre un peu d'eau dans son "surmoi jacobin", accepter des compromis pour ne pas se compromettre. La Révolution, ennemie du nombre Entre attaches et liberté, un accord impossible? Mona Ozouf : "on en demande beaucoup trop à l'école"