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Le statut de l'embryon. Cliquez sur l'infographie pour l'agrandir La question du statut de l'embryon, déjà posée par la loi de 1974 dépénalisant l'avortement, resurgit avec une particulière acuité depuis qu'il est devenu possible, à la fin des années 1970, de concevoir des embryons en dehors du corps de la femme afin de remédier à certaines formes de stérilité.

Le statut de l'embryon

Puis, à partir de 1984, de conserver par le froid ces « embryons in vitro ». Avec cette possibilité sont apparues des interrogations inédites. Le législateur était confronté à la nécessité de décider du sort de vies en suspens : que faire des embryons qui ne font plus l'objet d'un projet parental ? Les détruire ? Il ne s'agit plus seulement aujourd'hui de se prononcer sur le maintien en vie ou la destruction des embryons, mais de savoir dans quelle mesure ceux-ci peuvent être utilisés comme matériau de recherche. Ce qu'on entend par « statut » Le statut est un état fixé par des lois ou des règlements. Ce que dit la loi Ce qui pourrait changer ? « Les droits de l’embryon (fœtus) humain et la notion de personne humaine potentielle » « Les droits de l’embryon (fœtus) humain et la notion de personne humaine potentielle » Anne Fagot-Largeault et Geneviève Delaisi de Parseval Résumé de : « Les droits de l’embryon (fœtus) humain et la notion de personne humaine potentielle », Anne Fagot-Largeault et Geneviève Delaisi de Parseval, Revue de métaphysique et de Morale, 1987, n°3.

« Les droits de l’embryon (fœtus) humain et la notion de personne humaine potentielle »

La question du statut de l’embryon humain a été débattue dans les années 1970 (libéralisation de l’avortement) en termes de liberté individuelles (droit des femmes à disposer d’elles-mêmes vs. « droit à la vie » du fœtus caché dans le corps de sa mère), et dans les années 1980 (application des techniques de procréation « artificielle »), en termes de responsabilité collective à l’égard de l’embryon séparé, conçu en éprouvette, mis au congélateur et convoité par la recherche lorsqu’il n’est pas rendu à un utérus maternel. Il n’existe pas de consensus philosophique sur les fondements d’une protection de l’embryon. En conséquence : Descripteur : EMBRYON HUMAIN. Institut Hannah Arendt - Espaces Ethiques et Politiques (EEP): PROTECTION JURIDIQUE POUR L'EMBRYON. Par Valérie VIACCOZ "Faut-il une protection juridique spécifique pour l'embryon humain ?

Institut Hannah Arendt - Espaces Ethiques et Politiques (EEP): PROTECTION JURIDIQUE POUR L'EMBRYON

" Un article qui nous vient de la Suisse et qui nous éclaire sur le cadre actuel et ses horizons en matière de droit européen (suisse, anglais, français) et de droit international sur l'embryon. Valérie VIACCOZ est titulaire d'un Bachelor et d'un Master en droit de l'Université de Fribourg (Suisse). Elle s'est intéressée tout particulièrement au droit de la famille suisse et comparé, aux problématiques relatives aux droits de l'Homme ainsi qu'au droit des migrations. Elle a développé dans le cadre de son Master son intérêt pour les questions éthiques auxquelles le droit fait face quotidiennement.

L'article est le résumé-condensé d'une étude plus exhaustive que nous aurons le plaisir de vous présenter dans la revue ETHIQUE. La question du statut juridique de l'embryon humain se pose Ces questions sont délicates. C'est dans ce contexte que se pose la question du statut juridique de l'embryon humain. Statut de l'embryon et du foetus (Université de Droit Paris 5)