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Critique littéraire

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Bégaudeau, même pas mal. Baudelaire: le grand Charles. Face au travail sérieux et banal de la biographe Isabelle Viéville Degeorges, qui récrit la vie de «Baudelaire.

Baudelaire: le grand Charles

Clandestin de lui-même» (Léo Scheer, 20 euros) et face à l'intelligence sombre, corsetée, presque osseuse, d'Yves Bonnefoy, qui réunit cinquante années d'études dans «Sous le signe de Baudelaire» (Gallimard, 28 euros), l'essai de Roberto Calasso semble un feu d'artifice éblouissant. Son livre n'a qu'un défaut: on avance difficilement dans sa lecture. Non qu'il soit abscons, seulement, il vous met la cervelle en ébullition. On lit dix lignes, et l'on s'arrête pour rêvasser ou réfléchir: il remue tant de choses en vous! Histoire de la littérature française.