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CULTure

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Keep in Touch! Le rock normand dans tous ses états. Longtemps, quiconque souhaitait écouter des groupes de pop en Basse-Normandie devait se rendre à Saint-Lô. Préfecture du département de la Manche, cette cité de 20 000 habitants volait il y a cinq ans encore la vedette à sa voisine Caen, plus grande mais davantage ancrée dans une tradition rock, reggae ou electro. Mieux encore, Saint-Lô affichait l’un des plus forts taux de formations indie-pop au mètre carré du pays. Leurs noms irradient régulièrement les colonnes de la presse musicale : Belone, The Lanskies, Da Brasilians, The Fuck, The Dadds, Pink Fish… Un dynamisme qu’explique le peu d’infrastructures culturelles de la ville, son isolement et son climat : pour vaincre l’ennui, les jeunes ont le choix entre monter à cheval – Saint-Lô est la capitale normande de l’équidé – et brancher une guitare.

Ville stratégique des Allemands pendant l’Occupation, Saint-Lô est bombardé par les Américains dans la nuit du 6 au 7 juin 1944. “La salle mythique du Georges- Brassens a fermé en 1997. Coup de vieux. The Skinny.