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Non à la stigmatisation des Roms

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Gens du voyage : Médiapart accuse le maire de Vigneux-sur-Seine. Société | Anina, la petite mendiante rom devenue major de la Sorbonne. Une arme pour lutter contre les idées reçues. Bon sens et humanité : Le Conseil régional d’ile de France et Romeurope viennent de publier une brochure intitulée « Ceux qu’on appelle les Rom, luttons contre les idées reçues ». En 20 pages agrémentées de sympathiques illustrations, le lecteur voit décryptés les principaux préjugés sur le séjour, l’habitat, le travail, l’éducation, la santé. En termes simples faits et chiffres contredisent les absurdités haineuses matraquées par les campagnes de propagandes visant à dresser les populations les unes contre les autres. Disponible gratuitement sous forma papier ou électronique cet outil mérite d’être largement diffusé.

Fruit d’un intense travail cette brochure s’adresse à la fois au grand public par son approche directe des principaux préjugés. Elle répond aussi aux attentes des élus et des professionnels en fournissant les références des textes de loi et des études universitaires les plus reconnues. Tags: préjugés, roms. When you talk too much for Twitter. Droits et devoirs administratifs des Roms : conséquences du régime transitoire Roumain et Bulgare. (article initialement publié en août 2010. mis à jour le 16 octobre 2012, suite à la parution de la liste des 291 métiers) La Roumanie et la Bulgarie, dont la plupart des Roms de France sont ressortissants, sont entrées dans l’Union Européenne en 2007. Normalement, les ressortissants européens bénéficient de la liberté de circulation : ils peuvent librement passer les frontières à l’intérieur de l’Europe, s’installer et travailler dans un autre pays de l’UE.

Mais les Bulgares et les Roumains ne bénéficient pas encore de l’entière liberté de circulation : l’accès à l’emploi reste limité. En effet, la Roumaine et la Bulgarie sont soumis à un régime transitoire selon lequel leurs ressortissants ne peuvent travailler que s’ils détiennent une autorisation de travail. Cette obligation les rapproche de la situation des ressortissants des pays-tiers (hors UE). Ce régime transitoire peut durer jusqu’à fin 2013. Résumé des droits et des devoirs administratifs des Roumains et es Bulgares : C. Gens du voyage, Roms : des réalités bien différentes. FOCUS - L'expression «gens du voyage» ne désigne pas une population aux valeurs communes. C'est un statut administratif créé en 1969 et modifié à la marge en 2012 par le Conseil constitutionnel. • Qui sont les «gens du voyage»? En France, on utilise indistinctement les termes «gens du voyage», «Roms» ou «Tsiganes» mais l'expression «gens du voyage» ne désigne pas une civilisation ou une population aux valeurs communes.

C'est un statut administratif créé en 1969 et modifié à la marge en 2012 par le Conseil Constitutionnel. Juridiquement, le terme «gens du voyage» qualifie les populations qui résident habituellement en abri mobile terrestre (caravanes, mobile-homes). La notion «gens du voyage», qui évite l'«ethnicisation», n'est utilisée qu'en France et en Belgique. Les communautés sont très diverses. . • Combien sont-ils? Environ un tiers des gens du voyage sont restés itinérants, un tiers sont semi-sédentaires et un tiers sont sédentaires mais voyagent durant l'été.

. • La domiciliation. Nicolae, 21 ans, Rom et futur avocat. Vivre dans une usine désaffectée depuis plus d’un an n’empêche pas ce jeune Rom parfaitement francophone de poursuivre des études de droit à la Faculté Jean Monnet à Orsay. Nicolae a commencé hier sa première journée d’étudiant. (MP/EI) Le premier jour de fac n’a jamais vraiment de sens. On commence à peine à scruter l’étendue du programme prévu sur l’année, souvent dans un amphi gigantesque que certains étudiants fuient dès la première pause.

Pour Nicolae, c’est surtout le début des études supérieures et l’espoir de devenir dans quelques années avocat. Une sacrée ambition quand on sait que ce jeune Rom vit avec sa famille dans l’usine Galland à Villebon-sur-Yvette (lire notre article). Nicolae a grandi à 150 kilomètres de Bucarest dans un village où il a été à l’école puis au collège avant de changer de ville pour aller au lycée et décrocher son bac option littéraire. De là, l’idée de devenir avocat pour représenter ceux qui ne peuvent pas se défendre.