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Première Guerre Mondiale

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Les féministes pacifistes et la Première Guerre mondiale. Texte d‘Anne-Marie Saint-Gille, Université Lumière Lyon 2 Colloque : Féminismes allemands (1848-1933) Date : 27 et 28 janvier 2012 Lieu : Lyon Organisateurs : Anne-Marie Saint-Gille (université Lumière Lyon 2), Patrick Farges (université Sorbonne Nouvelle-Paris 3) Programme du colloque Les faits sont connus : la conférence internationale de femmes qui eut lieu à La Haye du 28 avril au 1er mai 1915 marque le point de départ d’un mouvement mondial de femmes pour la paix, qu’on peut qualifier de pacifiste et féministe à la fois.

Les féministes pacifistes et la Première Guerre mondiale

Je propose donc de m’interroger ici sur les conditions et les enjeux de la rencontre entre pacifisme et féminisme pendant la première Guerre mondiale. Avec le mouvement d’émancipation des femmes et le mouvement pacifiste, on a affaire à deux mouvements sociaux, deux mouvements de réforme qui s’institutionnalisent en Allemagne à peu près à la même époque, dans le contexte de la société wilhelmienne. Situation avant la Grande Guerre M. A. B. Les raisons étaient doubles : La représentation du soldat durant la Grande Guerre. L’histoire culturelle de la Grande Guerre apparaît comme indissociable de la question nationale.

La représentation du soldat durant la Grande Guerre

La mobilisation des armées au cours de l’été 1914 définit pour la première fois l’affrontement sur les bases de la conscription universelle et sa réussite, nous dit l’historien Jean-Jacques Becker, doit être regardée comme le résultat mécanique du triomphe de l’idée nationale . Le cas britannique de recours au volontariat comme celui des Dominions sont emblématiques de ce point de vue en raison du succès massif que rencontrèrent les campagnes de recrutement. C’est en relation avec ce contexte inédit de guerre nationale fondée sur la mobilisation générale qu’a été conçu ce dossier sur le soldat de 14-18 dans les représentations des sociétés en guerre. Le conflit européen se révèle en effet d’abord comme un affrontement entre nations. Le phénomène s’est trouvé amplifié par la lecture et l’interprétation fondamentalement défensive du conflit chez tous les protagonistes.

Le génocide arménien : l'extermination (1/3) Première guerre mondiale, gouvernement, guerre, Photographie, Arthur Mole, John D. Thomas, Philadelphie, oncle sam, Durant la Première Guerre Mondiale, le gouvernement américain commanda à l’anglais Arthur Mole et l’américain John D.

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Thomas une série de photographies de foules de soldats à fins propagandaires, « patriotiques ». Celles ci devaient représenter des symboles forts, de la cloche fêlée de Philadelphie à l’Oncle Sam. L’extermination des Arméniens par le régime jeune-turc (1915-1916) Introduction Parmi les innombrables violences observées durant la Première Guerre mondiale, l’extermination des Arméniens constitue l’épisode le plus sanglant touchant des populations civiles : environ un million cinq cent mille personnes perdent la vie en 1915-1916, victimes du régime jeune-turc (Cf. infra, « Le bilan des violences de masse »).

L’extermination des Arméniens par le régime jeune-turc (1915-1916)

Le contexte de guerre — la Turquie entre dans le conflit aux côtés de l’Allemagne et de l’Autriche-Hongrie — crée les conditions propices à un tel déchaînement de violence et permet de légitimer des mesures inconcevables en temps de paix. Entre avril et septembre 1915, un terroir arménien vieux de trois mille ans — les provinces arméniennes de l’Est de l’Asie Mineure — a été méthodiquement vidé de sa population, rayé de la carte en l’espace de quelques mois. Dossier pédagogique : La Première Guerre Mondiale.