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Frédéric Mitterrand s’attaque aux prix cassés des banques d’images. Le ministre de la Culture a visiblement été sensibilisé par la question des banques d’images sur Internet. Celles-ci permettent à quiconque de vendre des photos ou d’en acheter. Elles ont donné naissance à des stocks immenses de contenus à prix cassés, malmenant les circuits de commercialisations traditionnels. Selon nos informations, Frédéric Mitterrand a adressé fin janvier une lettre de mission au Conseil Supérieur de la Propriété littéraire et artistique afin que celui-ci se saisisse du sujet (capture ci-dessus). Le ministre ne cache pas les sources de son inspiration : « les organisations professionnelles, représentant tant les photographes que les agences de presse ou d’illustration, constatent que ces pratiques nouvelles créent une concurrence déloyale ». Il évoque à la fois un problème de « prix », tout en reconnaissant dans le même temps la liberté tarifaire dans le secteur.

Que vont devenir les 25 pétaoctets de Megaupload ? 01net. le 23/03/12 à 13h37 L’hébergeur de Megaupload, Carpathia Hosting, n’en peut plus. Sur demande de l’administration américaine, le prestataire avait accepté de conserver les données de Megaupload. Le problème est que les données des utilisateurs de Megaupload occupent à elles seules pas moins de 25 pétaoctets (25 000 To) répartis sur 1 103 serveurs ! Des données qui coûtent cher Carpathia Hosting estime que maintenir ces données lui coûte 9 000 dollars par jour pour l’espace des racks, l’électricité et la connectivité, auxquels s’ajoute la valeur des serveurs immobilisés (1,25 million de dollars), que l’hébergeur ne peut réaffecter à d’autres clients.

La justice américaine a saisi les biens de Megaupload, la société ne peut donc plus payer ses factures à Carpathia qui a annulé son contrat avec Megaupload. Une situation bloquée Seulement dans cette histoire, tout le monde, à part Carpathia, veut que les données de Megaupload soient conservées, mais pas pour les mêmes raisons. Les FAI dressent une facture de 2,5 millions d'euros à l'Hadopi. Les conflits entre les FAI et l’Hadopi continuent de plus belle au sujet du remboursement des frais de fonctionnement. Les FAI avancent en effet divers frais pour identifier les IP ou encore pour relayer les emails, frais qui augmentent en fonction de l’accélération de la machine Hadopi. Selon l’Express, cette somme a déjà atteint 2,5 millions d’euros rien qu’en 2011. Or l’Hadopi, tenue de rembourser ce montant, n’en a toujours rien fait.

La promesse de Mitterrand 1,3 million d’euros pour Orange, 630 000 euros pour Free, 600 000 euros pour SFR, sans compter Bouygues Télécom et Numericable. Un retournement de veste Un an et demi plus tard, l’engagement n’a donc pas été tenu. Ajoutons que les propos de Frédéric Mitterrand que vous pouvez lire ci-dessus ont été en fait une volte-face à ses propres propos tenus début 2010. Les FAI ne manquent pas d'arguments Le Conseil Constitutionnel très explicite Que peuvent donc faire les FAI face à cette situation ?

41. Nil Sanyas. « Un pas de plus vers le contrôle d’Internet par les majors du disque » Et « un monde avec Hadopi », c’est quoi ? Dans un article dont il a le secret, notre confrère Electron Libre se demande ce que serait un monde sans Hadopi. Avec une réponse donnée dès le titre : « imaginons un monde sans Hadopi, un monde 100 % sanction ». « Et si nous imaginions un monde dans lequel le dispositif de réponse graduée créé en 2009 n’existait pas. Un monde sans sanction pédagogique ou tentative de responsabilisation des internautes, avant de faire tomber sur eux le couperet de la justice. Ce monde, on peut en avoir un avant-goût en examinant les condamnations sévères pour contrefaçon qui pleuvent sur "les pirates", en France et ailleurs, depuis le milieu des années 2000. Sans l’Hadopi, ces procédures deviendraient le seul recours d’ayants droit agressifs, et il serait plus que probable qu’elles se multiplient » estiment nos voisins numériques.

L’exercice est sympathique. Relaxes, débiteurs insolvables... Ainsi, en octobre 2008, la SACEM nous avait conviés à un rendez-vous informel avec d’autres journalistes. Photos du mur. Hadopi n'aime pas le droit d'auteur ! Il suffit de surfer sur le site de l'institution gouvernementale censée connaître et promouvoir le respect du droit d'auteur pour se rendre compte que l'Hadopi ignore superbement ce qu'elle annonce défendre et se moque ouvertement des photographes-auteurs. L'Hadopi déclare sur son site, je cite "La Haute Autorité a pour mission de protéger le droit d’auteur en rappelant au citoyen ses droits et ses devoirs.

" Formidable, je me sens soudainement protégé. Las, mon enthousiasme va être de courte durée. Informé du lancement d'une série de fiches pratiques au format PDF intitulées pompeusement "Usages et Internet", je décide de me lancer dans la lecture de ces pages et je découvre aussitôt que les photographies qui illustrent ces notices ne sont pas créditées. Tel est pris qui croyait prendre Nous devrions donc trouver sous chacune des images présentées la mention suivante : prénom.nom de l'auteur ou pseudo (copyright)titre de l’œuvre (s'il existe) et nom de l'agence qui la propose.

La guerre contre le partage doit cesser.