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Les enquêtes en France

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Affaire Karachi : Donnedieu de Vabres en garde à vue. [video] - [Karachi et le trésor de guerre] Affaire Karachi : Thierry Gaubert est mis en examen. Karachi : le parquet de Paris pourrait refuser d'enquêter sur les accusations de Takieddine. Les déclarations de Ziad Takieddine devant le juge Van Ruymbeke vont-elles relancer l’affaire Karachi ou s’effondrer comme un château de cartes? L’homme d’affaires franco-libanais a contre-attaqué lors de ses auditions du 5 et 12 octobre, ouvrant deux nouveaux fronts d’investigations menant l’un et l’autre, s’il dit vrai, à d’éventuels réseaux chiraco-villepinistes. Dans le premier volet, Takieddine s’accuse d’avoir perçu des fonds de l’ancien Premier ministre libanais, Rafic Hariri, via l’entremise de Jacques Chirac, voulant ainsi démontrer que l’ancien président avait supervisé une sorte de "partage secret" des commissions occultes. Cette version, Takieddine l’a répétée dans chacune de ses interviews, notamment dès le mois de mai 2010 dans le JDD.

Dans le second volet, Takieddine accuse l’homme d’affaires Alexandre Djouhri, intime de Dominique de Villepin, d’avoir supervisé le transfert d’autres commissions, dès 1997, via une société basée à Genève, le groupe Parinvest. Karachi: François Léotard ''ne sait rien'' L'ex-ministre de la Défense François Léotard, qui défend dans un entretien publié aujourd'hui dans Nice-Matin les commissions légales du contrat d'armement qu'il avait signé en 1994 avec le Pakistan, affirme qu'il ne "sait rien" sur d'éventuelles "rétrocommissions" ayant financé la campagne de Balladur en 1995.

"S'il y a eu des rétrocommissions qui, elles, sont parfaitement illégales, il faut qu'il y ait des sanctions", commente François Léotard, 69 ans et aujourd'hui retiré de la vie politique,. Ministre de la Défense du gouvernement d'Edouard Balladur, de mars 1993 à mai 1995, il avait soutenu la candidature du premier ministre finalement éliminé au premier tour de l'élection présidentielle de 1995. Il dit ne rien savoir sur d'éventuelles rétrocommissions, car il ne s'était pas occupé de cette campagne. "Je suis à l'aise avec les rétrocommissions: on m'a assez reproché de ne pas m'occuper de la campagne. " » DOSSIER SPÉCIAL - Tout pour comprendre l'affaire Karachi. Karachi : le parquet ouvre une enquête pour corruption - Monde.

Le travail de Jean-Claude Marin

Procédure en cours | VERITE-ATTENTAT-KARACHI.ORG. 2002/2008 Les débuts de l’enquête, les premières pistes A la suite de l’attentat, le 27 mai 2002, une information judiciaire a été ouverte en France et diligentée, dans un premier temps, par les juges d’instruction Jean – Louis Bruguière et Jean – François Ricard. SOS – Attentats s’est constituée partie civile, se faisant représenter par Maître Georges Holleaux et le recommandant aux familles des victimes décédées et aux blessés. 3 entrevues avec le juge J.L.

Bruguière : 9 Mai 2003 23 Novembre 2005 16 Janvier 2007 JL Bruguière s’est rendu au Pakistan en Avril 2007, il revient avec « des informations de valeur inégale ». Annulation de pièces : un certain nombre de pièces (auditions de témoins, procès verbaux de mise sous scellés, …) ont été annulées car les fonctionnaires les ayant recueillies n’étaient pas habilités à le faire en territoire pakistanais puisqu’il n’existe pas de lien coopératif judiciaire entre la France et le Pakistan. Vers l'inéluctable étouffement ? - Plume de presse. Enquête ouverte pour corruption autour de l'attentat de Karachi.

Une enquête de police a été ouverte pour vérifier l'hypothèse d'un financement frauduleux de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995 par des commissions sur un marché d'armement au Pakistan, a annoncé le bureau du procureur de Paris. Cette démarche fait suite à une plainte pour "corruption, faux témoignage et entrave à la justice" déposée en décembre par des familles de victimes de l'attentat où ont péri 11 ressortissants français à Karachi, au Pakistan, le 8 mai 2002. Olivier Morice, avocat des plaignants, s'est réjoui de l'ouverture d'une enquête qui pourrait en théorie viser Nicolas Sarkozy, qui fut directeur de campagne d'Edouard Balladur. "Ma première réaction, c'est que cette enquête est une victoire, car lorsque nous avons déposé cette plainte, l'Elysée avait communiqué en déclarant qu'il se réservait le droit de déposer plainte en diffamation", a-t-il dit à Reuters.

Le dossier a montré que le versement de commissions au Pakistan avait été convenu. Attentat de Karachi: Millon a bien bloqué des commissions. Chirac a bien demandé à son ministre de la Défense de bloquer des commissions liées à des ventes d’armes au Pakistan. Charles Millon à Lyon le 13 mars 2001 (Robert Pratta/Reuters) Charles Millon confirme la piste évoquée par les juges chargés de l’enquête sur l’attentat de Karachi. Oui, dit en substance l’ancien ministre de la Défense, Jacques Chirac m’a demandé de bloquer le versement de certaines commissions sur des contrats de ventes d’armes.

Notamment sur celui des trois sous-marins Agosta vendus au Pakistan. Chirac me demande de « stopper » le versement des commissions Paris-Match lève un nouveau coin du voile épais qui entoure l’affaire de l’attentat de Karachi. Comme Rue89 le racontait par le menu jeudi dernier, les deux juges chargés de cette enquête se sont rendus à Cherbourg. A la question de Paris Match : « Est-il exact que la France ait bloqué le versement de commissions destinées à des intermédiaires pour la vente des trois sous-marins de la DCN au Pakistan ? Attentat de Karachi : "Sarkozy est au coeur de la corruption"

L’avocat des familles de victimes dépose plainte pour « entrave à la justice, corruption, faux témoignage et extorsion ». Après l’éclat de rire nerveux de Nicolas Sarkozy en juin dernier, voici venu le temps de la contre-attaque pour les familles des 11 victimes françaises de l’attentat de Karachi. En déposant une nouvelle plainte pour « entrave à la justice, corruption, faux témoignage et extorsion », l’avocat des familles ouvre un deuxième front judiciaire. « Diffamation », répond l’Elysée qui se réserve le droit d’engager des poursuites. Elles ont décidé de tirer au canon. Sans doute, les familles des ouvriers de la Direction des chantiers navals (DCN) de Cherbourg n’ont-elles toujours pas digéré l’étrange réaction de Nicolas Sarkozy, le 19 juin dernier, lorsqu’il fut interrogé sur cette affaire.

(Voir la vidéo) Mais cette fois-ci, l’heure n’est plus au rire. Le 14 décembre, leur avocat a déposé plainte auprès du procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin. Résultat ?