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Combien sont-ils et chez qui sont-ils?

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Les vrais chiffres des cabinets ministériels. Le salaire des collaborateurs des ministères : entre 3000 et 6000 euros. Nicolas Sarkozy avait promis de ne composer qu'un gouvernement de 15 ministres pour éviter l'inertie des équipes pléthoriques. François Fillon avait donné des consignes aux membres du gouvernement pour limiter à 20 le nombre de conseillers par ministre. 364 conseillers pouvaient donc être nommés. On sait aujourd'hui que la promesse n'a pas été respectée. Selon Le point, dans un article publié en décembre 2007, le nombre de conseillers travaillant dans les différents cabinets ministériels s'élèverait à 538. A l'Elysée, l'équipe de Nicolas Sarkozy est plus importante que celle de son prédécesseur : 49 conseillers sont officiellement membres du cabinet du président de la République, mais 50 autres travailleraient dans des bureaux annexes.

Or, cette inflation du nombre de collaborateurs dans les ministères et à l'Elysée a un coût. Politique.net propose une série sur l'argent du pouvoir en 30 épisodes : Quels sont les avantages des collaborateurs des ministères ? "Il y a un véritable plan de licenciement au gouvernement" Une centaine de conseillers sont sommés de quitter les cabinets ministériels. Non sans panique et sans colère. Prière de faire fissa. « Des lettres de licenciement sont déjà parties », affirme un membre de cabinet ministériel. La feuille de route envoyée par Nicolas Sarkozy à François Fillon le 28 juin, afin de « redresser les finances », se voulait comminatoire : « Cet effort d’exemplarité doit également concerner l’entourage des ministres. Un cinquième du personnel ministériel menacé La menace a été entendue.

. « Imaginez l’ambiance en cas de plan de licenciement dans une entreprise, là c’est pareil », témoigne un conseiller, plus chanceux qu’un autre de ses collègues qui peine à dissimuler sa rancœur : « Vous avez l’impression d’être un boulet, de ne servir à rien, sauf à coûter de l’argent à l’Etat, alors que vous travaillez 80 heures par semaine. » Une deuxième vague attendue en octobre Surtout que le mouvement ne fait que s’enclencher et va se durcir encore.

Faudra-t-il dégraisser le mamouth ministériel en 2010 ? Cabinets ministériels : la polémique risque de chasser les conseillers issus du privé. « Le gouvernement ne connaît pas la crise » déclare le député PS René Dosière dans son analyse des personnels et des dépenses des cabinets ministériels. Selon son étude, la rémunération moyenne de chaque membre de cabinet augmente en 2009 de + 26,3 %. Et le député de souligner que de telles progressions sont « inconnues dans la fonction publique ». Il le déplore d’autant plus que, selon son rapport, « les réductions de personnel sont drastiques dans la fonction publique ». Mais, si l’on se penche un minimum sur la méthodologie suivie par le représentant de la Nation, on comprend que le calcul est quelque peu biaisé. Tout simplement parce que le décompte des rémunérations des membres de cabinets ministériels ne concerne que les contractuels.

Soit les personnels issus du privé ou les personnels publics non titulaires. Sur 626 membres de cabinets, le rapport Dosière concerne donc seulement 240 conseillers pour 2009. Les curiosités des cabinets ministériels. L'information était passée inaperçue : en additionnant conseillers ministériels, secrétaires, cuisiniers, maîtres d'hôtel, chauffeurs, services de sécurité, 388 personnes travaillent actuellement au service direct de la personne de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur, pour un coût total de 1,3 million d'euros. Ces chiffres figurent à l'«annexe jaune annexée à la loi de finances pour 2006», mais pour les y dégoter, il fallait probablement s'appeler Olivier Schrameck. De 1997 à 2002, Olivier Schrameck fut le directeur du cabinet de Lionel Jospin à Matignon; un homme puissant, qui plongea dans l'arène publique en 2001 avec Matignon rive gauche, chronique cinglante de la cohabitation avec l'Elysée de Jacques Chirac.

Six mois plus tard, ce fut le krach électoral et Olivier Schrameck est revenu à ses premiers amours: la chose administrative. Situé à la jointure de ces deux forces, le cabinet doit être une aide à la décision du politique, rien de plus. Combien y a-t-il de collaborateurs à l'Elysée et à Matignon ? Dans un contexte de déficit budgétaire chronique, l'Etat est-il exemplaire ? Pendant la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy avait promis de ne composer un gouvernement que de 15 ministres. Il voulait réduire le train de vie de l'Etat. François Fillon, fervent défenseur du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant en retraite, avait donné des consignes pour limiter la taille des cabinets ministériels. Ces promesses ont-elles été tenues ?

Politique.net propose une série sur l'argent du pouvoir en 30 épisodes : Quel est le coût des déplacements présidentiels ? Episode 10 : L'inflation des cabinets ministériels Cabinets ministériels : Fillon et Sarkozy n'ont pas réduit les effectifs Dès le lendemain de la nomination de ses ministres, François Fillon a indiqué par courrier à chacun d'entre eux les consignes pour la composition des cabinets ministériels : il avait plafonné à 20 le nombre de conseillers par ministre, et à 4 par secrétaire d'Etat. Cabinets ministériels : Où est passée la "parité public-privé" Anciens journalistes ou militants UMP, ce sont des rescapés d’un système implacable qui aurait dû logiquement les éliminer.

La raison de cette rareté de personnels issus du privé dans les cabinets de nos ministres est très simple : il est bien plus facile d’embaucher dans la fonction publique. Résultat : près de 70% des conseillers de nos ministres sont issus du secteur public et ce chiffre monte à 87% à l’Élysée, 85% à Matignon et 83% aux Finances (voir tableau). Quant aux diplômés de l’Ena, ils sont plus de 50% à l’Élysée, plus de 40% à Bercy et 20% en moyenne dans nos ministères. Le débat avait fait rage en juin-juillet 2007 sur le nombre de conseillers dans les cabinets ministériels. Y en avait-il plus ou moins que sous Jospin (500) ? Que sous Raffarin ou Villepin (environ 700) ? Pour les mêmes missions, un collaborateur de ministre peut être payé substantiellement différemment d’un ministère à l’autre. Cela dit, le système actuel n’est pas vertueux pour autant. Question n° 2 Réponse.