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Évaluation de la qualité de l'information - Valentine

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Et vous, regrettez-vous l’URSS ? Les résultats d’un récent sondage du centre Levada indiquent que 56 % des Russes regrettent la disparition de l’Union soviétique.

Et vous, regrettez-vous l’URSS ?

La revue Kommersant Vlast a demandé à des personnalités politiques, des entrepreneurs et des artistes s’ils regrettaient l’URSS. « C’était tout ça, l’Union soviétique » Je regrette qu’il n’y ait plus, aujourd’hui, de héros dignes de blagues, à l’image de Brejnev, Tchapaïev [commandant de l’Armée rouge et héros de la révolution bolchévique, ndlr] et autres personnages de cette époque. Pour tout le reste, je ne regrette absolument pas l’URSS. Je me souviens des trains qui quittaient Moscou et qui sentaient le saucisson, et de beaucoup d’autres choses misérables et désagréables : c’était tout ça, l’Union soviétique. Ivan Ousatchev, producteur, animateur de télévision. « L’URSS a vu naître les premiers projets sociaux » C’est le pays de mon enfance et de ma jeunesse. Galina Karelova, vice-présidente du Conseil de la Fédération. Beaucoup. . « Extrêmement négatives »

Donald Trump sera destitué, mais quand? De la dictature à la démocratie. Depuis plusieurs années, la manière dont les peuples peuvent prévenir ou détruire les dictatures a été l’une de mes principales préoccupations.

De la dictature à la démocratie

Elle s’est en partie nourrie d’une confiance dans l’idée que les êtres humains ne doivent pas être dominés et détruits par de tels régimes. Cette foi a été renforcée par des lectures sur l’importance de la liberté humaine, sur la nature des dictatures (d’Aristote aux analyses du totalitarisme), et sur l’Histoire des dictatures (spécialement celle des systèmes nazis et staliniens). Au fil des ans, j’ai eu l’occasion de connaître des gens qui ont vécu et souffert sous le joug nazi, et qui ont survécu aux camps de concentration.

Vivre heureux sous une dictature. J’ai envi de réfléchir aujourd’hui à un sujet qui m’a souvent interpellé.

Vivre heureux sous une dictature

C’est un sujet assez délicat à traiter à vrai dire, je l’ai longuement retourné dans tous les sens avant de me décider à le partager ici. La question est simple et pourtant terriblement lourde de sens : peut-on vivre heureux dans une région du monde soumise à une dictature. J’ai l’habitude de partager mes expériences ou mon vécu avec vous, c’est ce qui rend l’écriture de ces quelques mots plus difficiles qu’à l’accoutumé. Le fait est que cette fois, la plupart d’entre vous comme moi n’avons jamais vécu sous un régime dictatorial, et ne pouvons en parler en conséquence. D’ailleurs, qui sommes nous pour juger de la capacité d’autrui à vivre heureux, voir épanoui sous un régime que nous réprimerions à corps et à cris. Copies de rêves, Bac, Bac philo, philo, philosophie, Baccalauréat, filière technologique, Bonheur, Liberté. On pouvait ici traiter le sujet différemment en prenant "peut-on" dans un autre sens, celui de la légitimité.

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Pouvons-nous nous accorder le droit de renoncer à la liberté au nom de notre bonheur, si les deux sont incompatibles? La liberté n'a-t-elle pas plus de valeur que le bonheur ? Le bonheur semble en effet n'être qu'une fin égoïste, sensible, en mot qui ne soit pas digne de notre humanité. Accepter d'être heureux sans être libre, c'est se satisfaire d'une situation de satisfaction immédiate, sensible, individuelle, qui nous fait davantage tendre vers l'animal que vers l'homme. Dans L'utilitarisme, le philosophe John Stuart Mill a ainsi cette formule frappante : "Mieux vaut être Socrate insatisfait, qu'un porc satisfait.

" Il en va de même en politique. On ne peut donc pas être heureux sans être libre : nous n'en avons pas le droit car si nous le faisons, c'est que nous acceptons de renoncer à l'une de nos valeurs les plus importantes au nom d'une simple satisfaction sensible. Pour être libre, la démocratie ne suffit pas. La démocratie, gouvernement du peuple par le peuple, peut-elle insidieusement se transformer en une dictature de la majorité que ne dit pas son nom ?

Pour être libre, la démocratie ne suffit pas

Par Patrick Aulnas. La démocratie est-elle « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple », selon la formule d’Abraham Lincoln, ou une forme de société laissant une large place à la liberté individuelle ? Voilà bien le problème politique majeur auquel nous sommes confrontés. La démocratie, définie comme forme de gouvernement, montre aujourd’hui ses limites. La question fondamentale est donc : faut-il limiter le pouvoir des gouvernements sur la société et sur l’individu ? La démocratie comme forme de gouvernement Dans le monde occidental règnent des gouvernements démocratiques, élus par des citoyens pouvant s’exprimer en toute liberté, créer une association ou un parti politique, manifester publiquement.

Personne ne peut contester le caractère démocratique d’un tel régime politique. Technicisation du droit.