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Questions éthiques concernant les soins palliatifs

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Fin de vie : les propositions du rapport Sicard. Actualités Par Florian Gouthière rédigé le 18 décembre 2012, mis à jour le 18 décembre 2012.

Fin de vie : les propositions du rapport Sicard

«Une agonie trop longue peut être terrifiante» En décembre, le professeur Didier Sicard (photo AFP), ancien président du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), a rendu un rapport au président de la République sur la fin de vie.

«Une agonie trop longue peut être terrifiante»

Fin de vie : "donner la mort ne relève pas de la médecine" Euthanasie : des pistes pour se positionner ! Comment se positionner en tant que professionnel face à l’euthanasie, au suicide assisté, au laisser-mourir, à l’obstination déraisonnable, à la demande de mort… Pas simple de se déterminer !

Euthanasie : des pistes pour se positionner !

Néanmoins, nous pouvons nous appuyer sur quelques grandes idées qui ont fait leurs preuves en termes d’éthique pratique. Il est désormais vital de promouvoir dans les soins une éthique de responsabilité qui viendra étayer l’éthique de conviction. Le professionnel de la santé sait qu’il convient de se départir des seuls mécanismes émotionnels et de la trop facile allégeance à la morale bien-pensante ambiante. Nous savons, nous autres soignants, que prendre soin d’autrui impose une démarche éthique. Cet Autre que moi est complexe, il est à la fois « même et différent » [1] et pour cette raison, ce qui est bon pour moi ne l’est pas forcément pour autrui. Mobiliser la pensée éthique Il y a, pour un soignant, l’obligation morale de réflexion et de partage afin de viser le meilleur possible.

Déces - Limitation et arrêt des traitements. Près de la moitié des décès survenus en décembre 2009 ont été précédés d'une décision médicale ayant pu hâter la mort, selon une enquête publiée lundi par l'Institut national d'études démographiques (Ined).

Déces - Limitation et arrêt des traitements.

Cinq ans après l'adoption de la loi Leonetti sur la fin de vie, les médecins interrogés ont reconnu que pour 47,7% des décès, ils avaient pris une décision en sachant qu'elle était susceptible d'abréger la vie du patient. Dans 28,1% des cas, elle consistait à intensifier le traitement de la douleur avec utilisation de morphiniques ou d'accroître une sédation avec des benzodiazépines, dans 14,6% à ne pas instaurer un traitement visant à prolonger la vie et dans 4,2% à l'arrêter. Le cancer est la maladie qui bénéficie le plus des traitements intensifiés de la douleur (52%) devant les maladies de l'appareil respiratoire (24%) et les maladies cardiovasculaires (21%). Et même dans 2 des 38 administrations d'une substance létale, le médecin déclare avoir pris la décision seul.

Manifeste contre le suicide assisté et pause sur le blog. Alors que ce blog va entrer en sommeil pendant quelques semaines en raison d’une indisponibilité à l’alimenter, je signale à votre attention le manifeste publié par le collectif Plus belle digne la vie, qui a pour objet de rappeler que "tout dispositif législatif visant à reconnaître un droit à une injection létale et/ou à un suicide assisté constituerait un contresens grave faisant courir des risques aux plus vulnérables et aux plus démunis d’entre nous".

Manifeste contre le suicide assisté et pause sur le blog

Ce manifeste est publié alors que va être examiné au Sénat le 25 janvier prochain une proposition de loi visant à instaurer une aide active à mourir, qui n’est autre qu’une reconnaissance du droit au suicide assisté. La commission des affaires sociales du Sénat a d’ailleurs voté cette proposition de loi aujourd’hui. Chacun de vous peut signer ce manifeste. Le collectif a également financé en lien avec la Sfap (société française d’accompagnement et de soins palliatifs) un sondage Opinion Way dont les résultats sont édifiants : « Il y a trop de cas particuliers pour lesquels une réponse uniforme ne peut être donnée ! » Une fois encore ressurgit le débat sur l’euthanasie.

« Il y a trop de cas particuliers pour lesquels une réponse uniforme ne peut être donnée ! »

Porté par une association au lobbying efficace, il occulte grandement les avancées de la médecine tant du point de vue « technique » (soins palliatifs) que dans son approche (les notions de confort de vie prennent le pas sur la seule durée de survie). Pourtant, comme le montrent les exemples de pays ayant franchi le pas, l’euthanasie est loin de régler tous les problèmes et d’offrir un cadre juridique plus sécurisé que la situation actuelle. D’ailleurs, l’Association pour le droit dit « de mourir dans la dignité » ne semble pas même cacher son absence de vision précise sur le sujet… Une légalisation de l’euthanasie pourrait par ailleurs sonner le glas des efforts de recherche, pourtant indispensables à tout patient, en fin de vie ou non, ainsi que des efforts budgétaires et pédagogiques pour promouvoir les soins palliatifs et le traitement de la douleur en général.

En quelques mots, pouvez-vous présenter votre activité ? Trois choses. SFAP 2012 – Au-delà des frontières : Pratiques soignantes et dépénalisation de l’euthanasie. - Canal-U/Médecine. Hydrater ou ne pas hydrater en fin de vie? Procédure collégiale : quels éclairages offrir aux professionnels ? Rappel Le patient conscient peut demander une limitation ou un arrêt de traitement.

Procédure collégiale : quels éclairages offrir aux professionnels ?

C’est son droit et cette demande n’exige pas de procédure collégiale. Arrêt d'alimentation et d'hydratation en fin de vie/ procédure collégiale - Le blog de la vie des soins palliatifs.