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Mathias Enard

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Mathias Enard, Boussole. « Boussole », Mathias Enard aux portes doctes de l’Orientalisme. Array(5) { [0]=> object(WP_Post)#5193 (25) { ["ID"]=> int(412429) ["post_author"]=> string(1) "5" ["post_date"]=> string(19) "2015-08-16 01:57:38" ["post_date_gmt"]=> string(19) "2015-08-15 23:57:38" ["post_content"]=> string(3300) " L'auteur de la Rue des Voleurs (2012) est de retour chez Actes Sud avec une rêverie nocturne et viennoise.

« Boussole », Mathias Enard aux portes doctes de l’Orientalisme

La capitale autrichienne étant située aux portes de l'Orient, elle est aussi une jonction où l'amour peut naître. Boussole est un récit très référentiel, flirtant en toute conscience avec l'orientalisme et qui tisse en filigrane une histoire d'amour. [rating=3] [gallery ids="412482"] Tel Des Esseintes dans sa thébaïde de Fontenay aux Roses, le musicologue Franz Ritter se retranche dans son appartement viennois et profite d'une nuit d'insomnie pour faire le tour de sa collection de souvenirs de voyages.

“Boussole” de Mathias Enard : mille et une histoires entre Orient et Occident. « Boussole » : attention, grand livre ! Mathias Enard. «Boussole», de Mathias Enard, nous indique enfin le Sud. Mathias Enard Boussole. Le lecteur est dans les souterrains orientaux de la culture occidentale.

Mathias Enard Boussole

Celui qui tient la torche est un musicologue autrichien, Franz Ritter, mais il pourrait tout aussi bien s’appeler Mathias Enard. Les cultures orientale et musicale de l’un et l’autre sont stupéfiantes et saturées, un peu monstrueuses, mais elles semblent couler de source (et de bibliothèque) sans être passées par Wikipedia. Le voyage descend en spirales, par digressions, comme une rêverie s’élève du fumeur d’opium. Les personnages qu’on croise sont des orientalistes évanescents. Universitaire malade et plutôt obscur, Ritter vit à Vienne, «porte de l’Orient», et se souvient de la femme qu’il aime, Sarah, brillante orientaliste qui change de pays et de culture comme on change de vie : en les approfondissant toutes. Philippe Lançon.

Mathias Enard, Boussole - Littérature. Mathias Enard, l'orientaliste. Le rendez-vous culturel quotidien de RFI à 13h10 TU sur l'antenne monde et Paris, et à 23h10 TU sur l'antenne Afrique.

Mathias Enard, l'orientaliste

Mathias Énard : « Nous sommes tous un peu orientaux » Comment vous êtes vous intéressé à l’orientalisme ?

Mathias Énard : « Nous sommes tous un peu orientaux »

J’ai étudié l’arabe et le persan aux Langues Orientales (INALCO), je suis l’héritier de cette tradition. Quand j’étais encore dans la voie universitaire, j’étais fasciné par la vision de l’autre, le double miroir entre l’Est et l’Ouest et par ce courant orientaliste, la description des voyageurs dont parle Edward Saïd. Tout ce qu’on tient pour acquis dans la vision de l’autre n’est-il pas une entreprise de domination ?

Saïd ouvre un champ plus qu’il ne met un point définitif à la question. Mais il a été crucial pour nous ouvrir les yeux. Quel a été le point culminant de ce mouvement ? L’apogée est à la charnière du XXe siècle, vers 1890-1910. Est-ce que « Boussole » forme un ensemble avec vos livres précédents ? Boussole, du plus bel orient. Mathias Enard, la splendeur orientale. Mathias Énard : "Boussole est un roman mélancolique mais un roman d'espoir" Un roman encyclopédique, une "érotique du savoir" sur l’orientalisme, ce désir d’Orient, raconté sous la forme d’un voyage amoureux entre Franz, musicologue autrichien de Vienne (Autriche) et Sarah, orientaliste à la curiosité insatiable.

Mathias Énard : "Boussole est un roman mélancolique mais un roman d'espoir"

Ce voyage est le prétexte à un second : la passion pour l’Orient des deux protagonistes et la redécouverte de dizaines d’autres passionnés plus ou moins célèbres et l’influence dans des œuvres connues de cet Orient fantasmé ou vécu, de Beethoven à Proust. Sur la couverture du livre : L'arc de ctésiphon à Bagdad. Une ruine sassanide. Comme « Zone » (2008), roman démesuré de la mémoire en Méditerranée écrit en une seule phrase de 300 pages, Mathias Énard a choisi d’installer son personnage principal, Franz, dans une seule nuit d’insomnie. "Boussole" de Mathias Enard, le plus beau suspense amoureux de cette rentrée.

Boussole : Mathias Enard ne perd pas le nord. Valérie Rodrigue mardi 15 septembre 2015 Ce dernier roman de Matias Enard, sélectionné pour le Goncourt 2015, est une chapelle, un hymne à l’Orient mais aussi une dérive dans les pensées et émotions d’un homme insomniaque.

Boussole : Mathias Enard ne perd pas le nord

Les lumières de l’Orient apportées à l’Occident « Le plus important, c’est le souffle », écrivait l’auteur dans « la perfection du tir », son premier roman. Dans la musique arabe, la note muette est très importante, c’est elle qui donne son rythme, sa poésie et sa charge émotionnelle à la musique. C’est bien le souffle et la note muette qui nous happent dans « Boussole », le récit d’une nuit passée à réfléchir, à se souvenir, à ressentir. Boussole : Mathias Enard ne perd pas le nord. Rentrée littéraire : Mathias Énard magnétise. Boussole - livre de Mathias Enard. - Critique. L'épopée d'un musicologue à la poursuite de l'Orient et de son influence sur la création européenne.

Boussole - livre de Mathias Enard. - Critique

De quoi perdre le nord avec délice. Boussole. La nuit descend sur Vienne et sur l’appartement où Franz Ritter, musicologue épris d’Orient, cherche en vain le sommeil, dérivant entre songes et souvenirs, mélancolie et fièvre, revisitant sa vie, ses emballements, ses rencontres et ses nombreux séjours loin de l’Autriche – Istanbul, Alep, Damas, Palmyre, Téhéran… –, mais aussi questionnant son amour impossible avec l’idéale et insaisissable Sarah, spécialiste de l’attraction fatale de ce Grand Est sur les aventuriers, les savants, les artistes, les voyageurs occidentaux.

Boussole

Ainsi se déploie un monde d’explorateurs des arts et de leur histoire, orientalistes modernes animés d’un désir pur de mélanges et de découvertes que l’actualité contemporaine vient gifler. Et le tragique écho de ce fiévreux élan brisé résonne dans l’âme blessée des personnages comme il traverse le livre. “Interroger la frontière.

Essayer de la comprendre, dans ses flux, ses reflux, sa mobilité. La suivre du doigt.