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Ivan Jablonka

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Historien français.

Photo : Hermance Triay

Ivan Jablonka, Olivier Rolin : fictions du réel, réalité de la fiction. « Comment renouveler l’écriture de l’histoire et, plus largement, des sciences sociales ? Peut-on définir une littérature du réel, une écriture du monde ? Enfin, peut-on concevoir des textes qui soient à la fois littérature et sciences sociales ? » Autant de questions formulées par l’historien Ivan Jablonka dans son dernier ouvrage L’histoire est une littérature contemporaine, manifeste pour les sciences sociales. Essai épistémologique, ce livre réfléchit à de nouvelles pistes pour l’historiographie contemporaine et se penche sur les « écrits du réel », un genre qui a marqué cette rentrée littéraire 2014. Cette réflexion passionnante a donné lieu à une conférence aux Champs libres de Rennes au cours de laquelle il s’est exprimé aux côtés d’Olivier Rolin, auteur du Météorologue, paru en octobre dernier.

C’est aussi par l’évocation d’un destin singulier et tragique qu’Olivier Rolin s’est penché sur l’une des facettes les plus effroyables du XXe siècle, celle de la Terreur stalinienne. Librairie Mollat 28/10/2014 - Ivan Jablonka - L'histoire est une littérature contemporaine. Sciences Humaines 24/10/2014 - L'histoire est une littérature contemporaine. La Croix 22/10/2014 - L’Histoire en toutes lettres. L’HISTOIRE EST UNE LITTÉRATURE CONTEMPORAINE d’Ivan Jablonka Éditions Seuil, coll. « La Librairie du XXIe siècle », 352 p., 21,50 € En historien scientifique incontestable, Ivan Jablonka a commencé par la phase expérimentale avant de se permettre de développer une théorie.

Encore faut-il entendre ici le qualificatif «scientifique» comme on commença de l’utiliser au XVIIIe siècle, pour dire très généralement «savant» et même «lettré». En ce temps des Lumières bien nommé, un Buffon n’était ni plus ni moins «scientifique» qu’un Rousseau et, déjà un siècle plus tôt, comment aurait-il été possible d’étiqueter étroitement un Descartes ou un Pascal selon une séparation académique – instaurée au XIXe siècle – entre «chercheurs» ès-«sciences dures», ou «exactes», et gens-de-lettres, plus ou moins poëtes… Plus vivement encore, Ivan Jablonka revendique le droit, le devoir même, d’être «créateur». Faire de l’histoire en tournant le dos à l’anthropologie, à la sociologie, à la psychologie… ?

France Culture 6/10/2014 - L’histoire est une littérature contemporaine : manifeste pour les sciences sociales , de Ivan Jablonka. Quelle est la place que le chercheur peut accorder à la littérarité ? Si la méthode détermine le travail de l'historien, le choix de l'écriture ne doit pas rester secondaire. En effet, c'est elle qui donne la voix à la pensée, c'est elle qui représente le fruit de la recherche. Pourquoi alors minimiser son importance lorsqu'on sait que l'on doit avant tout intéresser le plus grand nombre ? Cette sorte de snobisme littéraire a conduit les sciences sociales dans une impasse que dénonce Ivan Jablonka. Face à toutes ces questions, l'historien revient sur les liens entre Littérature et Histoire depuis l'Antiquité jusqu'à aujourd'hui, démontrant ainsi un va-et-vient sans cesse renouvelé au gré de l'évolution de la société et de la place accordée à chacun de ces domaines.

Ivan Jablonka propose donc une troisième voie, entre littérature et histoire, une révolution de la méthode qui permettrait la prise en compte de tous les paramètres indispensables à une bonne histoire. CultureBox 30/09/2014 - Ivan Jablonka et Emmanuel Carrère écrivent l'Histoire en littéraires. Le succès du dernier livre d'Emmanuel Carrère, Le Royaume (P.O.L, 2014) vient prouver à ceux qui en doutaient que la littérature et l'histoire se sont toujours nourries réciproquement, au point d'être parfois confondues comme des sœurs jumelles. Dans son dernier essai, L'Histoire est une littérature contemporaine (Seuil, 2014), l'historien et écrivain Ivan Jablonka développe une idée-phare qui pourrait bien bouleverser l'avenir de l'historiographie et des études universitaires : c'est en jouant pleinement le jeu d'une écriture subjective que l'historien formule des connaissances objectives.

C'est parce qu'elle est essentiellement littéraire que l'histoire peut prétendre être scientifique. Une longue guerre froide entre deux sœurs ennemies Dans une première partie au titre éloquent, "La grande séparation", Ivan Jablonka revient sur l'histoire d'un divorce croissant entre deux disciplines dont les frontières ont toujours été aussi fermement affirmées que régulièrement transgressées. Libération 10/09/2014 - L’histoire est un roman vrai. Éditions Le Seuil - L'Histoire est une littérature contemporaine (2014) , Ivan Jablonka, Sciences humaines. L’histoire n’est pas fiction, la sociologie n’est pas roman, l’anthropologie n’est pas exotisme, et toutes trois obéissent à des exigences de méthode. À l’intérieur de ce cadre, rien n’empêche le chercheur d’écrire. Concilier sciences sociales et création littéraire, c’est tenter d’écrire de manière plus libre, plus originale, plus juste, plus réflexive, non pour relâcher la scientificité de la recherche, mais au contraire pour la renforcer.

L’histoire est d’autant plus scientifique qu’elle est littéraire. Réciproquement, la littérature est compatible avec la démarche des sciences sociales. Les écrits du réel ? Enquête, reportage, journal, récit de vie, témoignage ? Des sciences sociales qui émeuvent et captivent ? Éditeur et écrivain, Ivan Jablonka est professeur d’histoire à l’université Paris 13. Ivan Jablonka. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Jablonka. Ivan Jablonka Ivan Jablonka, né le 23 octobre 1973[1] à Paris, est un historien français.

Biographie[modifier | modifier le code] Il est un des rédacteurs en chef de La Vie des idées[4]. Par ailleurs, il codirige avec Pierre Rosanvallon la collection La République des Idées (éditions du Seuil)[5]. Œuvres[modifier | modifier le code] Il a publié une biographie de Jean Genet, où il étudie le parcours social, politique et littéraire de l'écrivain, depuis l'Assistance publique jusqu'à son compagnonnage pro-palestinien.

Histoire des grands-parents que je n’ai pas eus (2012) raconte la vie et la mort de Matès et Idesa Jablonka, les grands-parents paternels de l’auteur, depuis la Pologne jusqu’à Auschwitz en passant par l’engagement dans le Parti communiste polonais, l’exil en France et le régime de Vichy. Distinctions[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code]