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Data journalism

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Data journalism : pourquoi les médias français ne s’y mettent pa. Comment expliquer le peu d’empressement des rédactions françaises à s’emparer du journalisme de données ? Plusieurs facteurs se combinent, certains relèvent des rédactions, d’autres de leur environnement Côté rédactions : Des rédactions en manque de moyens financiers… Tout d’abord, côté rédactions traditionnelles, la plupart consacrent très peu de ressources à la R&D, et donc à du journalisme d’expérimentation, comme de la visualisation de données. Quelques exceptions néanmoins : l’Express.fr a recruté deux documentalistes pour réfléchir sur la structuration de données (plus d’info sur le blog d’Eric Mettout) ; France 24 mène un gros travail autour du Web sémantique au sein de son Lab (plus d’info sur le blog de Mikiane) … en manque de moyens humains Les rédactions ne sont pas seulement appauvries sur le plan financier, elles manquent aussi de ressources humaines.

Actuellement, personne en France n’a réussi à réunir le bon mix de compétences. . … en manque de culture web Côté environnement : 7 études de cas en data journalism et visualisation de données « Beaucoup de veille en ce moment, et peu d’écrit. Voici quand même quelques études de cas à vous faire partager. Depuis un an que je piste les exemples de data journalism, je constate que les initiatives françaises sont bien rachitiques et que j’atterris le plus souvent sur des sites anglo-saxons.

Avec le nytimes.com, le washingtonpost.com et le guardian.co.uk en pionniers du genre. Les études de cas ci-dessous illustrent assez bien l’état du journalisme de données français par rapport à ce qui se fait aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne ou même en Espagne. Plusieurs facteurs se combinent pour expliquer ce décalage français : un rapport différent aux données, une histoire journalistique divergente, une culture de la transparence publique antagonique, un appareil législatif singulier et surtout des rédactions appauvries tant en moyens financiers qu’en compétences humaines. Le New York Times : leader américain en matière de data journalism. Un petit mot sur Gapminder. Like this: Le "data journalism" contre Albert Londres. Avez-vous déjà entendu parler du "data journalism" ("journalisme de données" en version française) ? Non ? Normal. Le sujet agite beaucoup en ce moment les professionnels de la profession, suscite des contributions savantes dans les conférences sur l'avenir de la presse et sur les blogs dédiés, nourrit d'interminables discussions sur Twitter (je me tweet-clashait encore hier gentiment à ce sujet avec mon excellent confrère Eric Mettout de Lexpress.fr)...mais il reste à mon sens fortement éloigné des préoccupations réelles du lecteur.

C'est pourtant la dernière tarte à la crème d'un métier en plein questionnement existentiel. Mais de quoi parle-ton exactement ? Deux grands évènements ont contribué l'an dernier à l'avènement de ce fameux "journalisme de données": 2) Mais le grand fait d'armes du "database journalism" reste évidemment la révélation du scandale des notes de frais des parlementaires britanniques par le "Daily Telegraph" au printemps dernier.

Citations : Jean-Christophe Féraud. Journalism Needs Data in 21st Century. Journalism has always been about reporting facts and assertions and making sense of world affairs. No news there. But as we move further into the 21st century, we will have to increasingly rely on "data" to feed our stories, to the point that "data-driven reporting" becomes second nature to journalists. The shift from facts to data is subtle and makes perfect sense. You could that say data are facts, with the difference that they can be computed, analyzed, and made use of in a more abstract way, especially by a computer. With this mindset, finding mainstream data-driven stories doesn't take long at all. A quick scan of the Guardian's home page tells us that swine flu cases are up by 50%, according to "fresh figures... There is nothing new about pointing out the importance of public data being made available. Thus far, this has made a lot of sense to me, and I have been tracking the publication of linked data and increasing access to public knowledge as emerging trends over at Talis.

Pourquoi le data-journalisme, c'est l'avenir en marche - Nouvell. Elle s’appelle Caroline Goulard, elle est encore étudiante (en 5e année, tout de même), elle est en passe de devenir LA spécialiste française du journalisme de bases de données, le databeyyyse djournaliseume en bon franglais, qui commence à faire florès ailleurs, entendre aux Etats-Unis et en Grande Bretagne, comme d’habitude, mais pas chez nous.

Son blog est une mine de renseignements – et de (plaisants) fantasmes éditoriaux - pour ceux qui, comme Sophie Gohier, mon éditrice préférée, ou votre dévoué serviteur pensent que l’info en ligne, c’est pas seulement (surtout pas?) Du batonnage de dépêches, des Web reportages et de la sous-télévision. Caroline Goulard a deux actualités: - Un article limpide sur le database journalism, confié à Owni. Elle y rappelle en quatre points ce que le genre peut apporter aux journalistes, ce qui n’est pas très important, et aux lecteurs-internautes-consommateurs, ce qui l’est nettement plus. Nos ambitions, donc.

Ca coince à plusieurs étages:- Technique. Le data journalism, « finger in the nose » Le data journalism est à la mode. Surfant sur cette tendance, Google propose un nouvel outil de visualisation des données qui m’a bluffé par ses fonctionnalités et sa simplicité d’usage. En deux minutes chrono, j’ai créé deux graphiques, à partir des données fournies par Eurostat, l’un sur le taux de chômage et l’autre sur les niveaux de salaire. J’ai choisi, un peu arbitrairement quatre pays: la France, l’Espagne, l’Irlande et la Grande-Bretagne. Le premier montre très clairement l’effet de la crise sur l’emploi. Ces exemples ne sont que des illustrations des potentialités de l’outil, sachant que j’aurai pu créé des graphiques différenciant le niveau de chômage par sexe ou par tranche d’âge, que j’aurai pu adopter une autre échelle de temps, etc.

Le plus intéressant tient au fait que ces graphiques sont « dynamiques », c’est-à-dire qu’ils seront réactualisés au fur et à mesure que de nouvelles données seront disponibles. Le taux de chômage en Europe Les salaires minimum en Europe. Articles web data journalisme. Quatre voies du datajournalism » Article » owni.fr, digital jour. Le datajournalism ou journalisme de données, peut difficilement se résumer à un type de contenus ou à un type de démarche.

Il requiert des compétences spécifiques, selon l'usage qui en est fait. J’ai eu l’impression, ces derniers jours, de répéter plusieurs fois la même chose à des personnes différentes (ce qui est un vrai plaisir quand il s’agit de datajournalism). D’où l’idée d’articuler ici ces quelques éléments récurrents. Photo CC par Ian-S sur Flickr Finalement, le datajournalism ou journalisme de données, peut difficilement se résumer à un type de contenus ou à un type de démarche. J’ai identifié quatre dimensions, et pour chacune les compétences nécessaires à sa mise en œuvre : 1-COMPRÉHENSION : le datajournalism permet de mieux comprendre le monde.

Pour cette visualisation des succès au box office américain depuis 1986, l’équipe du nytimes.com a particulièrement travaillé sur la forme des courbes, et leur couleur. Le datajournalism, c’est de la visualisation d’information. Comprendre le journalisme de données - data journalism. The golden age of data journalism? Data journalism - étude de cas - PURE PLAYERS FRANCAIS. Data journalism - étude de cas - GUARDIAN. Le Medialab de Cécile » Je suis aussi journaliste de données. Dans un billet début février, Jean-Christophe Féraud estimait que le journalisme de données était «fortement éloigné des préoccupations réelles du lecteur» et était devenu «la dernière tarte à la crème» du journalisme. D’après lui, le journalisme de données finit en jolis graphiques colorés qui ne servent pas à grand chose. Jean-Christophe Féraud oppose le journalisme de données au journalisme «traditionnel», mais pourquoi? Pourquoi opposer Albert Londres à l’ordinateur, le «journalisme de narration» au «journalisme de données»?

Les données peuvent se transmettre sous forme d’une carte ou d’un graphique interactif, aider un journaliste à enquêter pour son article/ sa vidéo/etc, ou les deux. Il me semble que ce qui sous-tend le journalisme de données, c’est l’idée que le grand public devrait avoir accès à toutes les données possibles de façon à pouvoir les utiliser, dans sa vie quotidienne ou pour son information générale. Et nos profs ne veulent surtout pas qu’on délaisse le texte.

GIJC2010 - CAR - Data-driven journalism - Can digging into data. Data jounalism.