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Vie artificielle - IA

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La vie artificielle 20 ans après (1/4) : entre la machine et le vivant. Du 8 au 12 août s’est tenu, à la Cité universitaire de Paris, le colloque 2011 sur la « Vie artificielle, retour aux origines ».

La vie artificielle 20 ans après (1/4) : entre la machine et le vivant

L’occasion de faire le point sur une discipline à l’histoire complexe et aux contours flous. Le concept de « vie artificielle » est né aux États-Unis, le premier colloque sur le domaine ayant eu lieu à Santa Fé en 1987. A l’origine de l’idée, un de ces personnages hors du commun comme seule la côte Ouest peut en produire, Christopher Langton. Le projet de Langton était simple, mais extrêmement ambitieux : si la vie peut être considérée avant tout comme un type d’organisation de l’information, pourquoi se limiterait-elle à la chimie du carbone ? Partout où une organisation présentant les caractéristiques du vivant (notamment la réplication et la mutation) peut s’incarner, on pourrait parler de « vie ».

Le premier colloque de l’Artificial Life tel que nous le montrent les actes publiés à l’époque, est un rendez-vous d’ultra futuristes. Rémi Sussan. Les bio-bidouilleurs s’enracinent. La première communauté de biologistes hackers a vu le jour il y a quelques mois en France.

Les bio-bidouilleurs s’enracinent

Greffés au /tmp/lab, entre la Gaieté Lyrique et les locaux de l'Electrolab à Nanterre ils défrichent la génétique, pour le bien du citoyen. Un bain-marie, des agitateurs, une centrifugeuse, deux frigos (dont un pour les bactéries), une machine PCR (polymerase chain reaction, réaction en chaîne par polymérase, qui permet de séquencer le génome)… Tout le matériel, ou presque, accumulé par La Paillasse, le premier biohacklab français, vient de Génopôle, LE lieu de la recherche en génétique en France. Un donateur institutionnel et généreux dont la directrice de la recherche salue la « démarche citoyenne » des défenseurs du DIY (Do It Yourself, faites-le vous même) et de l’open source. « Il nous manque encore les consommables, des enzymes, des bactéries. Je ne sais pas comment on va s’approvisionner auprès des fournisseurs, ils n’ont pas l’habitude de traiter avec des associations.

DIYbio, kesako ? CYBERSINGES – Grâce à un implant dans leur cerveau, des singes bougent un bras virtuel. Des scientifiques de l'université technique de Caroline du Nord, aux Etats-Unis, ont testé pour la première fois avec succès un implant, fixé dans le cerveau de singes, qui permet aux animaux de mouvoir un bras virtuel et de sentir des objets (virtuels également), explique le quotidien anglais The Guardian.

CYBERSINGES – Grâce à un implant dans leur cerveau, des singes bougent un bras virtuel

Les singes ont appris à utiliser l'implant, fixé dans la partie contrôlant le mouvement de leur cortex, pour contrôler leur bras virtuel exclusivement par la pensée, et sentir la texture des objets qu'ils touchent ainsi, à travers des signaux électriques envoyés dans leur cerveau. Cette expérience vise "à construire un 'exosquelette' couvrant un corps entier, qui pourrait mouvoir les membres paralysés d'hommes en répondant à l'action de leur cerveau, via l'implant", explique le Guardian. La puce développée à l'université américaine Duke. Cette entrée a été publiée dans Actualité, Science, Sciences, Technologies. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.