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L'exemple de Détroit

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GooBing Detroit. A garage in northeast Detroit deteriorates. Lady waving to the street view car in the first image, c. 2009. Nearby the Heidelberg Project, and in the style, though not sure if a Tyree or not. Why Don’t We Own This? Shows the property taxes haven’t been paid in a few years (makes sense…) and $2k+ is owed. The property is subject to foreclosure, but not in the auction this year. This block is incredible. The New York Times visited this block during the Motor City Mapping survey: "Blight, as Karl Baker, one Detroit resident, has seen, tends to spread. Most of the houses nearby are standing but abandoned, and visitors have clearly passed through — empty liquor bottles lie along debris-covered floors near broken windows and doors, every memory of a metal appliance or gutter seems to be gone from some of the homes, and two old couches that were dumped along a lawn are now blanketed by a thick layer of snow.

That’s a lotta washing machines… Source: Why Don’t We Own This? Détroit, une faillite vue depuis Google. Par le spectacle de désolation et d’abandon qu’offrent ses quartiers, la ville de Détroit, qui s’est déclarée en faillite en juillet dernier, est devenue le lieu rêvé des photographes et amateurs d’exploration urbaine. Les «Googles cars», qui sillonnent les rues du monde entier pour mettre à jour l’application Google Street View, en sont elles aussi les témoins. En utilisant la nouvelle fonction mise en place de Google, qui permet de remonter l’historique des passages de la voiture et de les comparer, le tumblr Goobing Detroit montre à quel point la ville s’est délabrée, en à peine quelques années. A voir sur le Tumbr Goobing Detroit Sophie GINDENSPERGER. Détroit, laboratoire du monde d'après le néolibéralisme - Décroissance forcée. Des trottoirs et des parkings vides longent les vastes avenues. Une enfilade de magasins aux rideaux baissés quadrille le centre-ville de Détroit, berceau de l’industrie automobile américaine.

Les banderoles « à vendre » et « à louer » se succèdent sur les façades des bâtiments. 80 000 logements seraient abandonnés, soit près de un sur cinq. Avec ses maisons saccagées, brûlées ou envahies par la végétation, « Motor City » donne l’impression d’une ville fantôme. Symbole de cette déroute, Détroit vient d’être mis sous la tutelle d’un « coordinateur d’urgence » pour au moins un an. « Pendant les soixante-dix dernières années, les habitants de Détroit ont cru à tort que leurs vies étaient liées à General Motors, Ford et Chrysler, explique Maureen Taylor, militante depuis des années dans la lutte contre la pauvreté.

Exode urbain Empruntant l’autoroute qui traverse la ville d’Est en Ouest, Peter Landon s’arrête sur la bande d’arrêt d’urgence, au sommet du pont enjambant Red-River. Jardins, débrouille, partage : comment Detroit redémarre. Faillite. Le mot a été lâché la semaine dernière. Sous le poids de ses 18,5 milliards de dollars de dette (14 milliards d’euros), l’ancien bastion de la construction automobile américaine a touché le fond. A Detroit, les retraités craignent désormais pour leurs pensions, les salariés municipaux pour leurs emplois. Mais depuis des décennies déjà, les 700 000 personnes qui n’ont pas quitté la ville apprennent à composer avec le déclin. Abandonnées par les entreprises puis délaissées par la municipalité, elles font de la débrouille un nouveau mode de vie. Flaminia Paddeu, doctorante en géographie et enseignante à l’université Paris IV, prépare une thèse sur l’agriculture urbaine en contexte de crise à Detroit.

Dans le cadre de ses recherches elle a mené, en mai 2012, une trentaine d’entretiens auprès de membres et de leaders d’associations de Detroit. Terra eco : Alors que Detroit vient de se déclarer en faillite, vous parler de « destruction créatrice », qu’entendez-vous par là ? Détroit : l'agriculture urbaine, antidote à la désindustrialisation ? Détroit : l'agriculture urbaine, antidote à la désindustrialisation ? La chute de Detroit, un changement de civilisation. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Laurent Carpentier Il y a une vie après la banqueroute.

La mise en faillite de la ville de Detroit, aux Etats-Unis, n'est pas le début de la fin pour la municipalité, mais la suite logique d'un processus d'endettement dont, malgré la nomination par l'Etat du Michigan d'un administrateur public ayant tous pouvoirs, elle n'arrivait pas à se sortir. Comme nous l'expliquait son porte-parole, Bill Nowling, "une ville existe pour produire des services, on ne peut la désosser comme on pourrait le faire d'une entreprise, c'est la différence entre le chapter 9 et le chapter 11 de la loi.

" Alors pourquoi un tel émoi ? Pourquoi la mise en faillite de Detroit provoque-t-elle un raz-de-marée de commentaires et d'inquiétudes à travers la planète ? En raison, comme on le lit ici ou là, de la taille de cette ville qui fut au temps de sa grandeur la quatrième des Etats-Unis ? Parce qu'elle crée un précédent fâcheux ? Détroit : la chute de "Motor-City"