background preloader

Débris et pollution spatiale

Facebook Twitter

L’espace devient un dangereux dépotoir. Des scientifiques américains affirment que le nombre des débris qui flottent dans l'espace a atteint un "point critique", ce qui fait peser une menace de plus en plus grande sur les satellites et les astronautes. C’est dans un rapport de 160 pages publié par des scientifiques américains que Donald Lessler, ancien responsable de la Nasa et président d'un comité chargé d'étudier la question des débris orbitaux, affirme que "l'espace devient de plus en plus dangereux pour les engins spatiaux et les astronautes". Avez-vous déjà partagé cet article? Partager sur Facebook Partager sur Twitter En effet, la Nasa a comptabilisé 22.000 débris et estime à des millions le nombre de ceux trop petits pour être enregistrés, rapporte Sciences et Avenir.

Parmi ces débris, au moins 500.000 ont entre un et dix centimètres de diamètre et sont susceptibles de causer des dégâts. En 2007, la Chine avait fortement contribué à cette augmentation en testant de nouveaux missiles antisatellites. Un nettoyage difficile. Space Age Wasteland. Space may be incomprehensibly vast, but Earth’s environs are crowded with junk. Spent rockets, derelict spacecraft, satellite fragments and loose hardware now form a cloud of debris that poses a threat to orbiting satellites and astronauts. Sky watchers have catalogued more than 16,000 objects larger than about 10 centimeters, most of them in low Earth orbit, at altitudes of 200 to 2,000 kilometers. And the junk is self-sustaining. If humankind were to cease all spacefaring activities, the hardware we have already cast off would continue to collide and fragment into bits for centuries. Credit: Jan Willem Tulp, Sources: Ting Wang Stanford University (2012 debris data); J.C.

En bref : un débris met en danger la Station spatiale. Le risque de collision était faible mais on ne prend pas de risque dans l’espace. Samedi matin, en bon ordre, les six astronautes de l’ Expédition 30 (deux Américains, un Néerlandais et trois Russes) se sont installés dans les deux vaisseaux russes Soyouz. Amarrés en permanence à la Station, ils servent de véhicules de secours, capables d’emmener trois personnes chacun, pour évacuer tout ou partie de l’équipage en cas d’urgence. Et il y avait urgence : vendredi, un risque de collision a été détecté avec un débris spatial connu, morceau du satellite russe Cosmos 2251 . Lancé en 1993, il a percuté en février 2009 un satellite du réseau de télécommunication Iridium. Il était trop tard pour amorcer un rehaussement d’ orbite de l’ISS afin d'esquiver le projectile.

L’ ATV-3 Edoardo Amaldi , actuellement en route vers la Station, est capable d’effectuer, avec son propre carburant, un tel déplacement. Le débris, selon la Nasa , est passé devant l’ISS, à « », soit plus de 14 km. Où va retomber le satellite fou de la NASA ? - L'actualité de l'astronomie. Crédit : Ted Molczan/Spaceweather/Ciel [...]

Les traces au sol des probables 3 dernières orbites d'UARS encadrent remarquable [...] Crédit : Ted Molczan/Spaceweather Le tracé complet des 3 dernières orbites d'UARS. Destination probable, cerclée d [...] Pesant près de 6 tonnes et mesurant 10 mètres de long pour 4,5 de diamètre, soit à peu près le gabarit d’un bus, le satellite américain UARS devrait effectuer une rentrée incontrôlée dans l’atmosphère dans la nuit du vendredi 23 au samedi 24 septembre. Lancé par la navette spatiale Discovery en 1991, UARS avait pour mission d’étudier la haute atmosphère, d’où son nom, acronyme de « Upper Atmosphere Research Satellite ». Ces résultats acquis, UARS a pris une retraite bien méritée le 14 décembre 2005.

Ainsi, si jamais un des probables 26 morceaux de ce satellite (chacun d’une masse comprise entre 2 et… 158 kilogrammes, excusez du peu !) Trève d’ironie, quels sont les vrais risques ? Et les Etats-Unis d’Amérique dans tout ça ? Stkbelt.jpg (1226×764) CleanSpace One, profession : nettoyeur - Espace. Une équipe de chercheurs de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) veut envoyer un satellite nettoyeur dans l’espace d’ici 3 à 5 ans, afin de faire la démonstration qu’il est possible de vider peu à peu la poubelle spatiale. Cette ceinture de déchets qui ne cessent de grossir autour de la Terre à cause des activités aérospatiales humaines. Pour les centaines de satellites en orbite autour de la Terre, cette pollution spatiale est une menace croissante. 16.000 débris dont le côté mesure plus de 10 cm sont suivis par la Nasa mais il en existe beaucoup plus, y compris de petits débris, pas plus gros qu’une bille, qui deviennent des projectiles lorsqu’ils heurtent un satellite à près de 30.000 km/h. la station spatiale internationale doit régulièrement modifier son orbite pour éviter une collision avec un débris.

Au sein du Swiss Space Center, dirigé par Volker Gass, un prototype de satellite nettoyeur est en cours d’étude. (Vidéo EPFL)