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Droits et pouvoirs des magistrats

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L'auspicium. [1] Cette formule est employée, d’une manière constante, dans les inscriptions de généraux victorieux, dans les deux inscriptions rapportées par Tite-Live, (40, 52, 5 : Auspicio imperio felicitate ductuque ejus ; 41, 28, 8 : Consulis imperio auspicioque) et dans celle de L.

L'auspicium

Mummius qui nous a été conservée (C. I. L. I, n. 541 : Ductu auspicio imperioque ejus) comme dans le pastiche de Plaute, Amph. 196 : Duclu imperio auspicio suo. Les mots imperium auspiciumque se trouvent dans Tite-Live, 22, 30, 4. 28, 27. 4. 29, 27. 2 (loi précédés de secta), dans Val. Auspicia. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Auspicia

L'auspicia est un pouvoir des magistrats romains. Les magistrats ont à la fois le pouvoir et le devoir de lire les présages (auspicia). Un présage est un évènement qui est compris comme un signe envoyé par les dieux. Les auspices peuvent être utilisés pour faire obstruction aux ennemis politiques. En déclarant avoir été témoin d’un présage, un magistrat peut justifier sa décision de mettre fin à une réunion d’une assemblée législative ou du Sénat, ou sa décision de mettre son veto aux décisions d’un collègue. Les magistrats utilisent ce pouvoir pour savoir la volonté des dieux. (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Executive Magistrates of the Roman Republic » (voir la liste des auteurs). Notes[modifier | modifier le code] ↑ a, b et c Lintott, 102-104 Références[modifier | modifier le code] Licteur. Dans la Rome Antique, les licteurs (en latin classique : lictor, -oris au singulier, lictores, -orum au pluriel) constituent l'escorte des magistrats qui possèdent l'imperium, c'est-à-dire le pouvoir de contraindre et de punir.

Licteur

Après la République romaine, d'autres personnages officiels sont accompagnés des licteurs. Les licteurs sont chargés de protéger et d'exécuter les décisions coercitives des magistrats. Leur attribut principal, le faisceau de verges entourant une hache, est leur instrument de contrainte : soit pour une punition corporelle (les verges), soit pour une mise à mort par décapitation (la hache). Des gardes du corps Relief exposé au musée archéologique de Vérone Les licteurs trouvent leur origine dans la Rome royale, qui l'a peut-être copiée des Étrusques[1] : selon Silius Italicus, les licteurs et les faisceaux seraient d’origine étrusque, et auraient été introduits par la cité de Vetulonia (en étrusque Valtuna, actuellement Poggio Colonna, près de Grosseto). Recrutement. Tribun de la plèbe protégeant un citoyen ayant fait appel à la provocatio. Provocatio. La provocatio ou provocatio ad populum constitue une restriction du pouvoir de coercition capitale dont disposent les magistrats supérieurs romains, c'est-à-dire le pouvoir de prononcer une sentence capitale à l'encontre d'un citoyen et de la faire appliquer.

Provocatio

Seuls certains magistrats romains extraordinaires dits sine provocatione, comme les dictateurs ou les décemvirs à pouvoir consulaire, ne sont pas soumis à provocatio. La provocatio dans le droit romain La provocatio, du latin provocare (qui peut se traduire par « appeler » ou « faire venir ») est une procédure destinée à faire porter une affaire judiciaire devant un iudex unus ou devant le peuple. La provocatio ad populum, par exemple, instaure un droit d'appel au peuple auquel peut recourir tout citoyen soumis à la coercition capitale d'un magistrat supérieur, ce qui lui permet de porter l'affaire devant les comices, une assemblée populaire.

Évolution de la provocatio Premières lois de provocatione La Lex Valeria de 300 av. Postérité. VETO, institution romaine - Extrait Encyclopédie Universalis. Coercitio. La coercitio ou ius coercitionis (littéralement « droit de réprimer ») est un droit de contrainte dont disposent tous les magistrats romains à des degrés divers dépendant de leur niveau d'imperium.

Coercitio

Les magistrats usent de ce droit pour intervenir lorsqu'ils jugent que l'ordre public est troublé, de la désobéissance à un ordre jusqu'au crime qui met en péril la stabilité de l'État (par exemple la haute trahison). Grâce à ce droit répressif, les magistrats peuvent assurer une mission de police et infliger des peines allant de simples amendes à la peine capitale. Les différentes formes de coercitio Un magistrat a de nombreux moyens de faire respecter son droit de coercitio. Coercition capitale. Potestas - Wikipedia. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Potestas - Wikipedia

Potestas est un terme latin qui signifie « puissance », « pouvoir ». Il désignait plus particulièrement les pouvoirs d'un magistrat romain, notamment sous la République romaine, selon le droit romain. Theodor Mommsen précise que « la puissance publique est appelée, chez les Romains, à la fois imperium et potestas »[1]. On parle aussi de potestas pour le pouvoir du pater familias. Imperium. Le terme latin d'imperium (« commandement ») désigne sous la Rome antique le pouvoir suprême détenu par le roi puis attribué à certains magistrats.

Imperium

L'imperium permet à son détenteur de jouir de deux formes de pouvoirs, le pouvoir militaire hors de Rome (imperium militiæ), et le pouvoir civil à Rome (imperium domi). L'Imperium Romanum est probablement l'expression latine la plus connue où le mot imperium est utilisé dans le sens d'un « territoire », l'Empire romain, une partie du monde sur laquelle Rome régnait.