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Parkinson

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La maladie de Parkinson aurait une origine intestinale - Sciencesetavenir.fr. La maladie de Parkinson (maladie neurodégénérative qui entraîne des troubles moteurs mais aussi cognitifs, du sommeil, de l'humeur) pourrait débuter dans l'intestin et se disséminer dans le cerveau via le nerf vague (reliant l'encéphale et le système digestif), selon une nouvelle étude de l'Institut Karolinska de Stockholm (Suède) publiée dans Neurology. L'étude montre, en effet, que des patients ayant subi une résection (retrait chirurgical) importante du nerf vague ont moins de risque de développer la maladie. Le nerf vague (ou nerf pneumogastrique) part de la tête et se termine en de nombreux filets nerveux distribués au foie, à l'estomac et à l'ensemble des viscères de l'abdomen. Parfois, exceptionnellement, on est amené à le retirer chirurgicalement (vagotomie), notamment pour traiter l'ulcère gastroduodénal. Car c'est, en effet, la terminaison gastrique du nerf vague qui provoque la sécrétion d'acide gastrique, nocive dans l'ulcère.

Cette hypothèse n’est pas nouvelle en soi. Parkinson : deux traitements expérimentaux en cours d'essai en France. À ce jour, les médicaments utilisés pour le traitement de la maladie de Parkinson peuvent atténuer les symptômes, en compensant le déficit en dopamine dû à la perte des neurones dopaminergiques, mais ne ralentissent pas la progression de la maladie. Des traitements expérimentaux visant à la ralentir ou la stopper sont en cours d'essais cliniques. D'autres, comme des traitements de cellules souches, sont à des stades précliniques. Dans le cadre de la Journée mondiale de la maladie de Parkinson, qui se tient le 11 avril, Le Parisien a interrogé, le Dr Jean-Philippe Azulay, chef du pôle neurosciences cliniques de l’hôpital de la Timone à Marseille. Deux traitements expérimentaux sont à l'essai en France, a-t-il rapporté. Immunothérapie contre l'alpha-synucléine Un traitement d'immunothérapie vise à réduire les amas de protéine alphasynucléine qui seraient à l'origine de la dégénérescence des neurones afin de stopper la maladie.

Traitement contre la surcharge de fer. Parkinson : un virus injecté dans le cerveau pour reprogrammer les cellules. Le 10 avril, veille de la journée mondiale Parkinson, paraissait une étude montrant l'efficacité, chez l'animal, d'une nouvelle thérapie cellulaire. Dans cette expérience innovante, des chercheurs suédois ont transformé des astrocytes du cerveau en neurones à dopamine. Ce qu'il faut retenir Chez des souris modèles pour Parkinson, cette thérapie cellulaire améliore les symptômes moteurs. La maladie de Parkinson est liée à la perte de neurones à dopamine.Des chercheurs suédois ont reprogrammé des astrocytes en neurones à dopamine grâce à un virus.Chez des souris modèles pour Parkinson, cette thérapie cellulaire améliore les symptômes moteurs. La maladie de Parkinson est liée à la perte de neurones à dopamine.

En France, la maladie de Parkinson touche environ 200.000 personnes. Pour remplacer les neurones qui fabriquent la dopamine, des chercheurs ont déjà proposé des thérapies à partir de cellules souches. Ces résultats permettent d'envisager de nouvelles perspectives de traitements. Une protéine de requin contre la maladie de Parkinson. Squalus acanthias, un petit requin dit aiguillat commun, possède un trésor : la squalamine, une protéine qui bloquerait le processus moléculaire en jeu dans la maladie de Parkinson.

Tel est le résultat publié dans les PNAS par une équipe internationale composée de plus de vingt chercheurs des universités de Cambridge (Grande-Bretagne), Groningue (Pays-Bas), Georgetown (États-Unis), Florence (Italie) et Saragosse (Espagne) ainsi que les National Institutes of Health (NIH) américains. La molécule a été découverte chez le requin en 1993, puis synthétisée en 1995, par l’équipe de Michael Zasloff, professeur à l’université de Georgetown, un des coauteurs de l’actuelle publication. Ses recherches et d’autres ont déjà pu établir que la squalamine a des propriétés antivirales, anticancer et antidégénérescence maculaire. Objectif : décoller l'alpha-synucléine Première étape : tester les effets de la squalamine sur des cellules humaines in vitro.

D'après l'étude, ça marche. La protéine de la maladie Parkinson migre du cerveau à l’estomac. NEUROLOGIE. La protéine alpha-synucléine est l’ennemi numéro 1 dans la maladie de Parkinson. C’est elle, en effet, qui s’agrège en amas dans les neurones à dopamine du cerveau et les détériore. Ce qui provoque les symptômes (troubles moteurs) de la maladie. Les premiers agrégats d’alpha-synucléine se forment à la base du tronc cérébral (qui relie l’encéphale et la moelle épinière) puis remontent progressivement avant de se répandre dans les différentes régions du cerveau. Les chercheurs du German Center for neurodegenerative Diseases (DZNE) de Bonn (Allemagne) associés à l’Université Purdue (Etats Unis) ont fait une découverte étonnante, publiée dans Acta Neuropathologica : l’alpha-synucleine serait aussi capable de voyager du cerveau jusqu’à l’estomac!

La diffusion de l’alpha-synucléine demeure encore mal connue mais des études antérieures ont montré qu’elle pouvait « sauter » d’un neurone à l’autre et se retrouvait dans des organes périphériques comme l’intestin des malades. Parkinson: découverte prometteuse à l'Université Laval. Une chercheuse de Québec a fait une découverte prometteuse dans le traitement de la maladie de Parkinson. Des essais chez l'animal ont démontré les effets bénéfiques d'une molécule qui permet de renverser la dégénérescence du système nerveux.

Cette avancée représente un espoir pour les milliers des personnes atteintes de la maladie pour laquelle il n'existe aucun traitement curatif. « On a vraiment démontré pour la première fois les propriétés restauratrices d'une molécule. »— Francesca Cicchetti, chercheuse en neurobiologie à l'Université Laval. « Pour la première fois, on pouvait démontrer qu'une molécule pouvait renverser des aspects pathologiques associés à la maladie de Parkinson et rétablir des éléments du comportement anormal, entre autres, en terme de motricité et de démarche de l'animal », explique Francesca Cicchetti qui mène des recherches depuis 10 ans chez les animaux atteints de parkinson. Au Québec, plus de 25 000 personnes souffrent de parkinson.

Maladie de Parkinson : quand les traitements modifient les pulsions sexuelles. NUMÉRIQUE. Cet article est extrait du magazine Sciences et Avenir en vente en kiosque en juillet 2015. Voir aussi l'encadré en bas de l'article. PARKINSON. Leur entourage ne cessait de se plaindre. À force d'entendre ces témoignages douloureux, le Dr Pierre Grandgenèvre, psychiatre au CHRU de Lille, a voulu en avoir le cœur net : certains patients recevant un traitement pour la maladie de Parkinson présentaient-ils réellement une hypersexualité ?

Un vrai tabou qu’il fallait briser. Des viols conjugaux dus au traitement Or, les conséquences peuvent être dramatiques, comme pour Françoise, mariée depuis 47 ans à un malade de 69 ans. Certes, l’hypersexualité associée au traitement antiparkinsonien n’est pas une découverte pour les médecins. Des molécules pour combler le déficit en dopamine Pour comprendre les raisons de l’apparition de cet effet secondaire, il faut rappeler la nature de la maladie de Parkinson. Comment certains traitement peuvent modifier le contrôle des impulsions : L’anomalie à l’origine de la maladie de Parkinson identifiée. C’est une avancée majeure dans la recherche sur la maladie de Parkinson. On connaissait déjà le nom de la protéine dans le cerveau qui cause plusieurs affections neurodégénératives : l’alpha-synucléine, naturellement présente dans le corps.

Une équipe franco-belge, dont des chercheurs de l’Institut de neurosciences Paris Saclay, vient de découvrir plus précisément ce qui, dans cette macromolécule, provoquait la maladie de Parkinson. Il s’agit de fibres en forme de "linguines" qui se propagent dans le cerveau et qui en s’agrégeant deviennent toxiques. Pour aboutir à cette découverte, ces fibres ont été injectées séparément dans le cerveau et le sang de rats. Elles se sont alors révélées toxiques pour les neurones. D’autres fibres en forme de spaghettis provoqueraient, elles, une autre maladie plus rare : l’atrophie multisystématisée.

Les travaux, publiés dans la revue "Nature" le 10 juin 2015, après quinze ans de recherches ont fait grand bruit. Diagnostic du vivant du patient. Parkinson : un traitement par cellules souches prouve son efficacité. DOPAMINE. C'est une "énorme percée" dans la recherche de traitements contre la maladie de Parkinson selon des chercheurs de l'université de Lund en Suède. Ces derniers affirment être parvenus à reprogrammer des cellules souches en cellules cérébrales de façon à ce que celles-ci reproduisent les fonctions des neurones productrices de dopamine. La dopamine est un neurotransmetteur, une molécule chargée de transmettre l’information entre les neurones.

Lorsque la production ou la circulation de la dopamine est diminuée, les cellules nerveuses communiquent mal. C'est ce qui se passe dans la maladie de Parkinson qui est due à la disparition progressive des neurones dopaminergiques impliqués dans le contrôle des mouvements. La maladie de Parkinson est une maladie neurologique dégénérative caractérisée par la disparition de certaines cellules cérébrales. Des résultats convaincants Et les analyses ont montré que les tissus cérébraux étaient à nouveau riches de neurones dopaminergiques. Maladie de Parkinson : les neurones greffés sont fonctionnels pendant 14 ans. GREFFE. Pourquoi greffer des neurones ? La maladie de Parkinson entraîne une perte de neurones sécrétant de la dopamine, une molécule très importante chargée de transmettre l’information entre les neurones (appelée "neurotransmetteur").

C'est pourquoi les chercheurs greffent des neurones capables de sécréter de la dopamine (ils sont dits "dopaminergiques"). Origine de la maladie de Parkinson. ©JACOPIN/BSIP CONTROVERSE. "Cette étude montre que ce n’est pas le cas, les neurones survivent et leur croissance se poursuit sur une longue durée", explique le Dr Ole Isacson, chercheur de l’Université d’Harvard aux Etats-Unis et principal auteur de l'étude, au Quotidien du Médecin. Plus besoin du traitement de référence, aux effets secondaires fréquents PATIENTS. Avec cette technique, plus besoin de traitement dopaminergique (sous forme de médicament), qui est la thérapie de référence.

ESSAIS. AUTRES TRAITEMENTS.