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Culture, cinéma, etc.

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Gender Studies et études filmiques. Cet article part d’un constat déroutant : celui de l’écart grandissant depuis une bonne vingtaine d’années entre la France et les pays de culture anglo-saxonne, dans deux domaines qui se sont développés, en particulier dans les études filmiques, de façon exponentielle “ chez eux ” et quasiment pas “ chez nous ”, les cultural studies et les gender studies. Avant même de tenter de comprendre le pourquoi de cet écart, il nous faut constater l’absence de termes français pour désigner ces deux champs de recherche, ce qui, bien sûr, n’est pas le fruit du hasard. Les études filmiques françaises sont toujours imperméables aux approches gender, alors même que les études anglo-américaines en ont fait leur cheval de bataille. Elles restent encore aujourd’hui en France, dans le pays qui a “ inventé ” la cinéphilie et le cinéma “ d’auteur ”, le domaine le moins connu et le moins reconnu.

La cinéphilie : une pratique théorique sexuée Fairbanks est mâle. Deuxième partie. Les Couhius du Cinéma. Connaissez-vous le « discours gender » ? Saviez-vous qu’il nous vient des Etats-Unis ? Qu’il favorise « l’essentialisation » et qu’il marque le début de « la terreur » ? Naïfs et surtout naïves que vous êtes, sans doute pensiez-vous que parler de « genre », en français voire en anglais, consistait à interroger les inégalités entre femmes et hommes… Les Couhius, pardon Les Cahiers du Cinéma, donnent fort heureusement l’alerte.

Dès le deuxième paragraphe, le mot est lâché : avec l’irruption des revendications féministes au festival de Cannes, enclave sacrée de la cinéphilie distinguée, nous serions entrés sur le « terrain quadrillé dans tous les sens par les gender studies anglo-saxonnes ». Avec un soupir de soulagement, Stéphane Delorme évoque dès le premier paragraphe la sage décision du Festival de Cannes, « qui a eu raison de répondre : pas de discrimination ». Mais au fait, pourquoi donc faut-il se méfier des gender studies ? La fin est magistrale. Older men, young girls: a common theme of 70s pop – but still wrong | Music | The Observer. Back in 1968, Mick Jagger sang, "I don't care that you're 15 years old, I don't want to see no ID," on the Rolling Stones' Stray Cat Blues, "It ain't no hangin' matter, ain't no capital crime...

" Needless to say, the Stones don't perform this song in concert any more, and the last time they did, the lyric was subtly amended to "16". Who knew at the time that it would be the band's bassist Bill Wyman, rather than Jagger, who would later play out the song out in real life, eventually marrying Mandy Smith (when she was 19 and he was 53), or that their post-divorce punchline would be the wedding of Wyman's son to Smith's mother? Another song you don't hear much nowadays is a once-popular blues standard that was first recorded in 1937 by the first of the two harmonica-playing Mississippi bluesmen to use the name Sonny Boy Williamson.

Its opening lines were "Good morning little schoolgirl, can I come home with you? Tell your mama and your papa I'm a little schoolboy too. " I Want a Woman to be the Next Woody Allen. I went to see To Rome With Love earlier this week with the intention of reviewing it for Bitch Flicks. But this film is practically un-reviewable: the kind of frilly nothing of a movie that exits your brain before you’ve taken your last sticky step out of the theater. It’s four short films set in Rome, unwisely edited together into a would-be Altmanesque ensemble piece, thwarted by temporal disjointedness (switching between a storyline that takes place over the span of a day and those that cover weeks or months) and a failure to thematically link the pieces beyond a tone of jovial silliness.

If I had a dollar for every review of To Rome With Love that used the phrase “Lesser Allen”, I could pay my rent this month. Because there isn’t much more to say about this movie than those two words. But one thought since seeing To Rome With Love just won’t leave me alone: I want a woman to be the next Woody Allen. Let’s be clear: I’m not being sarcastic. Les femmes aussi veulent faire le spectacle. Parité Mis en ligne le 06/06/12 I Rédaction par Arnaud Bihel Des artistes de tous horizons s'en prennent à la suprématie masculine dans le monde du spectacle vivant, à commencer par l'accès aux postes à responsabilité.

Elles pressent le ministère d'agir aussi dans ce domaine. Faudra-t-il passer par des quotas pour féminiser les instances de décision du monde de la culture, comme pour celui de l'entreprise ? La question s'est posée, mercredi 6 juin au Sénat. La Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) y réunissait des intervenantes du monde du spectacle pour se pencher sur cette autre question, surfant sur l'air du temps : « Culture et parité : le changement, c'est maintenant ? ». Et force est de constater que la réponse, pour l'heure, est non. En 2011, 81,5% des postes dirigeants de l'administration culturelle étaient occupés par des hommes ; 85% des centres dramatiques nationaux dirigés par des hommes ; 85% également des textes joués écrits par des hommes. Cannes sous une pluie d’images fortes. Après le Festival éclaboussant de l’an passé (Terrence Malick, le Drive de Nicolas Winding Refn, Dominique Strauss-Kahn, Lars Von Trier en freestyle…), 2012 aura eu des airs de cuvée coupée à l’eau gazeuse.

Cannes, c’est douze jours de cinéma et autant pour essayer de penser deux ou trois trucs en phase et en lutte avec les images à la tonne. En cinq thèmes, voici notre moisson terminale, rédigée alors que dehors la rumeur du palmarès bat son plein et que l’orage rince les derniers festivaliers. Revivre de films en films «On voudrait revivre / On croit qu’il est midi, mais le jour s’achève / Rien ne veut plus rien dire, fini le rêve / On se voit se lever, recommencer, sentir monter la sève / Mais ça ne se peut pas…», la chanson sublime de Manset, qui surgit dans les dernières séquences du Holy Motorsde Leos Carax, a de quoi saisir et remuer.

«Revivre» en effet, Leos Carax, le phénix français, mort-ressuscité plusieurs fois entre chaque film, sait de quoi il parle. Femmes, je vous haime… Cannes chief admits: we must search harder for films directed by women | Film | The Observer. After suffering two weeks of fierce criticism, the organisers of the Cannes film festival admitted that they needed to make a concerted effort to increase the number of female film-makers competing for the Palme d'Or. Festival president Gilles Jacob said: "I am sure that next year the chief selector, Thierry Frémaux, will look more carefully to find films by women. " Jacob also said it was a "shame" that only one female director, Jane Campion, had ever won the festival's top prize. He lists the film-maker among his proudest "discoveries". "Cinema is dominated by men," he said, "and Cannes is just a reflection of cinema.

" However, Jacob also defended the actions of Frémaux, whom he appointed his successor in 2001 when he was made president. He said: "The selector has said it is not his intention to take a film made by a woman because it is made by a woman but because it has the necessary quality. " "That was maybe a wrong move," he said. "We did manage to save the film, but Lars was banned.