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Transports Collectifs - Le triomphe du Low-cost

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Un avion fait une liaison entre deux villes et quand le nombre de réservations augmente, la compagnie ajoute un second avion pour supporter le trafic. Vous avez une fourchette horaire pour le départ de l’avion, mais quoi qu’il arrive il partira avec vous dedans. Il n’y a pas de place réservée. Les familles avec enfants ainsi que les handicapés montent en premier, tous les autres prennent les places restantes. Ce principe, en étant très réactif, permet de doper l’activité passagers, de réduire les coûts de transport. En Europe, deux compagnies, Ryanair et EasyJet, sont leaders sur ce marché en fort développement.

La réactivité de cette compagnie a permis d’anticiper les reports de clients dès avant le début du mouvement des pilotes d’Air France. La low cost easyJet devient la compagnie aérienne la plus rentable d’Europe. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Guy Dutheil Tout ne va pas si mal dans le secteur du transport aérien ! Preuve en est, easyJet a annoncé, mardi 19 novembre, à l'occasion de la publication de ses résultats annuels, un bond de 56 % de son bénéfice net qui s'est établi à 398 millions de livres (474 millions d'euros). Pour les actionnaires de la compagnie britannique à bas coûts, c'est Noël avant l'heure. Ils vont se partager 308 millions de livres de dividendes. Au cours de l'exercice qui s'est achevé fin septembre, le chiffre d'affaires d'easyJet a progressé de 10,5 % pour s'établir à 4,258 milliards de livres.

Comme prévu et forte de ses bons résultats financiers, la compagnie a ravi à sa rivale Ryanair le titre de compagnie européenne la plus rentable. Une première ! « C'est une année exceptionnelle. Les Low Cost. Sur un marché où les services proposés par les différents acteurs sont sensiblement semblables, les low-cost ont choisit de frapper fort et de mener une stratégie de domination par les coûts. Cette stratégie, comme son nom l'indique, oriente de façon prioritaire tous les efforts de l'entreprise vers un objectif considéré comme primordiale : la minimisation de ses coûts complets. Pour garder cet avantage concurrentiel, elle devra donc contrôler les coûts directs de fabrication mais aussi les coûts de conception, de marketing, de distribution ainsi que les coûts administratifs et financiers.

Ces économies sur les coûts sont alors répercutées sur les prix. C'est par une stratégie de domination qui permet à l'entreprise, sans augmenter ses marges, de proposer des prix. Beaucoup de coûts de fonctionnement sont aussi diminués par l'utilisation des nouvelles technologies de communication : L'internet. Easyjet semble alors prendre les devants et tente de se tourner vers le marché du middle cost. Avion, train, covoiturage… Merci le low cost ! Les compagnies à bas coûts ont fait fondre les prix du transport aérien. Mais cette révolution s’étend aussi aux autres modes de déplacement. Démonstration. Rejoindre l’aéroport coûte ­désormais plus cher que prendre l’avion. Jean-Luc Dumont, cadre dans la parfumerie, en a fait l’expérience début février : «J’avais réservé un vol sur EasyJet pour Nice au départ de Roissy.

Jamais le consommateur n’a eu autant de choix pour voyager pas cher en France : par la route, le rail ou les airs, les différents acteurs se ­battent pour s’accaparer la plus grosse part du trafic. (Cliquez sur l'image pour l'agrandir) Et le marché est loin d’être saturé : dans les airs, le low-cost dispose encore d’un bon potentiel, sachant qu’il pèse en France 26% du marché, contre 43% en Europe. Côté rail, la SNCF a également pris le virage des bas prix et s’est engagée à vendre un tiers de ses billets TGV à moins de 30 euros d’ici à cinq ans.

L’avenir est-il low cost ? - Leaders League. Le low cost attaque, les compagnies régulières répliquent. Tous s’accrochent pour séduire un nombre croissant de passagers qui promet au secteur un avenir radieux. Plus de deux cents milliards d’euros, c’est le chiffre d’affaires global engrangé en 2013 par les six premiers acteurs du transport aérien mondial. Bousculées par l’émergence du low cost, les compagnies régulières parviennent encore à tenir le haut du pavé. Lufthansa conserve sa position de leader mondial avec près de trente milliards d’euros de chiffre d’affaires, Air France affiche une croissance honorable de 3,4 % (à 25,5 milliards d’euros) tout comme International Airlines Group (holding de British Airways, Iberia et Vueling), avec 6,2 % (à 18,7 milliards d’euros). Emirates nous fait passer en mode deux chiffres (+ 13,2 %, 17,3 milliards d’euros) et les compagnies asiatiques affichent des taux de croissance compris entre 2 % et 7 %. Dans cette course, certains ont préféré jouer la carte de la concentration.

Les Français et l’utilisation du transport aérien. La DGAC réalise depuis 2009 une enquête auprès des passagers utilisant les aéroports français. Cette enquête a pour objectif de connaître précisément la typologie des passagers selon : Les modes d’accès et de post-acheminement font également l’objet d’une attention particulière du fait de leur implication environnementale. Ce dispositif vient compléter les statistiques de trafic collectées, traitées et publiées par la DGAC : 11 janvier 2008 (mis à jour le 8 juillet 2013) Télécharger l’enquête complète : Les Français et l’utilisation du transport aérien - (PDF - 278 ko) Cette enquête, qui vise à mieux appréhender le comportement et les habitudes des français à l’égard du transport aérien, a été réalisée début 2007 par TNS-Sofres, à la demande de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).

Des voyages en avion plus nombreux… A noter que les français qui prennent l’avion pour motif professionnel effectuent en moyenne 5,3 voyages par an, contre seulement 1,6 voyages pour autres raisons.