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Dossier SOPA

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Lois antipiratage : sous pression, Washington fait machine arrière. SOPA, trois petits mois et puis s'en va. La nouvelle est tombée hier soir : le représentant derrière le projet de loi du SOPA (Stop Online Piracy Act), Lamar Smith, a annoncé vouloir le mettre de côté jusqu’à ce qu’une approche plus appropriée soit trouvée. Ce dernier a publié hier un communiqué sur le site de la Chambre des représentants des États-Unis : J’ai entendu les critiques au sujet du projet de loi et les ai sérieusement étudiées. Il est clair que nous devons revoir notre approche en ce qui concerne le problème des voleurs étrangers qui s’approprient et revendent les inventions et productions américaines.Le piratage en ligne est un phénomène beaucoup trop important pour être ignoré. [...] Le vol des propriétés intellectuelles de l’Amérique coûte plus de 100 milliards de dollars à notre économie et entraîne des milliers de pertes d’emplois.Le piratage en ligne est tout à fait similaire au vol d’un produit dans un magasin. 18 janvier : date du passage à l’action pour les acteurs du Web.

Le risque désormais ?

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Les sites collaboratifs en berne contre la loi anti-piratage SOPA. Black-out et empathie. Interviewé hier par les inrocks au sujet du possible black-out des géants de l'internet en réaction au projet de loi Sopa, j'archive ici cet extrait d'entretien. Verbatim. "Pour l'instant, il est encore difficile d’imaginer une fermeture simultanée des géants du net. Selon Olivier Ertzscheid, maître de conférence en sciences de l’information et communication, un black-out temporaire de Google représenterait une perte sèche "pas vitale pour l’entreprise".

Cependant, "on a du mal à imaginer qu’ils aillent jusqu’au bout tant ce serait énorme". J'ai en fait indiqué qu'un black-out sur la durée me semblait hautement improbable du côté de Google ou de Facebook étant donné que ces géants sont aussi des commerces et que lorsqu'un commerçant ferme sa boutique ... Les entreprises qui exercent un fort lobbying dans les couloirs de la chambre américaine pourraient, via cette opération, sensibiliser l’opinion à défaut des politiques.

Là je confirme. Nous verrons bien :-) Black-Out pour protester contre SOPA et PIPA. Aujourd’hui mercredi 18 janvier 2012 quelques sites américains -dont Wikipédia US - ont fermé leurs accès aux internautes pendant 24 heures, pour signifier leur opposition aux projets de loi SOPA (Stop Online-Piracy Act) qui prévoit notamment de filtrer les sites soupçonnés de favoriser le piratage, et PIPA (PROTECTIP Act) examinés actuellement à la Chambre des représentants et au Sénat américains. Le site français La quadrature du Net participe au black-out : La quadrature du net SOPA = PIPA = ACTA = Net censorship Voici ce qu’on peut lire sur sa page d’accueil aujourd’hui : « Ce site est éteint aujourd’hui, pour protester contre les projets de lois SOPA (Stop Online Piracy Act) et PIPA (PROTECT-IP Act) actuellement en discussion au Congrès des États-Unis, et contre l’accord sur la contrefaçon ACTA, actuellement en débat au parlement Européen.Ces initatives sont une tentative globalisée de censure d’Internet au nom du droit d’auteur.

En savoir plus Autre site protestaire : SOPA, PIPA, et la crainte d'un filtrage du Web à grande échelle. 6 / 7 Mais le mouvement ne s'arrête pas aux militants de la liberté d'expression : plusieurs très grandes entreprises, dont Amazon et Google, participent au mouvement de protestation. Si leurs sites restent accessibles, ces entreprises ont publié sur leur page d'accueil des liens vers des pétitions ou des textes expliquant leur opposition à la loi. Crédits : Le Monde.fr facebook twitter google + linkedin pinterest 7 / 7 Ces sociétés jugent que le projet de loi les forcerait à devenir censeurs en faisant reposer sur eux la responsabilité légale de sites. Wordpress.org, l'une des principales plates-formes de blogs, participe également à la journée de protestation. Crédits : Le Monde.fr facebook twitter google + linkedin pinterest 1 / 7 La version anglophone de Wikipedia sera fermée pendant vingt-quatre heures, mercredi 18 janvier.

Lire le diaporama Mettre en pause Rejouer Accédez au portfolio Que prévoient ces textes ? Quelles conséquences concrètes ? Qui s'oppose au projet ? Stop Online Piracy Act. En quoi SOPA nuira à la liberté du web et de Wikipédia ? C’est l’événement du jour : en ce 18 janvier 2012, un certain nombre de sites web, et notamment la Wikipédia en anglais, « ferment leurs portes » pour 24h en protestation contre le projet de loi SOPA (Stop Online-Piracy Act) qui est discuté aux États-Unis. Wikimédia France soutient cette action forte de protestation qui, nous l’espérons, fera reculer le législateur américain et découragera les législateurs européens et français de se lancer vers le même type d’attaque contre le web ouvert et libre que nous défendons.

Modèle de bandeau apposé pour le black-out de la Wikipedia en anglais le 18 janvier 2012 La décision de « black-out » de la Wikipedia en anglais est intervenue après un débat approfondi dans la communauté des contributeurs, puis le vote de ceux-ci, appelés par un bandeau placé en haut des pages de la Wikipedia en anglais pour les utilisateurs connectés. Notes [1] Loi visant à mettre fin au piratage en ligne (N.d.T.) [4] Voir [1], [2] et [3] [7] Art. 102 (c) (3) (A) (i). Wikipédia va fermer 24 heures contre la loi SOPA.

Aux grands maux, les grands remèdes.Constatant que les simples mises en garde n'ont pas permis de faire dérailler les projets de loi anti-piratage SOPA (Stop Online Piracy Act) et PIPA (Protect IP Act), l'encyclopédie libre et gratuite Wikipédia a fait son choix. La version anglophone du site sera désactivée pendant 24 heures le 18 janvier, c'est-à-dire demain, afin de marquer un peu plus encore l'hostilité de la fondation envers ces textes. Qualifiant cette mesure d'exceptionnelle, la fondation Wikimédia - qui gère les différents projets de la galaxie Wiki - explique que cette interruption de service vise d'abord à sensibiliser les Américains sur l'impact que pourrait avoir ces deux lois sur l'innovation et la liberté d'expression.

Wikimédia souhaite ainsi que cette action incite les internautes à appeler leurs élus afin de leur demander de prendre position contre SOPA et PIPA. La stratégie choisie est, pour la fondation, manifestement une grande première aux États-Unis. (20) Twitter / Search - #PIPA... (33) Recherche Twitter - #blackoutSOPA... Search - #SOPA. Blackout sur l’Internet américain. Pour protester contre une loi anti piratage, des sites américains, dont Wikipédia, sont aujourd'hui inaccessibles. Un "blackout" qui fait figure de dernier épisode en date dans la guerre que se livrent industries culturelles et partisans d'un Internet libre et ouvert.

Cette fois, la guerre est déclarée. Aux États-Unis, les lobbyistes d’Hollywood font pression pour l’adoption de réformes législatives prévoyant le filtrage et le blocage systématiques des sites soupçonnés d’encourager le piratage d’œuvres protégées. Stop Online Piracy Act (Sopa) à la Chambre des représentants, et Protect IP Act (Pipa) du côté du Sénat, les deux projets de lois ont pour objectif de renforcer (encore) les mesures de protection du copyright.

Notamment en faisant disparaître de la toile, purement et simplement, les sites incriminés. Du côté des défenseurs des libertés sur Internet et des grandes entreprises du web, la résistance s’est organisée. Blackout sur le web américain Étudiants, attention ! [MAJ 9h06] La bataille de la loi SOPA : Internet va-t-il écraser Hollywood ? Pourquoi devons-nous arrêter la SOPA et la PIPA. Ce 18 janvier 2012 est une journée d’action sur l’internet où de nombreux services américains ont décidé de se mettre en berne pour lutter contre la SOPA et la PIPA, deux projets de lois du Congrès visant à réguler l’internet à la manière de l’Hadopi, de la LOPPSI ou de l’Acta. Les gouvernements cherchent à restreindre les libertés des internautes en développant des technologies de surveillance, alors qu’on sait que c’est à la fois par le développement de services adaptés et en ouvrant de nouvelles perspectives légales mieux adaptées aux usages d’aujourd’hui (plutôt qu’en les renforçant) qu’on régulera le piratage.

Joi Ito, directeur du Media Lab du MIT et Ethan Zuckerman, cofondateur de Global Voices et chercheur au Berkman Center for Internet and Society à l’université d’Harvard ont signé la lettre commune que nous traduisons ce jour et à laquelle nous souscrivons également. Image : Le pire dans la censure est … via ArsTechnica. Autres ressources contre la SOPA. Untitled. Edit : Blackout terminé ! Merci pour votre patience et surtout pour vos actions, paroles, soutiens contre ces lois. La biz ! Ce site a été censuré jusqu'à ce soir par solidarité avec nos amis américains qui aujourd'hui ont lancé un mouvement de blackout mondial sur le net dont le but est de marquer les consciences, expliquer aux internautes ce qui les attends dans les mois à venir et surtout protester contre ces lois liberticides. Le mot d'ordre de cette journée est de vous informer, donc si vous avez 1 minute, je vous invite à lire ma prose ci-dessous. Ces fameuses lois liberticides qui veulent censurer notre internet sont les suivantes : HADOPI qui explore toutes les pistes...

Le point commun de toutes ces lois, qu'elles soient déjà en place ou en cours de discussion, c'est tout simplement de permettre à des entreprises privées et des gouvernements de contrôler la liberté d'expression, l'innovation et de s'octroyer un droit à la censure sur à peu près tout et n'importe quoi. Pour protester contre une loi américaine antipiratage, Wikipedia va fermer pendant 24h - Médias / Net. Un monde privé de libre accès à la connaissance et au savoir...