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Ce que le cinéma fait à la littérature (et réciproquement) (LhT Fabula) 1Plus de soixante propositions nous ont été envoyées de différents pays en réponse à notre appel à contribution, alors intitulé : « Ce que le cinéma fait à la littérature (le texte et le film, allers et retours) ». Celles-ci émanaient de chercheurs de statuts divers, confirmés aussi bien que débutants, et couvraient des domaines de recherches extrêmement variés, prouvant, si besoin l’était, la vitalité des études sur les rapports entre cinéma et littérature. 2Peu de sujets exclusivement consacrés aux questions de poétique ou d’histoire littéraire suscitent aujourd’hui un tel engouement. 3Il se trouve que le domaine de recherche situé à l’intersection du cinéma et de la littérature se résume le plus souvent à la question, fort traditionnelle, de l’adaptation. Rien de plus usé, de plus rebattu que cela, dira-t-on. 4À cela s’ajoute l’intérêt suscité, en littérature aussi bien que dans les études cinématographiques, à la notion d’auteur.

Ce que le cinéma fait de la littérature (LhT Fabula) « La femme, si seule ici à sa fenêtre, a-t-elle un amoureux, et l’homme aimé est-il parti pour toujours ? » (Robert Walser, Petits textes poétiques) 1Pour faire oublier ses origines roturières, analphabètes et populaires, on sait que le cinéma, après la Seconde Guerre Mondiale, s’est imposé comme un art à part entière contre la littérature – en s’y adossant, en s’y opposant. Cette accession est le résultat d’un effort critique et théorique visant d’abord la promotion d’un cinéma qu’on appelle aujourd’hui classique, articulée sur la défense d’un cinéma d’auteur dont la notion même restait alors à élaborer – il suffit de feuilleter les revues des années cinquante pour constater que le cinéma s’exhausse au niveau de la littérature par comparaison avec la littérature (le réseau des références littéraires, modèles et points d’appui).

Et la caméra styloc’est Sartrequi a refilé l’idéeau jeune Alexandre Astrucpour que la caméra tombesous la guillotinedu senset ne s’en relève pas6. P.117: Part 6: Cracking the magic mirror The Enchanted Screen: The Unknown History of Fairy-Tale Films - Jack Zipes. Bayard. Note de lecture à propos de "Comment parler des livres que l'on n'a pas lus? ", Collection "Paradoxe", Les éditions de minuit, Paris: 2007, 162 pages. Professeur et psychanalyste, Pierre Bayard enseigne la littérature à Paris 8.

Son dernier essai au titre provocateur : Comment parler des livres que l’on n’a pas lus ? Vise à communiquer son « expérience approfondie de non-lecteur » et tente de répondre à la difficile question que se posent également les didacticiens de la lecture : « que signifie avoir lu un livre ? ». L’analyse s’appuie sur une série de paradoxes. Le premier repose sur un constat inéluctable : le lecteur est aussi et peut-être avant tout un non–lecteur ; il se définit autant par ses lectures que par celles qu’il a écartées. Le deuxième paradoxe concerne la lecture proprement dite : quel livre le lecteur lit-il ou plutôt a-t-il l’impression de lire ? Le dernier paradoxe concerne la représentation culturelle de la lecture. Christa Delahaye, chargée de recherche, INRP.

Contes de Fées et subversion. Jack Zipes livre une deuxième édition revue et largement augmentée de son classique Les contes de Fées et l'art de la subversion, consacré au pouvoir des contes dans la constitution de modèles comme de contre-modèles. Jack Zypes, Les Contes de fées et l’Art de la subversion (Fairy tales and the Art of Subversion), deuxième édition revue et augmentée, Heinemann, 2007, 254 p. NB :les termes entre guillemets sont de Jack Zipes. Jack Zypes, universitaire américain spécialiste des contes de fées et traducteur des frères Grimm, propose la deuxième édition (2007), revue et augmentée, de son ouvrage devenu classique (1983) : Les Contes de Fées et l’art de la subversion.

Outre un chapitre consacré aux sources italiennes du conte à la Renaissance, cette deuxième édition met l’accent sur la place des femmes auteures françaises dans la constitution du conte comme genre au XVIIème siècle et se clôt sur un chapitre consacré à Walt Disney. I. Le siècle de Perrault II. Littérature anglo-saxonne. Jack Zipes, Why Fairy Tales Stick - the Evolution and Relevance of a Genre. Avec cet ouvrage, Zack Zipes poursuit la relecture des contes de fées, ici à l'éclairage d'autres théories : darwinisme social ou génétique textuelle, et s'intéresse aux versions récentes des contes qui ont permis la "relève du genre". Jack Zipes, Why fairy tales stick (Routlege, 2006).

D’autres approches du conte de fées Dans son analyse précédente, Jack Zipes tenait pour assuré que le succès des contes venait de son passage de l’oral à l’écrit, et de son rôle social conservateur et régulateur. Par les mass media, nous sommes d’ailleurs encore largement sous l’emprise des contes. Dans cet ouvrage, Z entend aller plus loin et se demander pourquoi les contes de fées « marchent » toujours, « ensorcellent » pourrait- on dire et , selon le terme retenu par l’auteur dans l’ensemble de l’ouvrage, se répandent tels des virus dans le monde. . « Il sera une fois » Ainsi, l’on a fait un jour remarquer à Jack Zipes qu’Harry Potter était un avatar de l’archétype du conte de Cendrillon. Travaux thématiques. Les Publications de l'ONL. Les contes de Grimm et leur réception. Conférence de François Fièvre, Université de Tours à l’IUFM d’Aquitaine le 11 décembre 2012 Les contes de Grimm comptent désormais, avec ceux de Perrault et d’Andersen, parmi les classiques du conte de fées comme de la littérature enfantine.

Il n’en a cependant pas toujours été ainsi, et le premier but des frères Grimm n’a pas été d’écrire des histoires pour les enfants. Leur recueil de contes, initialement conçu comme un ensemble d’«antiquités nationales », a néanmoins très rapidement connu un certain nombre d’éditions qui en ont infléchi la stratégie éditoriale, de plus en plus tournée vers le monde de l’enfance, et c’est à l’extérieur de l’Allemagne, plus précisément en Angleterre, qu’ils deviennent des contes de fées.

Biographie :