Protection sociale aux États-Unis. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le système de répartition des aides sociales est pluraliste et décentralisé : l’État fédéral donne une enveloppe fixe prélevée sur le budget fédéral des États-Unis aux 50 États fédérés. La protection sociale dépend de la situation de l'individu : l'assurance maladie n'était pas obligatoire jusqu'en 2013. Les programmes Medicare et Medicaid, créés par le président Lyndon Johnson dans le cadre de la « guerre contre la pauvreté » sont le premier poste du budget fédéral avec 23 % de celui-ci en 2011 et sont utilisés par les plus démunis, tandis que les actifs passent en général par des assurances privées (Managed Care Organizations). Toutefois, même pour les assurés, le coût des soins de santé demeure très élevé, et serait selon une étude récente l'une des causes les plus importantes de faillites personnelles[3].
L’organisation fédérale des États-Unis entraîne des différences géographiques quant aux dépenses et aux redistributions sociales. Washington Area After-School Programs Become Emergency Food Providers. The budding tennis players at an after-school program in Southeast Washington used to be picky eaters, discarding their fruit or complaining if their sandwiches had strawberry jelly instead of grape.
Now, program director Cora Masters Barry says, they eat everything set in front of them -- and then some. "They're eating two or three sandwiches and packing others in their backpacks," said Barry, who runs the Southeast Tennis and Learning Center on Mississippi Avenue. "What we have is never, never enough. " As the recession forces more families into poverty, a growing number of after-school programs have taken on a crucial but unfamiliar role as emergency food providers for the low-income children they serve. Organizations unaccustomed to serving anything more than granola bars are finding themselves to be the last line of defense against children going hungry at night. Few statistics are available about the state of childhood hunger during the recession. Sens. Quand le président Clinton « réforme » la pauvreté, par Loïc Wacquant.
Avec l’audace qui sied aux nouvelles sociétés nées des grandes migrations intercontinentales de l’ère moderne et à son image de laboratoire d’innovation sociale, les Etats-Unis sont en train d’inventer à marche forcée la première société d’insécurité avancée de l’histoire.
La pièce maîtresse du nouvel édifice social en gestation vient d’être approuvée par le président William Clinton : le retrait quasi complet du maigre filet de protection destiné à ses occupants les moins fortunés. Car la welfare reform, dont l’ancien gouverneur de l’Arkansas avait fait son cri de bataille lors de la campagne de 1992 — « End welfare as we know it » (mettre un terme à l’aide sociale que nous avons connue ), ou Ewawki pour les initiés —, et dont il attend qu’elle assure sa réélection cette année, n’a de réforme que le nom. D’abord, l’obligation faite au chef du ménage assisté de travailler au bout de deux ans et l’instauration d’un quota d’assistance de cinq ans cumulés durant une vie. Le service public de l'emploi aux Etats-Unis - OECD. La « réforme » de l’aide sociale comme instrument de discipline. Texte intégral Si les gens reçoivent une aide sociale durant des périodes prolongées, cela inocule une drogue à leur esprit.
Cette dépendance à l’égard de l’aide sociale mine leur humanité et fait d’eux des pupilles de l’État. Franklin Delano Roosevelt, 1935 C’est un jour inouï dans l’histoire de ce pays. Il rentrera sans nul doute dans l’histoire comme le « Jour de la libération » (Independence Day) pour tous ceux qui ont été enfermés dans un système qu’on a laissé à vau-l’eau et qu’on a laissé faire véritablement dégénérer les gens au fil de générations dépendantes d’une aide sociale qui a corrompu leur âme et leur a volé leur avenir. 1La « réforme » des aides sociales votée par le Congrès américain et paraphée en fanfare par Clinton en août 1996 a fait grand bruit des deux côtés de l’Atlantique. 1 Le Président avait d’ailleurs refusé de transmettre au Congrès les résultats de ces études, craigna (...) 2 Hugh Price, « Welfare Hysteria», New York Times, 5 août 1996, p.
Renseignements sur les prestations d’aide sociale des États-Unis. Medicare, Medicaid & Obamacare.