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Politique de la ville

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Repenser la politique de la ville, par Jacques Donzelot. Relancée avec force, en 2003, sous l'impulsion de Jean-Louis Borloo, la politique de la ville a fait récemment l'objet d'évaluations qui montrent des résultats plutôt décevants au regard des objectifs qui lui avaient alors été fixés. Cette déception relative semble conduire le gouvernement à préparer une révision à la baisse de la politique en question au lieu d'une réévaluation de ses présupposés pour en redéployer autrement les moyens. La déception concerne surtout l'un des programmes, celui des zones urbaines sensibles (ZUS). Il consiste en un classement des zones urbaines plus ou moins défavorisées grâce à un index qui apprécie leur écart par rapport à la moyenne nationale et les fait bénéficier de mesures proportionnées à la gravité de celui-ci. Renforcé en 2003, ce programme reçoit alors pour mission de ramener les zones en question à la normale dans un délai de cinq ans.

Pourquoi mettre ainsi l'accent sur le mouvement, sur la "connectivité", plutôt que sur les lieux ? Jacques Donzelot, Quand la ville se défait. Quelle politique face à la crise des banlieues ? 1Dans cette réédition de Quand la ville se défait, Jacques Donzelot s'efforce dès son avant-propos de comprendre la montée de la désespérance dans les banlieues françaises qui a pu conduire aux émeutes de novembre 2005. Il observe deux transformations majeures. Tout d'abord, la question sociale a privilégié ces dix dernières années la défense de la condition salariale et de l'emploi au détriment de la question de l'exclusion qui avait pourtant permis de rendre compte du problème des minorités ethniques des banlieues.

Ensuite, les minorités ethniques sont de plus en plus souvent assimilées à une entité dangereuse et la question urbaine a pu être réduite à un problème de sécurité. La gauche et la droite trouvent alors un terrain d'entente dans une approche urbanistique de la question des banlieues. Démolir les barres permet de supprimer les foyers de délinquance en conciliant prévention et répression. 1 Robert Reich, L'Economie mondialisée, Paris, Dunod, 1993. 7J.

L'"empowerment", nouvel horizon de la politique de la ville. Le ministre François Lamy s'est emparé de ce concept venu des Etats-Unis qui vise à redonner aux habitants des cités populaires une capacité à agir. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Sylvia Zappi C'est le nouveau mot à la mode dans les cercles de la politique de la ville. Empowerment. Depuis quelques mois, travailleurs sociaux, associatifs, professionnels de la politique de la ville, élus, ne jurent plus que par ce terme venu d'outre-Atlantique. Le ministre de la ville François Lamy s'en est emparé en nommant à la coprésidence d'une mission sur la participation des habitants la sociologue Marie-Hélène Bacqué, spécialiste de l' "empowerment". Conscient que sa concertation sur la réforme de la géographie prioritaire ou l'installation de nouveaux contrats de ville ne suffiraient pas à redonner du souffle à une politique de la ville en bout de course, le ministre a décidé d'intégrer ce nouvel outil et ainsi d'afficher une politique de gauche qui ne coûte pas très cher.

Solidarités numériques et politique de la ville - Recueil de pratiques. En finir avec la politique de la ville et la rendre aux citoyens. Rapport Pour une réforme radicale de la politique de la Ville. L’urgence de refonder la politique de la ville avec les habitants - Le blog d'Olivier Noblecourt. Le constat fait aujourd’hui consensus : initiée par le rapport d’Hubert Dubedout, « Ensemble, refaire la ville » de 1983, la politique de la ville, à l’origine appelée développement social des quartiers, est aujourd’hui dans une impasse. Non que son apport ait été nul ou contre-productif, tant les moyens publics qu’elle a mobilisés ont certainement évité une situation plus grave encore, mais elle est devenue au fil du temps inefficiente. Il suffit d’aller sur le site de l’observatoire national de la politique de la ville ou de consulter le rapport 2012 pour s’en convaincre : jamais l’écart entre les zones urbaines sensibles (ZUS) et le reste du territoire n’a été aussi important, qu’il s’agisse de pauvreté, d’accès à l’emploi, à la santé ou du droit à la sécurité.

La première raison, d’abord, est connue depuis une dizaine d’année : c’est l’échec des politiques de zonage qui constituent depuis l’origine l’essence même du « ciblage » de la politique de la ville. 2. 3. Les politiques de cohésion sociale. RapportTerraNova.pdf.