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Culture

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Les Inconnus - La set (Peinture-sculpture) Rencontre avec Franck Lepage – Par Marie Girault | Le Blog de la rédaction du magazine Artension. Afin de nourrir le grand dossier d'Artension n°111, consacré aux projets des candidats aux élections présidentielles pour la culture, notre journaliste s'est tournée vers un électron libre : Franck Lepage, qui a été jusqu'en 2000 directeur des programmes à la Fédération Française des Maisons des Jeunes et de la Culture (et chargé de recherche associé à l’Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire). Dans Artension n°111, figure un condensé de cet entretien. Le voici dans son intégralité. Frank Lepage a corédigé plusieurs rapports sur les politiques de Jeunesse.

En 2003, il quitte la FFMJC et crée "Inculture(s)", un spectacle, une «offre civile de réflexion sur l'éducation populaire». En 2007, il fonde avec cinq coopérateurs la coopérative d'éducation populaire et transformation sociale Le Pavé ( Ils vont réussir en finançant des formes d’art qui ne désignent aucuns rapports sociaux.

Pour garder le fil de cet entretien. Paris, novembre 2011. Art comptant pour rien | Le blog d'un odieux connard. « Odieux…« Elle fait langoureusement trainer la dernière syllabe de mon prénom. Ses grands yeux pétillent sous sa chevelure en bataille, et elle passe délicatement son doigt sur ses lèvres glossées, alors qu’elle tortille les draps défaits d’une manière assurée de sa main libre. « Oui Zahia ? « Elle mordille sa lèvre inférieure et écarte une mèche venue se poser sur l’une de ses pommettes. Doucement, elle penche la tête sur le côté droit, attendant simplement que le bruit de la sirène passant dans la rue en contrebas s’estompe. Je lève mes yeux quelques instants de l’excellent article sur le dernier rapport de la cour des comptes pour mimer un semblant d’attention à son égard, puis me replonge dans ma lecture. « C’est bien. » La jeune fille parait déçue de ma réponse ; elle se laisse choir sur le flanc avant de rouler sur le dos et me fixe de son visage désormais à l’envers du mien.

La meilleure raison d'aller à un vernissage Ah, les vernissages ! « Ne dis rien. Tu as compris Zahia ? J'aime : « Ce qu’on partage ensemble, c’est le foot, presque jamais la culture » François Hollande en visite dans la librairie parisienne Comme un roman, en décembre 2011 (John Schults/Pool/AFP) Depuis le début du conflit, les associations d’intermittents le martèlent : elles ne se battent pas que pour la défense de leur statut. Dans leur combat, il y a une inquiétude profonde face à la précarisation du monde du travail et le sentiment que la culture est délaissée par le pouvoir en place. En février, déjà, plus de 150 personnalités adressaient une lettre à François Hollande qui exprimait cette colère : « Nous craignons le risque du pire dans la demeure culturelle. […] La culture n’est pas un luxe, dont en période de disette il faudrait se débarrasser, la culture c’est l’avenir, le redressement, l’instrument de l’émancipation. » La présidence actuelle souffre de la comparaison avec les mandats de François Mitterrand, quand le budget de la Culture doublait et que son ministre Jack Lang était le porte-étendard des valeurs de la gauche.

Jean-Louis Fabiani (DR) La « culture populaire » : une référence absente de l’élection présidentielle - PERFORMANCES. (Science, culture et politique) Jeudi 19 avril 4 19 /04 /Avr 19:02 Etant donné que la question du « populisme » a été au cœur des polémiques publiques au cours des derniers mois, on aurait pu penser que la « culture populaire » serait un objet de débat pendant la campagne des élections présidentielles. Mais force est de constater qu’il n’en a rien été, pas même à gauche. Les propositions sur la culture de François Hollande n’y font pas allusion. Quant à Jean-Luc Mélenchon, il évoque dans son projet la question de « l’éducation populaire », en la présentant comme « l’une des conditions majeures d’une transformation progressive de notre société », mais le rapport du peuple à la culture n’est pas explicitement abordé.

Paradoxalement, la dernière tentative visant à débattre publiquement de ce sujet est venue de la droite. En 2010, un rapport rédigé par le cabinet de Frédéric Mitterrand, Ce rapport a suscité une véritable levée de boucliers chez les professionnels de la culture. La pub pour financer la culture : le PS en plein mirage. Lorsque les vaches sont maigres, tout ce qui n’apparaît ni strictement vital ni structurellement rentable est écarté de l’agenda politique.

Il en va ainsi de la culture. Dans le plan de rigueur annoncé le 7 novembre, le gouvernement a voulu que l’augmentation de la TVA touche des biens culturels grand public comme les livres et les places de cinéma. Pour sa part, le Parti socialiste refuse une logique qui conduirait à sacrifier l’objectif d’une « culture pour tous » sur l’autel de l’équilibre budgétaire. La démocratisation culturelle et le soutien à la création artistique sont au cœur du projet socialiste pour 2012. Mais pour financer ces politiques volontaristes dans un contexte de crise, le PS ne risque-t-il pas de céder aux tentations du système publicitaire ? Dans ce domaine, aussi bien à la tête des collectivités territoriales que dans l’opposition au gouvernement, le PS s’est déjà laissé prendre au piège de son manque d’imagination.

Les-univers-culturels-des-francais. Les métamorphoses de la distinction. Entretien avec Philippe Coulangeon. Dans cet entretien, Philippe Coulangeon analyse les mécanismes renouvelés de la domination symbolique et le maintien, sous des formes transformées par trente ans d'expansion scolaire et de politiques culturelles, des frontières de classe en matière de culture. Autour de : P. Coulangeon, Les métamorphoses de la distinction. Inégalités culturelles dans la France d'aujourd'hui, Grasset, « Mondes vécus », 2011, 165 pages. Est-ce que tu pourrais, pour commencer, résumer les termes du débat indissociablement sociologique et politique dans lequel s'inscrit cet ouvrage sur les « métamorphoses de la distinction », et indiquer l'objectif que tu t'es donné en l'écrivant ? Je dirais d’abord que le livre s’inscrit dans un moment un peu particulier de l’histoire politique française, dont on exagère cela dit sans doute un peu la singularité.

Tout ceci n’est en réalité pas complètement nouveau, et assez largement exagéré. Ces arguments sont assez simples. C’est un point très important. CULTURE : L’ECLECTISME, NOUVELLE ARME DE DISTINCTION SOCIALE… Samedi 3 décembre 2011 6 03 /12 /Déc /2011 06:05 Soyez éclectique, ou vous ne serez pas… Dans le prolongement des études de Bourdieu et Pastoureau, Philippe Coulangeon a cherché à comprendre ce que devenait leur fameuse Distinction et quelles en étaient les formes aujourd’hui. Un essai qui ouvre à une réalité plus complexe qu’on ne saurait l’imaginer, où la France de Sarkozy, si méprisante de la culture, aura joué le rôle d’allié "objectif" de la culture populaire enfermée dans la condescendance des cultures savantes… C’est donc d’abord dans le divorce entre les élites de savoir et les élites de pouvoir que l’auteur a cherché à inscrire la compréhension de cette collusion pour le moins inattendue.

Un divorce entériné par l’attitude du plus inculte des présidents de la Vème République, emblématique du triomphe de la culture de l’argent, annoncé sans bruit une décennie plus tôt par la montée en puissance des bobos. Philippe Coulangeon, Les métamorphoses de la distinction. Photos : D-nozor. Le grand cirque des festivals musicaux, par Jacques Denis.