Les couleurs du Moyen-Âge<br/>par Michel Pastoureau. Allez au contenu Allez au menu principal Allez à la recherche Change language Accessibilité Soutenez le Louvre Accueil>Arts & éducation>Conférences en ligne>Initiation à l'histoire des arts>Les couleurs du Moyen Age Les couleurs du Moyen-Âgepar Michel Pastoureau Conférences en ligne L’historien des représentations Michel Pastoureau nous entraîne dans une exploration des couleurs au Moyen Âge.
En cinq cours, il présente les recherches qu’il mène depuis de nombreuses années, à la croisée de l’histoire sociale, de l’histoire de l’art, de l’histoire des sensibilités et de l’histoire des techniques : L'historien face à la couleur, Pigments et colorants, Pratiques et codes vestimentaires, Les couleurs du blason et la symbolique des couleurs, La révolution bleue des XIIe et XIIIe siècles. L’historien face à la couleur Pourquoi et comment étudier l’histoire des couleurs ? Pigments et colorants Histoires et recettes des matières colorantes Pratiques et codes vestimentaires Vos commentaires Documents liés.
Roman de la rose. C'est une des œuvres les plus importantes de tout le Moyen Age et celle qui exerça la plus forte influence sur la littérature des siècles suivants. Elle est composée de deux parties qui se font suite, mais ne sont pas de la même époque et ne procèdent pas du même esprit. La première partie fut écrite par Guillaume de Lorris vers 1200-1238 ; l'auteur était fort jeune, puisqu'il nous dit au commencement de son œuvre que le songe qu'il entreprend de raconter, il le fit « il y a plus de cinq ans, lorsqu'il était dans sa vingtième année ». Guillaume de Lorris écrivit 4.058 vers et le poème resta interrompu à sa mort. L'œuvre connut sous cette forme un immense succès pendant près de 40 ans.
Vers 1277, elle fut reprise par Jean Clopinel ou Chopinel, dit Jean de Meun ou de Meung, du lieu de sa naissance, Meung-sur-Loire (né vers 1240, mort vers 1305). Nous ne savons à peu près rien du premier rédacteur, Guillaume de Lorris. Roman de la Rose. Le Roman de la Rose - livre à feuilleter. 3. Art d'aimer et savoir encyclopédique: Le Roman de la Rose. Le monumental Roman de la Rose (22000 vers) est dû à deux auteurs: Guillaume de Lorris (un peu plus de 4000 vers) et Jean de Meun (presque 18000 vers), qui se relaient à quarante ans de distance. Bien que Jean de Meun affirme vouloir mener à terme le projet de son prédecesseur, que la mort à empêché d'achever son oeuvre, rien n'est plus différent que la tonalité et l'intention des deux auteurs. Si Guillaume de Lorris transpose dans le cadre romanesque procédés et figures allégoriques, en une construction ingénieuse exaltant le système de valeurs courtoises, Jean de Meun, clerc et maître ès arts, lié avec les milieux universitaires, tout en gardant le montage allégorique et le schéma général offre plutôt qu'une «continuation» une relecture critique de l'oeuvre de Guillaume, en y dénonçant les impasses de la fin'amors.
Le Roman de la Rose (vers 1225-1230) Se servant de la fiction du songe, Guillaume se propose d'écrire un art d'aimer. Prologue JEAN DE MEUN, dit aussi CLOPINEL (1250?