Sakountala de Camille Claudel. Le Triomphe de l'Amour : Eros en guerre, exposition Avignon 2004. Ode à Pétrarque. En 1353, Pétrarque écrit le Triomphe de l'amour. C'est le poème d'un rêve, érotique et philosophique, la vision d'une procession guerrière dont le vainqueur, qui parade en exhibant les vaincus, est le divin Cupidon, dieu ailé et fléché de l'amour. Il avance, victorieux, sur un char traîné par quatre chevaux, suivi du cortège innombrable de ses «victimes» qui ont succombé aux pouvoirs conjoints du «bel esprit» et du «bel amor» : tous les amants de l'Histoire, Tristan et Iseult, Hélène et Pâris, Lancelot et Guenièvre...
Laure est en bonne place et, derrière elle, enchaîné, le poète lui-même. Visionnaire. Le Triomphe de l'amour est un long poème visionnaire, chorégraphiant, parfois avec violence, les histoires d'amour de l'humanité. Vitalité du désir. Erudition. . (1) Musée Pétrarque à Fontaine-de-Vaucluse, (musee-biblio-petrarque@cg84.fr).
(Avignon, envoyé spécial) Pesellino_i_trionfi.jpg 2 961 × 855 pixels. Portrait de femme : la muse célébrée (Pétrarque) - La Gazette Littéraire, le journal à thèmes. (Plaque commémorative sur la façade du couvent Sainte-Claire, Avignon) Repères : thème de la femme dans la littérature Par sa beauté, son caractère et son intelligence, la femme peut aussi revêtir le rôle de Muse, d'inspiratrice. Le 6 avril 1326, à la sortie de l'église Sainte-Claire à Avignon, François Pétrarque, jeune poète humaniste de langue italienne, rencontre son idéal de beauté en la personne de Laure. Cette dernière, qui est déjà mariée, a fait naître une passion extrême chez le poète, d'autant plus qu'elle lui est restée inaccessible.
Cet amour impossible a été une source d'inspiration créatrice. La fièvre poétique tient Pétrarque durant toute sa vie et perdure au-delà de la mort de sa muse, décédée de la peste le 6 avril 1348. "Amour me tint vingt-un ans brûlant, Joyeusement dans le feu, et plein d’espérance dans la douleur. Depuis que ma Dame, et mon cœur avec elle, sont montés au ciel, il m’a tenu dix autres années à pleurer. Désormais je suis fatigué, et je retire ma vie. Application.swf (Objet application/x-shockwave-flash) Portrait d'une Vénitienne, dite La Belle Nani. Peintures Peinture italienne Auteur(s) : Constance Lavagne d'Ortigue Véronèse a peint assez peu de portraits féminins. L'identité du modèle n'est pas connue. Le large décolleté rappelle la mode vers 1560 et la parure opulente, l'attitude réservée et l'anneau à la main gauche indiquent qu'il s'agit d'une patricienne mariée. Cette dame en costume d'apparat incarne l'idéal vénitien de la mère de famille.
Un type physique idéal Le modèle féminin, vu de face jusqu’à mi-jambe, se tient debout et porte un costume de velours bleu ; cette femme porte un manteau de gaze qui tombe des épaules et descend de chaque côté ; elle le retient de la main gauche tout en appuyant celle-ci sur le bord d’une table que recouvre un tapis d’Orient. Un rare portrait féminin Bien qu’on ignore l’identité de la femme ainsi que celle du commanditaire, la qualité du costume indique qu’il s’agit d’une personne de haut rang de la société vénitienne.
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