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Le monde des nanos dans l’œil du canard. Merci, plaisirs nanologiques! M.

Merci, plaisirs nanologiques!

Morin est un de ces alchimistes des temps modernes qui ont réussi à manipuler des structures à l’échelle de quelques nanomètres (ou milliardièmes de mètre), en créant un véhicule à quatre roues pivotantes lorsqu’il complétait un postdoctorat à l’Université Rice, au Texas. C’est vrai, on l’a vu! Après plusieurs milliers d’années d’innocence où on ne croyait qu’à la matière observée par notre œil nu, bienvenue dans le nanomonde où on ne voit plus rien sauf avec un microscope à effet tunnel et un chercheur postdoctoral à nos côtés.

Cosmétiques, textiles, jouets... les nanomatériaux sont partout : amis ou ennemis ? La France, en 2009, engage 70 millions d’euros pour accélérer le développement et la commercialisation de nanomatériaux.

Cosmétiques, textiles, jouets... les nanomatériaux sont partout : amis ou ennemis ?

C’est le programme NanoInnov. Des milliers d’emplois sont à la clé. En 2010, le marché des nanos est évalué à 1 000 milliards de dollars. La France occupe le cinquième rang dans le domaine de la recherche. « Nano » devient un argument publicitaire… jusqu’à ce que le vent tourne, il y a une poignée d’années. Des chercheurs, toxicologues émettent l’hypothèse que tous ces nanomatériaux ne sont pas sans danger. « Des études scientifiques font apparaître des risques possibles pour la santé et l’environnement », reprend l’Association de veille et d’information civique sur les enjeux des nanosciences et des nanotechnologies (AVICENN), auteur de Nanomatériaux et risques (1).

Nanomatériaux = danger ? Les pouvoirs publics sont lents à mettre en place des dispositifs de surveillance. Nouvelle alerte sur les dangers des nanomatériaux. Les nanomatériaux, faits de particules « lilliputiennes » dont la taille se mesure en milliardième de mètre (50 000 fois moins que l’épaisseur d’un cheveu), sont de plus en plus présents dans notre univers quotidien.

Nouvelle alerte sur les dangers des nanomatériaux

Y compris dans les déchets où ils terminent leur vie, avant de retourner dans la nature. Cela, sans que leurs dangers soient encore bien connus. C’est sur cette menace invisible qu’alerte un nouveau rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), publié lundi 22 février (Nanomaterials in waste streams : current knowledge on risks and impacts). Les nanotechnologies, une filière entre promesses et interrogations. Les sciences et technologies de l'infiniment petit ont émergé grâce, notamment, à l'invention de la microscopie électronique, il y a plus de trente ans, laquelle a permis d'aller sonder la matière jusqu'au niveau atomique.

Les nanotechnologies, une filière entre promesses et interrogations

Depuis, les avancées scientifiques technologiques ont permis de progresser à la fois dans le domaine de l'observation et de l'analyse de la matière, mais également dans le domaine de la compréhension des processus physico-chimiques, ce qui s'est traduit par des annonces parfois surdimensionnées concernant les potentialités des nanosciences et des nanotechnologies.

Nanotechnologies : le point de vue environnemental. "Dans les années 80, la nanotechnologie offrait du rêve à tous ceux qui se sentaient soucieux de l'avenir de la planète.

Nanotechnologies : le point de vue environnemental

Il devenait évident qu'il faudrait un jour réduire la quantité de matière et d'énergie consommée pour fabriquer toutes nos machines. La nanotechnologie, alors balbutiante, allait, espérions-nous, libérer l'industrie de l'utilisation massive de matériaux pour la faire entrer dans une ère de développement durable". L'an passé, Christian Joachim, pionnier de la manipulation à l'échelle atomique, rappelait dans un livre intitulé "Nanosciences : la révolution invisible" (extrait) comment "les" nanotechnologies ont détourné "la" nanotechnologie de son projet durable.

"Aujourd'hui, les nanotechnologies ne sont pas associées à l'espoir d'une industrie plus économe des ressources de la planète, mais au contraire à des craintes : ne sont-elles pas toxiques ? Nanotechnologies : le syndrome OGM. On a du mal à imaginer que Monsanto signe un jour une lettre ouverte avec la Confédération Paysanne déplorant le peu de financement accordé, par les autorités, à l’évaluation scientifique des risques liés aux d’OGM.

Nanotechnologies : le syndrome OGM

C’est pourtant ce qui s’est passé, aux Etats-Unis en matière de nanotechnologies. Dans un courrier envoyé en février 2006 à tous les parlementaires américains, quinze sociétés et ONG (dont Dupont, BASF, le Foresight Nanotech Institute et l’Union of Concerned Scientists) déploraient qu’aucune ligne budgétaire spécifique n’ait été allouée à la recherche en matière de risques sanitaires, environnementaux et de sécurité liés aux nanotechnologies. En 2006, la National Nanotechnology Initiative (NNI), forte d’une enveloppe d’un milliard de dollars, ne disposait que de 38,5 millions (moins de 4%) pour financer de tels programmes de recherches.

En 2009, le budget est passé à 76 millions de dollars, portant à 256 millions la somme investie, en quatre ans. Jean-Marc Manach. Le comité d'éthique réclame la transparence sur les nanosciences. En rendant public son 96e avis, consacré aux "les questions éthiques posées par les nanosciences, les nanotechnologies et la santé", le Comité national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE), a lancé, jeudi 1er mars, une mise en garde visant tant les responsables des principales industries concernées que les pouvoirs publics français et européens.

Le comité d'éthique réclame la transparence sur les nanosciences

L’AVENTURE INTÉRIEURE – La plus petite voiture du monde fait un nanomètre. Les nanomatériaux : ennemis invisibles et omniprésents. Nanomatériaux, danger !

Les nanomatériaux : ennemis invisibles et omniprésents

C'est l'alerte que lance l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), dans un avis rendu public jeudi 15 mai. Certains de ces matériaux microscopiques, présents dans de multiples produits de la vie courante, sont « toxiques pour l'homme » et peuvent avoir des effets délétères sur les milieux naturels. Vaccin : un nanopatch qui pourrait tout changer. Et si un petit carré de silicone à peine plus grand qu’un cachou pouvait changer la face du monde ?

Vaccin : un nanopatch qui pourrait tout changer

Inventé par un chercheur australien, Mark Kendall, le nanopatch pourrait bientôt reléguer aux oubliettes de l’histoire les seringues utilisées depuis plus d’un siècle pour administrer les vaccins. Hérissé de 20 000 nano-aiguilles enrobées d’antigènes (le principe actif du vaccin), il déclenche une réponse du système immunitaire en sollicitant les cellules de la peau qui sont très sensibles. Indolore, le nanopatch a aussi le mérite d’être bon marché. Nanoparticules : l'ingrédient qui s'est discrètement invité à notre table.