background preloader

Articles de presse

Facebook Twitter

L’endométriose, une des causes de l'infertilité ? Faire connaître l’endométriose, tel est le combat des associations de patientes touchées par cette maladie, qui concerne 10 % à 15 % des femmes en âge de procréer.

L’endométriose, une des causes de l'infertilité ?

Le 11ème semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose se tient du 3 au 9 mars. « Nous essayons de rencontrer des parlementaires pour aider à faire reconnaître l’endométriose comme maladie chronique et tenter de l’inscrire dans le projet de loi de santé en discussion au Parlement », indique Yasmine Candau, présidente d’EndoFrance, créée en 2001. « Certes, c’est bénin, on n’en meurt pas, mais cette maladie peut avoir des conséquences invalidantes au quotidien », prévient-elle. Même combat pour le mouvement Lilli H. contre l’endométriose, né sur la Toile, créé en 2011 par Marie-Anne Mormina, qui en souffre depuis 1999. « Arrête de t’écouter », c’est notamment pour ne plus entendre ça, pour que la douleur des femmes soit entendue, qu’elle a écrit La Maladie taboue, qui est sorti le 4 mars (Fayard).

La PMA en questions. Bébés-éprouvettes, dons de gamètes, mères porteuses...

La PMA en questions

La procréation médicalement assistée (PMA) fait régulièrement l’objet de débats passionnés. La philosophe Marie Gaille revient sur les grandes interrogations que soulève cette technique et insiste sur l’indispensable apport des sciences humaines et sociales au débat. En France, la procréation médicalement assistée (PMA) concerne chaque année 2,5 % des naissances seulement, soit environ 20 000 nouveau-nés. Elle reste pourtant un sujet privilégié des médias et de la discussion publique et les travaux de recherche sur le sujet ne faiblissent pas. Procréation médicalement assistée : que dit aujourd'hui la loi ? Le projet de loi sur le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels présenté mercredi 7 novembre au conseil des ministres par la garde des sceaux, Christiane Taubira, n'aborde pas certaines questions auxquelles les associations homosexuelles sont très attachées, notamment la procréation médicalement assistée (PMA).

Procréation médicalement assistée : que dit aujourd'hui la loi ?

En quoi consiste la PMA ? La PMA repose essentiellement sur l'insémination artificielle (méthode la plus ancienne et la plus simple) et sur la fécondation in vitro (FIV), pratiquée pour la première fois avec succès en 1982 avec Amandine, le premier bébé éprouvette, par le professeur René Frydman. En 2009, 21 759 enfants sont nés grâce à l'aide médicale à la procréation, dont 1 110 grâce à un don de sperme, 190 grâce à un don d'ovocytes, 19 grâce un don d'embryon. Qui peut bénéficier de la PMA ? La procréation médicalement assistée (PMA) ou assistance médicale à la procréation (AMP) est encadrée par la loi n° 2004-800 du 6 août 2004 relative à la bioéthique. Le Monde. Procréation médicale assistée : un rapport 2013 en demi-teinte. Repenser la procréation médicalement assistée, par Jacques Testart (Le Monde diplomatique, avril 2014) Trente-six ans après la naissance du premier bébé-éprouvette — en 1978 au Royaume-Uni —, cinq millions d’enfants sont nés de fécondation in vitro (FIV), et près de 3 % des enfants des pays industrialisés sont aujourd’hui conçus ainsi.

Repenser la procréation médicalement assistée, par Jacques Testart (Le Monde diplomatique, avril 2014)

Mais la technique s’élargit sans cesse, tandis que la réglementation bioéthique s’assouplit. La médicalisation de la procréation pourrait alors emprunter de nouvelles voies, susceptibles d’« améliorer » l’être humain. Parmi les plus fantasmées : le clonage ou le géniteur universel. Se reproduire seul ou engendrer avec un géniteur anonyme : ces directions, apparemment antagoniques, entretiennent toutes deux un rapport particulier à l’altérité, en laissant bien peu de place à l’autre. Dans la première hypothèse, les humains pourraient se reproduire à l’identique sans « polluer » leur propre génome avec celui d’un partenaire. Pourtant, l’eugénisme mou arrive déjà, par exemple quand la biomédecine choisit un donneur de sperme génétiquement correct pour (...) Vers des bébés « à trois ADN » au Royaume-Uni ? Les parlementaires du Royaume-Uni se sont prononcés, mardi 3 février, en faveur du projet d’assistance médicale à la procréation destinée à prévenir la transmission de maladies génétiques d’origine maternelle.

Vers des bébés « à trois ADN » au Royaume-Uni ?

Familièrement baptisée fécondation in vitro « à trois parents », elle consiste à remplacer dans l’œuf les petites structures appelées mitochondries, présentes dans toutes les cellules à qui elles fournissent l’énergie dont elles ont besoin. Certaines maladies sont en effet liées à des mutations affectant l’ADN des mitochondries. L’ensemble des mitochondries de l’embryon sont d’origine maternelle. Que sont les maladies mitochondriales ? Constituant des centrales à énergie permettant la synthèse des protéines et d’autres molécules, les mitochondries sont des structures présentes dans les cellules, à l’extérieur de leur noyau, dans le cytoplasme.

En quoi consiste la technique de remplacement des mitochondries ? Une technique sûre ? Quelles sont les questions éthiques soulevées ?