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Art roman et Gothique

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Principes darchitecture [Art - Lart gothique->Les principes architecturaux] Au cours du second âge Roman, la voûte est étendue à tout l'édifice, en sacrifiant l'espace et la lumière et en risquant souvent la catastrophe : car plus une voûte est large, plus elle exerce de fortes poussées sur les murs, risquant l’écroulement de l’édifice...

Principes darchitecture [Art - Lart gothique->Les principes architecturaux]

Dans le second quart du XIIè, les progrès techniques de la construction, l’utilisation systématique d’une pierre plus légère, le tuf et les avancées de la science de l'appareillage permettent à des architectes de la région parisienne, aidés par des expériences tentées peu auparavant en Angleterre (Durham) et en Bourgogne, de construire des églises plus grandes, plus hautes et plus éclairées. Pour cela ils utilisent un type de voûte connu depuis l'Antiquité mais qui n'avait pas été utilisé que pour ses qualités décoratives ou pour sa robustesse sur de petites surfaces (Arménie, Géorgie, Italie du Nord, Cryptes du midi de la France). Comment se présente ce squelette de pierre ? Fin de l'art roman : En Germanie et début du gothique.

Sommaire cours Villes romanes en Europe Site1 Fin de l'art Roman dans l'Empire Le Saint Empire Romain Germanique est secoué par la "querelle des investitures" dans laquelle il s'agissait de donner un pouvoir prééminent à la papauté dans le choix des prélats sur celui de la royauté; également d'imposer la prédominance des institutions religieuses dans l'organisation de l'Etat.

Fin de l'art roman : En Germanie et début du gothique

Sous Frédéric 1° le pouvoir impérial retrouve la puissance qu'il avait sous la dynastie ottonienne et les arts en subissent le contrecoup bienheureux : - Eglise de Quedlimburg en Saxe où l'on retrouve les caractéristiques de la basilique dans la juxtaposition des espaces, l'alternance colonne-pilier et le chevet surélevé - Cathédrale de Spire du 12° siècle, dans la vallée du Rhin d'influence bourguignonne et italienne. Extérieur du chevet avec des arcatures aveugles (les bandes lombardes) et 2 clochers. Art Mosan - Abbaye de Stavelot : Enluminure de bible (fin 11°) avec en pleine page un Christ en majesté. 1. Les principes de construction des églises romanes et gothiques. 5.1 - l'ogive L'arc brisé (ou arc en ogive, ou plus simplement : ogive) présente un avantage considérable sur l'arc en plein cintre : il diminue les poussées latérales - sans doute, il accroît les poussées verticales, mais celles-ci sont faciles à contrarier par des piliers.

Les principes de construction des églises romanes et gothiques

Pour réduire encore plus les poussées horizontales, celles qui tendent à écarter et à faire effondrer, on a tout intérêt à adopter des ogives un peu plus fermées … mais, bien évidemment, la surface de la fenêtre, qui commande la quantité de lumière qui passe par l'ouverture, décroît vite : on ne peut aller trop loin ! → on peut "sauter" les calculs ci-après, jusqu'à "en conclusion sur ces calculs" Pour donner un exemple : revenons en arrière, à l'arc en plein cintre : - supposons que la portée soit de 10 m - la longueur de l'arc ( = une demi-circonférence) est de 15,70 m (la circonférence est égale au diamètre x PI) soit 7,85 m pour le demi-arc.

L’art gothique, un art de la lumière. L’architecture gothique a eu un but : faire entrer le plus de lumière dans les cathédrales.

L’art gothique, un art de la lumière

Mais les innovations techniques avaient pour origine un changement de spiritualité. Précisons d’abord que c’est l’esthétique qui précède la technique. Un changement de spiritualité engendre une nouvelle manière de construire les édifices. Au XIIe siècle se produit une renaissance intellectuelle marquée par un regain d’intérêt pour l’Antiquité et pour les auteurs anciens comme Aristote.

Les contemporains ont commencé à s’intéresser à la nature et ont eu une admiration pour le Créateur qui a su élaborer un univers aussi rationnel. Ces moyens sont constitués par l’association de deux techniques architecturales : la voûte d’ogive* et l’arc-boutant*. La voûte d’ogive est née de la voûté d’arêtes* laquelle a été mise au point par les architectes de l’art roman.

L’arc-boutant est la seconde grande innovation de l’art gothique. Cependant, le problème n’est pas tout à fait résolu. L’art gothique. L’art gothique se substitue peu à peu à l’art roman au cours de la seconde moitié du XIIe siècle.

L’art gothique

Né en Île-de-France, il rayonne ensuite dans toute l’Europe jusqu’au début du XVe siècle. Cet art est avant tout religieux, mais il s’exprime également dans des édifices civils ou militaires, qui bénéficient des innovations techniques accompagnant l’avènement du style gothique. L’utilisation systématique de la voûte sur croisée d’ogives et d’arcs-boutants permet d’élever des bâtiments de grande hauteur, dont les surfaces murales sont désormais percées d’amples portes, galeries et fenêtres en arcs brisés.