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Génocide nazi

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Définitions : Génocide, Holocauste, Shoah. La chute du Mur a évidement modifié des choses, avant tout par la prise en compte de la Shoah à l’Est.

définitions : Génocide, Holocauste, Shoah

Cela a permis non seulement de sortir d’une vision occidentale des choses, celle de "La Destruction des Juifs d’Europe"...mais aussi de réunir des historiographies jusque là largement séparées. " Claire Zalc, Agone n° 53, p. 95. André Loez, « Vers une histoire au plus proche des situations sociales ? Entretien avec Claire Zalc sur l’histoire récente de la Shoah » André Loez interroge Claire Zalc sur la notion d’extermination des Juifs d’Europe et le mot Shoah, la quantification des victimes, les travaux sur la dimension économique de la Shoah et les spoliations, les débats à propos de la Shoah par balles, l’ouverture des Archives avec la chute du mur, la chasse aux Juifs en Pologne, l’apport des témoignages filmés, "le récit construit entre Mémoire et histoire", la micro histoire [1] et le changement d’échelles de la chronologie avec le retour des rescapés.

Pour en savoir plus : Cf. Notes. Introduction à la Shoah. La Shoah — mot hébreu signifiant "catastrophe" — désigne la persécution et l'extermination systématiques et bureaucratiques d'environ 6 millions de Juifs, par le régime nazi et ses collaborateurs.

Introduction à la Shoah

Le terme grec "Holocauste" qui signifie "sacrifice par le feu" est également utilisé. Les nazis, qui arrivèrent au pouvoir en janvier 1933, pensaient que les Allemands étaient "racialement supérieurs" et que les Juifs, qu'ils considéraient inférieurs, représentaient une menace étrangère pour la "communauté raciale allemande". Pendant la Shoah, les autorités allemandes s'en prirent aussi à d'autres groupes qu'elles jugeaient "racialement inférieurs": les Roms (Tziganes), les handicapés et certains peuples slaves (dont les Polonais et les Russes). D'autres groupes furent persécutés pour des raisons politiques, idéologiques et comportementales, parmi eux des communistes, des socialistes, des Témoins de Jéhovah et des homosexuels.

FAQ Holocauste FR Memorial de la Shoah. Les déportations vers les camps de mise à mort. Les nazis ont utilisé le transport ferroviaire pour réorganiser la composition ethnique de l'Europe orientale dans le cadre de la Seconde guerre mondiale.

Les déportations vers les camps de mise à mort

En 1941, les dirigeants nazis décidèrent de mettre en oeuvre la "Solution finale", l'extermination massive et systématique des Juifs d'Europe. Les Allemands utilisèrent le réseau ferroviaire de l'ensemble du continent pour transporter et déporter les Juifs, principalement en Europe de l'est. Une fois que les nazis commencèrent les premières exterminations méthodiques de Juifs dans des centres de mise à mort construits spécialement à cette fin, ils y déportèrent les Juifs par voie ferrée ou, lorsque les trains n'étaient pas disponibles ou que les distances étaient courtes, par marche forcée ou par camions. Les Allemands tentèrent de déguiser leurs intentions. Les enfants juifs de Paris déportés de juillet 1942 à août 1944.

Le programme d'euthanasie (T4) En général, le terme « euthanasie » (littéralement « bonne mort ») fait référence au fait de provoquer une mort sans douleur chez un malade chronique ou en phase terminale.

Le programme d'euthanasie (T4)

Dans le contexte nazi, il s'agissait d'un euphémisme pour désigner un programme clandestin d'assassinat ayant pour but l'extermination systématique des handicapés physiques et mentaux vivant dans les établissements d'Allemagne et des territoires annexés par l'Allemagne. Le programme d'« euthanasie » fut le premier dans l'Allemagne nazie à envisager le meurtre de masse. Il précéda d'environ deux ans le génocide des Juifs (l'Holocauste) et fut l'une des nombreuses mesures eugéniques radicales visant à restaurer l'« intégrité » raciale de la nation allemande.

LE PROGRAMME D'« EUTHANASIE » DES ENFANTS Entre le printemps et l'été 1939, une opération secrète de meurtre visant les enfants handicapés commença à se mettre en place. Les centres d’exterminationet d’“euthanasie” Dès 1939, avant même les décisions de l’automne 1941 et la mise au point, à Wannsee, de la « Solution Finale du problème juif », il n’est pas fait mystère des intentions qui animent les nazis : « Nous allons en Pologne pour rosser les juifs !

Les centres d’exterminationet d’“euthanasie”

» La finalité proclamée de l’idéologie nazie était d’ordre racial. Elle prétendait établir, pour mille ans, la prééminence d’une prétendue « race aryenne » qu’il s’agissait d’abord d’épurer en la débarrassant du « mauvais sang » : les Allemands biologiquement impurs ou « indignes de vivre ». Le plein épanouissement de la race des seigneurs exigeait, par ailleurs, la colonisation d’un « espace vital » conquis (Lebensraum) et l’éradication totale ou partielle des habitants de « races inférieures » ou leur réduction en esclavage. Les centres de mise à mort. Les opérations de gazage. A la fin de l'année 1939, les nazis commencèrent à expérimenter les gaz toxiques afin d'exterminer des malades mentaux ("euthanasie") et de préparer l'extermination de masse.

Les opérations de gazage

Euphémisme nazi, le terme "euthanasie" désignait l'extermination systématique de ces Allemands considérés comme "indignes de vivre" en raison de leur maladie mentale ou de leur handicap physique. Six installations de gazage furent mises en place dans le cadre du Programme d'euthanasie : à Bernburg, Brandenburg, Grafeneck, Hadamar, Hartheim et Sonnenstein. Ces centres de mise à mort utilisaient du monoxyde de carbone pur, fabriqué chimiquement Après l'invasion de l'Union soviétique par l'Allemagne en juin 1941, les Einsatzgruppen (unités mobiles de mise à mort) exécutèrent massivement par armes à feu des civils Les nazis expérimentèrent ensuite des camions à gaz pour les mises à mort. Il s'agissait de camions hermétiquement fermés, dont l'échappement était dirigé vers le compartiment intérieur.

La Conférence de Wannsee et la "Solution finale" Le 20 janvier 1942, quinze hauts fonctionnaires du parti nazi et de l'administration allemande se réunirent dans une villa de Wannsee, dans la banlieue de Berlin, pour discuter de la mise en œuvre de ce qu'ils appelèrent "la Solution finale à la question juive". Les représentants de la SS à cette réunion étaient le Général SS Reinhard Heyrich, directeur de l'Office central de sécurité du Reich (Reichssicherheitshauptamt-RSHA) et un des principaux adjoints du SS-Reichführer Heinrich Himmler ; le général SS Heinrich Müller, chef de la division IV de la RSHA (la Gestapo) ; le lieutenant colonel SS Adolf Eichmann, chef de la division IV B4 de la RSHA (les questions juives) ; le colonel SS Eberhard Schöngarth, commandant à Cracovie de la RSHA pour le gouvernement général de Pologne ; le major SS Rudolf Lange, commandant des Einsatzkommando 2 du RSHA déployé en Lettonie à l'automne 1941 ; le major général SS Otto Hofmann, chef du bureau central pour la race et le peuplement (RuSHA).

Victimes bilan (1)