Reporters sans frontières pour la liberté de l'information - CLEMI. Fondée en 1985, Reporters sans frontières (RSF) est la plus grande organisation internationale de défense de la liberté de l'information. Basée à Paris, l'organisation compte des bureaux à l'international (Berlin, Bruxelles, Genève, Madrid, Stockholm, Tripoli, Tunis, Vienne et Washington DC) et plus de 150 correspondants dans 130 pays. Trente ans après sa création, RSF dispose d'une capacité d'action et d'une notoriété sans précédent. Son statut consultatif auprès de l'Organisation des Nations unies, de l'Unesco, du Conseil de l'Europe et de l'Organisation internationale de la francophonie, ainsi que sa présence sur le terrain, lui confèrent une influence mondiale. RSF publie chaque année le Classement mondial de la liberté de la presse, qui permet de mesurer le degré de liberté dont jouissent les médias et l'information dans 180 pays.
L'association diffuse également des rapports thématiques considérés comme des références et plus de 2 000 communiqués de presse. Les dangers du journalisme expliqués aux enfants. Gilles Jacquier, Rémi Ochlik, Edith Bouvier… Tu as peut-être croisé ces noms dans les journaux, sur Internet ou à la télé, ces dernières semaines.
Ce sont des reporters français qui sont morts ou qui ont été blessés en Syrie, en exerçant leur métier de journaliste. Explications. Cette photo a été prise en 1967 par un photographe-reporter français Marc Riboud. Lors d’une manifestation pour la paix, aux État-Unis, une jeune femme danse devant des militaires armés, elle porte une fleur blanche à son visage. À cette époque, cette photo a beaucoup fait réfléchir et surtout, elle a permis de parler de la guerre dans ce pays d’Asie, qui opposait le Viêtnam aux Etats-Unis. Pourquoi en parle-t-on ? Parce que du 19 au 24 mars, un événement est organisé dans un grand nombre d'écoles en France : il s'agit de la Semaine de la presse et des médias dans l'école.
L'@ctu du jour : Etre journaliste, c'est quoi au juste ? Tous les journalistes ne travaillent pas de la même manière ni au même endroit. Dans le quotidien des jeunes correspondants de guerre. Jérémy André, Mosquée du Prophète Jonas à Mossoul, Irak, février 2017.
Photo : Eli Sharro Dans l'imaginaire collectif, le correspondant de guerre est un être débrouillard et intrépide. Sa vie est une succession d'aventures plus folles les unes que les autres, au cours desquelles il risque sa vie en permanence. Le reporter de guerre est libre, sans attache, et vogue là où bon lui semble au nom de la liberté et du droit à l'information. Cette figure presque mythique rappelle l'âge d'or de la presse, bien avant que les objectifs de trafic et de production de contenus ne deviennent les maîtres-mots de l'ensemble des rédactions. Profession, reporter de guerre. Armes ultra sophistiquées, forte concurrence entre médias, priorité à l'instantanéité, présence accrue de journalistes peu expérimentés...
Les correspondants de guerre se trouvent exposés à des risques accrus, d'autant qu'ils sont désormais eux-mêmes pris pour cible. Mercredi,les journalistes américaine Marie Colvin et français Rémi Ochlik ont été tués dans le bombardement de la ville rebelle de Homs en Syrie, quelques semaines après Gilles Jacquier, le premier journaliste occidental tué dans ce pays. Selon RSF, 66 journalistes ont été tués en 2011, dont 20 au Moyen-Orient et au Maghreb lors du printemps arabe, contre 57 en 2010. "La retransmission d'images se fait de plus en plus vite avec Internet. L'information devient un produit immédiatement consommable, il faut aller très vite. Dans les années 1990, il avait droit à une semaine pour présenter un reportage, aujourd'hui, c'est trois jours. Le reporter en ligne de mire En outre, le statut du journaliste a évolué. Journaliste reporter. Le JRI (journaliste reporter d'images) réalise des reportages télévisés.
Sur le terrain, il recueille des images et du son grâce à sa caméra, et mène des interviews. Avant le tournage, ce journaliste prépare son sujet, appelle les personnes à interroger, mène une enquête préalable pour que son reportage soit pertinent. Une fois les images tournées, il lui faut encore les monter, c'est-à-dire choisir les plans intéressants, couper des séquences et rédiger un commentaire audio. Le JRI peut aussi être aidé d'un rédacteur sur le terrain, qui se chargera des interviews et du commentaire sur images, d'un monteur ou encore d'un ingénieur du son. Qu'il parte dans une ville voisine ou à l'autre bout du monde, ce professionnel de l'info s'adapte à toutes les situations. Grand reporter : les difficultés du métier - Vidéo.