La librairie L'impromptu lance deux nouveaux prix littéraires... La librairie parisienne L'impromptu lance deux nouvelles récompenses littéraires.
Pour célébrer ses trois ans d'existence, elle a annoncé consolider sa volonté de "promouvoir la littérature dans toutes ses formes" avec la création du prix l'impromptu du premier roman international et du prix l'impromptu du roman parisien. Pour cette première édition, huit titres sont en lice dans chacune des catégories. Les 4 finalistes choisis par le jury seront soumis au vote du public. Paris : la librairie L'impromptu sélectionne ses premiers romans favoris...
Sélection du Prix L'impromptu du premier roman francophone : Jérémie Brugidou, Ici, la Béringie, Les Éditions de l'Ogre Amina Damerdji, Laissez-moi vous rejoindre, Gallimard Diana Filippova, L’amour et la violence, Flammarion.
Prix L'impromptu : les lecteurs invités à voter... Prix l’impromptu du roman parisien Séverine Danflous, S’abandonner, Marest éditeur Maryam Madjidi, Pour que je m’aime encore, Le Nouvel Attila Jennifer Murzeau, Le coeur et le chaos, Julliard Florent Oiseau, Les fruits tombent des arbres, Allary éditions Les finalistes assisteront à une table ronde à la librairie l’impromptu le 3 novembre à 19h.
Le coeur et le chaos - Jennifer Murzeau... Ce que j'ai ressenti:Je suis une femme.
Je suis une femme qui ne voudrait pas en finir, pour d'excellentes raisons. J'ai encore des choses à vivre, des émotions à ressentir, des horizons à voir et des toits parisiens à fouler du pied, si c'est encore possible…Et puis, j'aimerai relire le coeur et le Chaos. S'abandonner - Séverine Danflous... Le cahier des charges était plutôt laconique, d’une indigence crasse en fait : la rupture, de l’Antiquité à nos jours ; on m’aavait balancé une vague notule tartinée au baratin avec un titre qui revenait à chaque page, Les Héroïdes.
Ovide, je crois. Mon premier mouvement avait été de refuser, je sortais moi-même d’une rupture passablement amoché. Pourquoi me replonger dans l’état léthargique dont je peinais à m’extirper ? Ben, il y avait bien une raison : le fric. Pour que je m'aime encore - Maryam Madjidi... Dans ce roman très autobiographique, Maryam nous raconte son enfance et son adolescence dans la cité de Drancy jusqu'à khâgne et hypokhâgne qu'elle a intégrés grâce aux quotas (quel vilain mot froid et cynique).
Ce qui caractérise cette période de sa vie, c'est son besoin obsessionnel de s'intégrer, elle qui est d'origine iranienne, si différente physiquement et socialement. Pour cela, elle décide de s'attaquer à sa chevelure crépue, à ses sourcils qui forment une barre et à sa pilosité conséquente. Les fruits tombent des arbres - Florent Oiseau... Le petit Oiseau est sorti !
Faut-il vivre en marge de la société pour être libre ? Vous avez deux heures si vous n'avez pas grand-chose à faire ou à lire. Un peu comme Pierre, un ravi du banal, qui s'accomplit dans une monotonie que l'auteur nous invite à autopsier. Pour que je m’aime encore, de Maryam Madjidi : Drancy-La Muette... On rit souvent en lisant le deuxième roman de Maryam Madjidi, Pour que je m’aime encore, mais d’un rire parfois un peu attendri, et parfois même un peu chagrin.
Parce qu’il s’agit d’une « œuvre de fiction », les ressemblances avec des situations ou des personnes réelles ne sont ni « fortuites » ni « involontaires », nous avertit l’auteure. En retournant d’une simple phrase la formule habituelle et attendue, Maryam Madjidi laisse entendre combien chaque histoire vécue est propice à la création.
Maryam Madjidi, Pour que je m’aime encore. Le Nouvel Attila, 210 p., 18 € Maryam Madjidi est née en 1980 en Iran, pays qu’elle quitte à six ans pour venir vivre en France avec sa famille.