L'essentiel des ressources concerne la France, même si quelques sites élargissent à l'Europe. Missak (Michel) Manouchian. Adiyaman (Turquie), 1er septembre 1906 - Mont Valérien (Cne de Suresnes), 21 février 1944 Je meurs en soldat régulier de l’armée française de libération » : tels sont quelques mots de la dernière lettre que Missak Manouchian adresse à sa femme, Mélinée, avant d’être exécuté, au Mont Valérien, le 21 février 1944.
Une lettre qui inspirera, comme « l’Affiche rouge », le poème d’Aragon, immortalisé par Léo Ferré. Né en 1906 à Adiyaman, dans l’Empire ottoman, il a été profondément marqué par son identité arménienne, d’autant plus qu’à l’âge de neuf ans il voit ses parents et une bonne partie de sa famille massacrés par les Turcs. Il est finalement recueilli avec son frère dans un orphelinat, en Syrie, pays sous mandat français, ce qui le conduit tout naturellement en métropole en 1925.
Héros. Joseph Epstein incarne le héros occulté ou oublié.
Il révèle la béance qui peut exister entre la réalité des actes accomplis et le processus hasardeux et complexe de l'héroïsation. Sa vie entière est une succession de combats exceptionnels. Né le 16 octobre 1911 en Pologne dans une famille de la bourgeoisie juive aisée, il entame des études de droit à Varsovie tout en militant au parti communiste polonais. Sa lutte contre la dictature de Pilsudski l'oblige à émigrer en Tchécoslovaquie puis en France où il achève ses études de droit. L'affiche rouge. Les structures clandestines Guerre 1939-1945.
FFI devant leur cantonnement © Roger Viollet Dans la résistance communiste, des “groupes de langue”, rassemblés dans une structure clandestine appelée Main-d'œuvre immigrée (MOI), opèrent au sein d'unités militaires relevant des FTP (Francs-tireurs et partisans). Au début de 1944, l'occupant et les séides de la collaboration tentent de compromettre la Résistance en jouant les cartes du racisme, de l’antisémitisme et de la xénophobie.
Les fusillés du Mont-Valérien Missak Manouchian © Centre de recherche sur la diaspora arménienne (CRDA) Du 15 au 18 février 1944, 23 accusés comparaissent à Paris, devant une cour martiale allemande. Des libérateurs présentés comme des criminels Tout de suite après, une affiche est placardée en 15000 exemplaires sur les murs de France. Les Républicains espagnols dans la résistance pyrénéenne. Les Francs-tireurs et partisans de la Main-d’œuvre immigrée. 1940 : des coloniaux dans l'armée régulière et dans la Résistance. L’appel aux soldats de l’Empire 178 000 Africains et Malgaches et 320 000 Maghrébins sont appelés en 1939-1940 Affiche "Pour la défense de l'Empire" © Eric Deroo Selon les chiffres du sous-secrétariat d’État aux Anciens combattants, 21 500 Africains et Malgaches, et 16 600 Maghrébins sont tués entre 1939 et 1945.
La Résistance juive armée : les partisans. Malgré un soutien minime et même une certaine hostilité liée à l'antisémitisme des populations locales, des milliers de Juifs combattirent les Allemands en Europe orientale.
Des unités de résistance apparurent dans plus de 100 ghettos en Pologne, en Lituanie, en Biélorussie et en Ukraine. Les Juifs résistèrent lorsque les Allemands tentèrent de mettre en place des ghettos dans un certain nombre de petites villes de Pologne orientale, en 1942. Des révoltes eurent lieu à Starodubsk, Kletsk, Lachva, Mir, Tuchin, et dans plusieurs autres villes. Lorsque les Allemands liquidèrent les ghettos en 1943, ils durent faire face à la résistance juive armée à Cracovie, Bialystok, Czestochowa, Bedzin, Sosnowiec et Tarnow, ainsi qu'à un soulèvement majeur à Varsovie. Vincent Garcia <br> L'engagement d'un réfugié espagnol. Juifs et étrangers<br>les exclus du régime de Vichy. Femmes résistantes. Jean Raphaël Hirsch<br>le plus jeune<br>résistant de France.
Ivan Denys<br>Un lycéen parisien en Résistance. Les maquisards. Contexte historique Images du « maquis » Le terme de « maquis » renvoie à la fois au lieu où opèrent ceux qui le composent, au groupe constitué par ces derniers ainsi qu’à la structure et au fonctionnement spécifiques propres à ce type d’organisation.
Il constitue un type bien particulier de résistance intérieure en France durant la Seconde Guerre mondiale. Le premier maquis est créé en décembre 1942 dans le Vercors. Installés dans des régions peu peuplées et difficilement accessibles, comme les massifs montagneux et les forêts, de plus en plus de résistants luttent contre les nazis et les milices. Gaullistes, communistes ou simples réfractaires au Service du travail obligatoire (S.T.O.), ces maquisards mènent des actions diverses : guérilla, accueil ou exfiltration de troupes, transmission d’informations.
Par définition clandestins, les maquisards se laissent uniquement photographier par leurs camarades de lutte ou ceux en qui ils ont une entière confiance. Accueil.