background preloader

TES Débat Pour ou contre "la fessée"

Facebook Twitter

Mercredi 4 mars - 28 minutes, l'intégrale - ARTE. La fessée a-t-elle une valeur éducative ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Gaëlle Dupont Le Conseil de l’Europe, l’organisme européen de défense des droits de l’homme, estime que la législation française « ne prévoit pas d’interdiction suffisamment claire, contraignante et précise des châtiments corporels ».

La fessée a-t-elle une valeur éducative ?

La condamnation, attendue mercredi 4 mars, est seulement symbolique : elle n’a pas de force contraignante. Et le gouvernement a déjà exclu toute évolution de la loi. Mais elle relance un débat très vif en France : gifles et fessées sont-elles utiles pour éduquer les enfants, ou au contraire dangereuses ? De nombreux spécialistes de l’enfance se sont déjà exprimés sur ce sujet. Ce qu’en disent les partisans d’une interdiction Pour eux, les partisans d’une interdiction symbolique dans le code civil aucune violence n’est éducative. « Quand les parents se mettent à utiliser la violence, l’enfant s’endurcit, selon Olivier Maurel, un ancien professeur qui est l’une des chevilles ouvrières de la campagne anti-fessée française. La France condamnée pour ne pas avoir interdit gifles et fessées.

Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Gaëlle Dupont La sanction est tombée.

La France condamnée pour ne pas avoir interdit gifles et fessées

Le Conseil de l’Europe – l’organisme européen de défense des droits de l’homme – estime, dans une décision rendue publique mercredi 4 mars, que le droit français « ne prévoit pas d’interdiction suffisamment claire, contraignante et précise des châtiments corporels ». De ce fait, elle viole l’article 17 de la Charte européenne des droits sociaux dont elle est signataire, qui précise que les Etats parties doivent « protéger les enfants et les adolescents contre la négligence, la violence ou l’exploitation ».

Aucune amende n’est prévue, mais le symbole est important. Le Conseil de l’Europe attend que les Etats condamnés mettent leur législation en conformité. Lire aussi La convention sur les droits de l’enfant toujours mal appliquée en France Faire de la pédagogie Des études ont mis en évidence un lien entre les coups reçus dans l’enfance et l’agressivité à l’âge adulte. Non, la fessée n'est pas un geste éducatif. « Un certain nombre de parents considèrent qu'une fessée n'a jamais tué personne »

Châtiment corporel. Dans la plupart des pays européens, la société tolère, et même approuve, certaines formes courantes de violence à l’égard des enfants, notamment celles infligées dans le cadre familial.

Châtiment corporel

Toutefois, aucune religion, croyance, situation économique ou méthode «éducative» ne saurait justifier coups, gifles, fessées, mutilations, mauvais traitements, humiliations ou toute autre pratique portant atteinte à la dignité de l’enfant. Les instruments internationaux des droits de l’homme reconnaissent aux enfants le droit à une protection contre toutes les formes de violence, notamment les châtiments corporels, et ceci dans tous les environnements (maison, école, établissements pénitentiaires, structures d’accueil alternatives). Un tiers des Etats membres du Conseil de l’Europe ont aboli les châtiments corporels et d’autres se sont engagés à réexaminer leur législation en la matière. Abolir le châtiment corporel des enfants nécessite d’agir à différents niveaux.

Actualités des droits de l'enfant - Actualités des droits de l'enfant en France et dans le monde. Blog complémentaire du site internet www.droitsenfant.fr. Citation : A. de Saint-Exupéry. Le retour de la fessée. Par Roseline Letteron.

Le retour de la fessée

L’éducation des enfants suscite, depuis bien longtemps, des débats passionnés. Peut-on tolérer certains actes comme les gifles ou les fessées, violences que le droit qualifie généralement de légères, mais violences tout de même ? La question revient dans les médias à l’occasion de la publication d’un texte du Comité européen sur les droits sociaux, texte adopté le 12 septembre 2014 et publié le 4 mars 2015.

Très clairement, il prend position contre les autorités françaises qui ont choisi de ne pas légiférer dans ce domaine. L’existence du débat Nul ne conteste l’existence même de ce débat qui présente un caractère international. Nul ne conteste que l’autorité parentale doit pouvoir s’exercer autrement que par la violence. Un débat juridique biaisé. La fessée, une punition dangereuse pour nos enfants. Pourquoi une loi contre la fessée ? Comment !

Pourquoi une loi contre la fessée ?

Une loi contre la fessée ! Mais alors, où serait l’autorité des parents ? La main levée ne donne pas d’autorité. La France condamnée pour ne pas avoir interdit la fessée et la gifle. Soyez autoritaires: bannissez la fessée  83% des Français défavorables à une loi anti-fessée Trois ans après la proposition de la pédiatre Edwige Antier, 83% des Français sont toujours contre la création d'une loi interdisant la fessée.

Soyez autoritaires: bannissez la fessée 

Ce sont toujours les mêmes arguments qui accompagnent les chiffres et éclairent leur interprétation. L'idée "qu'une petite fessée n'a jamais tué personne", la plus invoquée, survit avec vigueur dans la conscience collective, attisée par une longue tradition occidentale plébiscitant le châtiment corporel à l'encontre de l'enfant, ce dernier n'ayant d'ailleurs pas toujours disposé, au zénith de cette histoire, du statut de "personne". VIDÉOS. Débat sur la fessée : dans les années 70 aussi, la France discutait des châtiments corporels. ÉDUCATION - C'est une petite déculottée.

VIDÉOS. Débat sur la fessée : dans les années 70 aussi, la France discutait des châtiments corporels

La France a été épinglée ce mercredi 4 mars par le Conseil de l'Europe pour ne pas avoir encore interdit clairement toutes les formes de châtiments corporels sur les enfants, comme la fessée, contrairement à une majorité de ses voisins. Le droit français "ne prévoit pas d'interdiction suffisamment claire, contraignante et précise", a tranché le Comité européen des droits sociaux (CEDS) de l'organisation paneuropéenne, dans une décision rendue à la demande d'une ONG britannique.

Pourtant, le débat n'est pas nouveau en France. La fessée a-t-elle une valeur éducative ?