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L'enseignement est-il un marché ?

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Opinion - Élève ou client. Depuis l’été dernier, j’aime bien écouter les émissions matinales de fin de semaine de Joël Le Bigot à la radio de Radio-Canada.

Opinion - Élève ou client

Tout en prenant le temps de prendre un bon petit déjeuner, je rigole bien et je reçois, agréablement, une information réfléchie, analysée et commentée en plus. Et c’est justement à la suite des commentaires entendus le 29 octobre dernier sur la chronique du journaliste Pierre Foglia de La Presse que ma curiosité, en tant qu’enseignante, a été piquée. Le sujet en était le clientélisme dans les écoles. A ce moment-là, sans savoir précisément de quoi il s’agissait, j’avais une impression de déjà vu.

L’école doit servir son client : l’élève. Le débat sur les rythmes scolaires et les conclusions de la Conférence Nationale sur les Rythmes Scolaires remettront peut-être l’élève au centre des préoccupations.

L’école doit servir son client : l’élève.

Revenons non pas sur le passé, mais sur la logique qui structure implicitement l’école. Au fil des ans, celle-ci s’est bureaucratisée, oubliant la mission fondamentale des créateurs de l’école républicaine qui se préoccupaient plus de leurs clients que bon nombre de belles âmes aujourd’hui (rendre le savoir accessible pour permettre l’élévation citoyenne et sociale). Pas étonnant que la « deuxième école » se soit développée sur le terreau de ces incohérences. Que doit-on conclure de ces débats et de cette tendance de société ? Qu’il n’y a pas de mesure unique et que tout doit partir de l’élève. Rentrée scolaire : L’école publique, gratuite, mais pas trop. Depuis Jules Ferry, l’école française est gratuite, laïque et obligatoire.

Rentrée scolaire : L’école publique, gratuite, mais pas trop

Gratuite? Pas tout à fait, au goût de parents qui voient s’accumuler les demandes de participation toute l’année. «L’école n’est pas gratuite, c’est évident», observe Françoise Grün, responsable des politiques éducatives à la Confédération syndicale des familles (CSF). Fournitures, assurances, sorties, voyages qui peuvent dépasser 300 euros, photo de classe, coopérative, transports scolaires, nécessité d’avoir un équipement informatique à la maison... détaille-t-elle. Et les élèves en stage peuvent avoir des dépenses supplémentaires, ajoute Perrine Bouhelier, autre responsable de la CSF. «Ca n’en finit plus», regrette Valérie Marty, présidente de la fédération de parents d’élèves Peep. Les parents «n’osent pas dire ouvertement non aux demandes» car ils «ne veulent pas que l’enfant soit en conflit avec l’enseignant», explique-t-elle. «c’est la crise, mais c’est obligé» Les grands principes.

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Offre valide pour 6 mois, pour les nouveaux abonnés seulement. Education: et si on appliquait le modèle allemand, en payant mieux les profs? Ah l’Allemagne!

Education: et si on appliquait le modèle allemand, en payant mieux les profs?

Une balance commerciale et un taux de chômage à côté desquels les chiffres français font pâle figure; des loyers qui font rêver les Parisiens; le cauchemar des mini jobs… La France adore se comparer à son voisin et au fameux «modèle allemand». Et le domaine éducatif ne fait pas exception. Surtout qu’en la matière, nous nous différencions d’une manière tout à fait remarquable: question salaire, il vaut largement mieux être prof au pays de Goethe qu’au pays de Molière. publicité.

«Il existe maintenant un marché mondial de l'enseignement supérieur», Les études à l étranger. "Si l'on ne fait rien, l'école fonctionnera comme un marché" Le niveau des élèves baisse.

"Si l'on ne fait rien, l'école fonctionnera comme un marché"

La France dégringole dans les évaluations internationales, en lecture, en sciences, en maths. Les mesures mises en oeuvre à la rentrée dans le primaire (plus de professeurs que de classes, scolarisation de 30% d'enfants de 2 à 3 ans dans les zones défavorisées, retour à la semaine de 4,5 jours pour mieux étaler les apprentissages...) sont-elles de nature à redresser la situation ? - Les mesures de Vincent Peillon ne seront pas inutiles. Surtout, elles indiquent une tendance et une volonté. Mais le risque serait de croire que chacune de ces mesures serait un remède miracle. L'aménagement des rythmes scolaires est une bonne chose, mais le fait de confier les enfants à des animateurs ne suffira pas à accroître les performances ; il faudrait aussi que les élèves aient plus de temps pour travailler. Le ministre recrute aussi 54.000 enseignants supplémentaires... - Le fait d'ajouter des professeurs est une excellente mesure, mais elle ne suffit pas !

- Assez peu.