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Identité numérique | Sur le fil, suivre le fil… Parmi les nombreuses ressources permettant d’aborder l’identité numérique et la protection des données, certaines sont davantage susceptibles de « parler » aux adolescents en s’adaptant à leur langage, leur mode de vie et leurs centres d’intérêts. Elles constituent une excellente base de réflexion sur l’utilisation d’internet, du téléphone portable, des jeux vidéo, sans les diaboliser mais en les intégrant de façon plus raisonnée… Petite sélection qui devrait « parler » aux ados : L’association E-Enfance a conçu le film interactif « Derrière la porte », un court-métrage dont l’internaute est le héros : c’est à lui de créer l’histoire et de décider de sa fin.

Le film met en scène deux adolescents dans leur pratique des technologies d’aujourd’hui. Et bien sûr, déjà référencé ici, le programme de Serious Game 2025 ex machina qui a pour objectif d’amener les 12-17 ans à porter un regard critique sur leurs usages d’Internet fixe et mobile. Pour les enseignants (et les parents) : De l’identité à la présence numérique. Quelles notions enseigner quand on enseigne l’identité numérique ?

Comment faire pour, une fois le discours légitime des dangers d’Internet énoncé, aller au-delà et apprendre aux élèves à évoluer dans cet espace médiatique en exerçant une présence numérique assumée ? Comment conduire les élèves à l’acquisition d’une véritable culture informationnelle dont les objectifs sont de réussir à Réaliser, Réfléchir et Résister dans le contexte du numérique ? La lecture des travaux de Louise Merzeau[1] a été pour moi éclairante.

Avec le numérique, l’un des bouleversements majeurs à prendre en compte dans notre enseignement est la mémoire de nos activités sur le web et leurs enjeux sociétaux. Cette mémoire est une mémoire totale au point de pouvoir parler de l’hypermnésie du web. En effet, le web est devenu un vaste entrepôt de données dont beaucoup sont des données personnelles. Pour exemple, avec la géolocalisation : Autre exemple, celui d’une recherche sur Google : Les fiches "Être O'Net" pour un usage responsable et citoyen d'Internet. Journée nationale de l'innovation 2014 : Appel à projets Comme chaque année la Dgesco/DRDIE organise un évènement national autour de l’innovation. La 4éme édition des journées nationales de l'innovation aura lieu à PARIS le 27 mars 2014 à la Bibliothèque Nationale de France. Cette manifestation est destinée à faire connaître, mutualiser, valoriser les actions menées dans les académies et à approfondir la réflexion sur l'évolution des pratiques pédagogique.

Avec l’aide de la Cardie les équipes d’établissement peuvent librement présenter leur projet. 30 équipes seront sélectionnées et 5 Grands Prix NATIONAUX seront décernés par le jury. Les équipes choisies auront également l’opportunité de participer à cette manifestation et de rencontrer des enseignants d'autres académies. Pour faire acte de candidature quel que soit le degré d'enseignement. Rejoignez sur le réseau Respire les groupes « Journées nationales de l' innovation » et « Orléans-Tours, l'innovation dans tous ses états » L'école et l'économie de l'attention. Pourquoi sommes-nous si impudiques ? Les enquêtes sur les usages d’Internet font systématiquement apparaître deux résultats absolument contradictoires.

Les usagers se montrent de plus en plus soucieux des risques de contrôle, de détournement et d’exploitation commerciale des données personnelles qu’ils laissent sur Internet. Mais par ailleurs, ils – et ce sont pourtant souvent les mêmes – se révèlent de plus en plus impudiques dans leurs pratiques d’exposition de soi, notamment sur les sites de réseaux sociaux et les blogs. Cette ambivalence n’est qu’apparente si l’on est attentif au fait qu’elle oppose une pratique à une représentation.

La sociologie des usages rencontre souvent de tels désajustements et elle a appris qu’en la matière, il était préférable de se fier aux pratiques. Public par défaut Dans le débat sur le respect de la vie privée, il devient de plus en plus utile de distinguer clairement l’agent dont on craint la surveillance. Le risque de la visibilité : méconnaissance ou opportunité L’utilisateur-régulateur. Entretien avec Louise Merzeau : quelle présence numérique ? Louise Merzeau [avec l'aimable autorisation de l'auteur] Louise Merzeau est Maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université Paris Ouest Nanterre La Défense.

Ses travaux de recherche portent essentiellement sur trois domaines : Mémoire et information, Médiation (approche médiologique) et Image et information. Elle est également artiste photographe. Pour visiter le site de Louise Merzeau : Quel type de traces un internaute laisse-t-il sur la toile ? Louise Merzeau : Un internaute laisse beaucoup de traces de différentes natures. Cela veut-il dire qu'on ne peut pas prétendre avoir une maîtrise totale de son identité sur le web ? Louise Merzeau : cette question est assez délicate. Vous préférez parler de présence numérique plutôt que d’ identité numérique . Faut-il instaurer alors une sorte de droit à l'oubli ? Louise Merzeau : Absolument. Que devient la liberté individuelle quand on publie sur le net ?