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Théâtre Nô

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Nô. Forme de théâtre classique japonais, alliant la poésie à la danse et à la musique.

nô

Il est difficile de rapprocher le nô du théâtre occidental, dans lequel les règles du genre sont rigoureuses et le rôle de l'action prépondérant. Dans le nô, le texte, support de la danse et du chant, doit seulement se conformer à quelques règles élémentaires de composition. Dans les nô de forme régulière, l'action est éludée au profit d'une atmosphère qui oscille entre le rêve et la réalité. Si le nô s'appuie parfois sur des thèmes religieux ou des débats de certains points de doctrine bouddhique, c'est qu'il est né dans les temples, où il fut un spectacle édifiant. Il a pour fin de faire ressentir, sur le mode du plaisir esthétique, l'impermanence du réel et la fragilité de ce qui est beau.

L'histoire du nô Avant le xive s., toutes les formes de divertissement peuvent se rattacher à deux grandes familles, d'origine continentale: celle du bugaku et celle des sangaku. Le bugaku Les sangaku. Fiches Japon 05. LE JAPON TRADITIONNEL - Le Theatre Nô. HISTOIRE DU THEATRE NÔ : Le théâtre Nô est l'héritier des formes les plus anciennes du théâtre Japonais.

LE JAPON TRADITIONNEL - Le Theatre Nô

Il trouve son origine dans les fêtes religieuses célébrées dans les campagnes, afin d'égayer les divinités, et ce faisant, s'assurer de leur bienveillance pour les récoltes. Ces danses avec costumes et masques sont connues sous le nom de Kagura. Avec l'arrivée du Bouddhisme et de ses nouvelles cérémonies, vers 650, les Kagura, d'obédience Shintô commencèrent à perdre de leur prestige.

Les spectacles évoluèrent alors vers une forme plus profane, mais toujours très festive. Cette nouvelle forme de représentation s'appela alors le Gagaku ou Bugaku. C'est à l'époque Muromachi, sous l'autorité des Shoguns Ashikaga que deux acteurs, père et fils, établirent les règles de ce qui allait devenir le Nô. Le théâtre nô, représentation subtile des émotions humaines. Illustre forme du théâtre classique japonais, le nô représente, dans une esthétique elliptique et allusive un temps poétique, un drame subtil associant le chant et la danse à un texte lyrique.

Le théâtre nô, représentation subtile des émotions humaines

Le nô a failli disparaître une première fois avec l’avènement de l’ère Meiji, en 1868, quand le Japon a ouvert ses portes à l’Occident et après la Seconde Guerre mondiale quand l’ancien empire insulaire fut occupé par les Américains. Les acteurs, exclusivement des hommes, jouent soit le shite « celui qui agit », personnage principal portant toujours un masque. Soit le waki « celui du côté », personnage secondaire n’ayant pas de masque. L’extrême retenue de leurs mouvements caractérise la tension immobile du nô. Des règles immuables Le nô vient du sarugaku (« musique de singe ») de lointaines inspirations indiennes et chinoises et des kagura (danse sacrée du shintô). Extrait d'une pièce de nô, vidéo de JapanSocietyNYC. Nô. Pour les articles homonymes, voir NO.

Nô

Le nô fut une des premières formes d'art dramatique à être inscrite en 2008 (originellement proclamé en 2001) sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO, étant un des types de théâtre du nōgaku, conjointement au kyōgen[2]. Définition et sens du mot nô[modifier | modifier le code] Le nô peut être défini comme un « drame lyrique » à condition d'entendre le mot « drame » dans son acception première de « action », le lyrisme du nô étant principalement poétique et ne demandant à la musique qu'un rythme et des timbres pour le soutenir.

Le mot « nô » vient d'un verbe signifiant « pouvoir, être puissant, capable de » ; d'où, employé comme nom, le sens de « pouvoir, faculté, talent ». Le terme nô a, très tôt, été employé pour désigner le « talent » des artistes, danseurs ou exécutants, ce dont ils étaient capables. Histoire[modifier | modifier le code] Origines du nô[modifier | modifier le code] Premier acte. Catégorie:Pièce du théâtre nô. Introducing the world of Noh : Index.