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Pollutions atmosphériques

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Nationalgeographic. Le mercure est naturellement présent dans l'environnement et est libéré par les feux de forêt, les éruptions volcaniques et l'altération des roches. Mais près des deux tiers du mercure présent dans l'air sont le fait de l'action de l'Homme, notamment à cause de la combustion de charbon ou certains types d'exploitations minières. Une fois en suspension dans l'air, le mercure retombe finalement sur terre, pénétrant dans l'eau ou dans les sols sous forme liquide. Il peut ensuite être ingéré par les poissons et les animaux marins, dans des quantités de plus en plus élevées, faisant son chemin dans l'intégralité de la chaîne alimentaire. Sous certaines formes, le mercure est une puissante neurotoxine. Chez les enfants, il peut nuire au bon développement du cerveau, affecter la mémoire, leurs capacités langagières et même leurs aptitudes motrices et visuelles.

Les vents et courants qui transportent le mercure vers le nord aujourd'hui sont à l'œuvre depuis des dizaines de milliers d'années. 2012 : 7 millions de morts liés à la pollution de l’air – Toutvert. Le 25 mars dernier, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié une étude qui fait froid dans le dos : en 2012, sept millions de personnes – soit un décès sur huit dans le monde – sont mortes prématurément à cause de la pollution de l’air. « Ces chiffres représentent plus du double des estimations précédentes et confirment que la pollution de l’air est désormais le principal risque environnemental pour la santé dans le monde », prévient l’OMS dans son communiqué de presse.

EN SAVOIR PLUS : L’exposition aux particules fines néfaste même sous la norme européenne L’étude établit le lien entre pollution de l’air intérieure et extérieure, et les maladies cardio-vasculaires – « comme les accidents vasculaires cérébraux et les cardiopathies ischémiques » – et le cancer. Concernant la pollution de l’air intérieure, le nombre de décès prématurés s’élève à 4,3 millions selon l’OMS, notamment dus aux fumées et émanations des réchauds à charbon, à bois ou à combustible de la biomasse.

CO²

Pollution atmosphérique urbaine. Diesel. ChemTrail. Pollution : détection d'un nouveau gaz à effet de serre hautement résistant. Des chercheurs du Canada ont détecté un nouveau gaz à effet de serre hautement résistant, dont l'impact sur le réchauffement climatique serait de loin supérieur au CO2. Un nouveau gaz à effet de serre hautement résistant a été détecté dans l'atmosphère par des chercheurs de l'Université de Toronto qui l'ont annoncé lundi 9 décembre. Le perfluorotributylamine (PFTBA) est un gaz artificiel, utilisé notamment dans la fabrication d'équipements électriques et électroniques. Selon les analyses des chercheurs de Toronto, le PFTBA a l'effet radiatif le plus puissant de tous les gaz que l'on retrouve dans l'atmosphère.

Impact bien supérieur au CO2 Le PFTBA n'a pas été répertorié jusqu'à présent dans la famille des gaz à effet de serre persistant, dont est notamment issu le dioxyde de carbone (CO2), mais en comparaison, sur une période de cent ans, son impact sur le réchauffement climatique est de loin supérieur au CO2, avancent ces chercheurs. Méthane: le dégel de l'Arctique pourrait coûter 60.000 milliards, le PIB mondial de 2012. Pendant que les Français s’écharpent pour savoir s’il faut explorer, voire exploiter, le gaz de schiste qui dort sous nos pieds, une autre source de méthane risque fort, elle, de ne pas attendre une décision gouvernementale pour se répandre dans l’atmosphère.

Les chercheurs préviennent depuis des années qu’une bombe climatique à retardement se trouve dans les immenses quantités de méthane emprisonnées dans la terre gelée du Grand Nord, le permafrost, mais également au fond des mers. Là, la décomposition de la matière organique a créé de petites bulles de gaz qui sont restées piégées pendant des millions, voire des milliards d’années. publicité Plus le réchauffement climatique progresse, plus le tic-tac de cette bombe s’accélère. Désormais, les économistes se penchent sur la question et publient leurs résultats dans la revue Nature du 25 juillet 2013.

Néanmoins, ces calculs négligent un facteur qui pourrait être déterminant: le coût de la fonte de l’Arctique. À lire aussi sur Slate.fr. Actualités - Inventaire des émissions 2010. Le vendredi 31 mai 2013 Le bilan des émissions 2010 d’Airparif est disponible. Cet inventaire mis à jour tous les deux ans permet de répertorier toutes les sources de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre en Ile-de-France. Outre les polluants habituels comme les oxydes d’azote et les particules, le dernier bilan intègre de nouveaux composés par rapport aux années précédentes (particules PM1, métaux lourds, protoxyde d'azote, dioxines, HAP) ainsi que l’historique des émissions avec les années 2000 et 2005.

Les résultats sont détaillés par polluant puis par secteur d'activité. L’inventaire des émissions est utilisé pour suivre l’évolution des sources de pollution régionales, et pour alimenter les outils de modélisation d’Airparif. A partir de l’inventaire et des données météorologiques notamment, ces outils de calcul permettent d’évaluer les concentrations des différents polluants en tout point de l’Ile-de-France. Pour plus de précisions : Bilan GES : un premier constat inquiétant | B&L évolution - le blogB&L évolution – le blog. Ce jeudi 22 février a eu lieu la présentation de l’enquête 2012 du baromètre « Observatoire des diagnostics GES », réalisée par l’association Bilan Carbone et le groupe Greenflex. Cette présentation a été l’occasion de recueillir les témoignages de plusieurs entreprises ayant participé à l’enquête, telles que Carrefour ou La Poste, qui accueillait l’événement dans ses locaux.

Mais elle a surtout permis d’établir un premier constat préoccupant concernant l’application du Bilan GES réglementaire dans les entreprises en France. Suite à la loi Grenelle II, toutes les sociétés françaises de plus de 500 salariés doivent en effet réaliser un bilan de leurs émissions de gaz à effet de serre (Bilan GES) tous les 3 ans, le premier était notamment attendu pour le 31 décembre 2012.

Mais on reste loin du compte : comme le souligne Caline Jacono, directrice de l’association Bilan Carbone, seules 45% des entreprises obligées ont a ce jour réalisé leur Bilan GES réglementaire de 2012.